44 La Comtesse tourne la page

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J'avais pas publié le nouveau chapitre ><

Je me suis évanouie une nouvelle fois. Sans doute à cause du transport temporel. Je sais que je suis retournée en 1888. C'est tout. Mon passé va me manquer, c'est sûr. Surtout mon appart. Et mes marlboro. Et mon téléphone...

Bref, j'aurais bien voulu passer chez moi avant de partir à tout jamais mais je vais pas me rebeller. Une nouvelle vie s'offre à moi, j'imagine qu'être pas préparé fait partie du truc. 

J'ouvre les yeux. Je suis dans la chambre que j'ai occupé quand je me suis évanouie lors de ma première visite. Je me redresse et m'adosse à la tête de lit. J'ai terriblement mal à la côte. 

En face de moi, il y a la robe rouge. Identique à celle que Sébastian m'a acheté. J'ai aussi des sous-vêtements d'époque et un bandage sur le ventre. 

Je me lève et m'habille de la robe. Je sors ensuite de la pièce. Si je me souviens bien, je suis en train de me diriger vers le bureau de Ciel. J'y arrive assez rapidement. Je toque et rentre.

-Mademoiselle Alice ? Vous êtes réveillée ?
-A moins que je fasse une crise de somnambulisme, je pense que oui.

Je m'assois en face de lui. Sur le bureau il y a 3 jouets. Un ours en peluche, un jeu de société et une petite voiture. Pendant qu'il écrit, il me tend un dossier. Je l'ouvre.

-Je me suis chargé de vous faire disparaître de votre époque. Vous avez dormi deux jours, c'est pour ça que nous avons pu nous procurer les dossiers de police vous concernant. 

Je le feuillette. Alice Phantomhive, 23 ans, retrouvée morte le 2 mars 2016 à 01h03 à l'orphelinat désaffecté Childhood. Elle aurait pris une balle dans le ventre et aurait décédé suite à une émoragie interne dans son foie. Son agresseur, Jack Greene se serait suicidé après l'assassinat de la jeune fille. 

-Comment ont-ils pu retrouver un corps alors que je suis là ?
-Il est tout simplement allé déterrer un cadavre quelconque dans une fosse commune et l'a maquillé de telle sorte à ce qu'il vous ressemble.
-C'est impossible ! Comment a-t-il pu faire une chose pareille en si peu de temps ?
-N'oubiez pas, Mademoiselle, que je suis un diable de majordome.

Je me retourne vers la porte. Il sont là. Sébastian et son sourire parfait. Je le contente de prendre un regard blasé.

-Ouais...
-Je pense que cela ferait plaisir à Bard si vous vous rendiez dans la cuisine.

Je me lève et me dirige vers la cuisine. Il y a une certaine activé en bas. May-Rin nettoie du linge et Bard coupe de la viande.

-Tu devrais la ficeler pour qu'elle tienne quand elle va cuir.

Il sursaute et se retourne vers moi. Il y a un petit silence. Il me fixe comme si il ne savait pas si je me tenais devant lui, vivante et en bonne santé. Je décide de casser ce silence et de lui sauter dans les bras.

Au début, il ne sait pas comment réagir, comme la première fois où je l'ai embrassé mais il se détend et me serre le plus fort possible.

-Putain, Alice...
-Bard...

Il pose ses lèvres sur les miennes. Je me rapproche de lui malgré la douleur que me procure ma blessure. Il a une main sur mes hanches, son autre main est sur ma joue et me caresse tendrement.

Je mets fin à ce baiser pour qu'on puisse respirer. À chaque évanouissement et rendez-vous avec ma conscience, j'ai réalisé que j'étais vraiment amoureuse de lui et ma décision de rester en 1888 est en partie grâce à lui.

-Tu devrais aller voir le Comte.
-Je suis déjà allée le voir. Il ne manquait plus que toi.

On ne s'est toujours pas décollés. Pourtant, je pense. Je pense en fixant Bard.

-Que t'arrives-t-il ?
-J'ai atteint tous mes objectifs. Je suis heureuse car j'ai un mec comme toi et je peux commencer une nouvelle vie.
-Je suis content pour toi, Alice. Une nouvelle page se tourne.

On se retrouve juste après pour une mise au point.

Lady Alice PhantomhiveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant