Lady Alice Phantomhive

31 La Comtesse retourne en enfer

Je me réveille doucement dans ma salle de bain. Une voix de plus en plus audible se fait entendre tandis que mon épaule bouge légèrement. Je reconnaîs facilement la voix de Ciel. Alors j'ouvre un oeil plus le deuxième avant de me relever. L'eau est glacée et mes doigts tout frippés. 

-J'ai faim.
-Il est quelle heure ? 
-13h45, J'ai faim.
-T'as un cuisinier, pourquoi tu saoule ? 
-Vous voulez vraiment que votre cuisine prenne feu ?

Je sors du bain. Après m'être habillée, je me rends dans la cuisine où je trouve Bard qui s'apprête à faire cuire une quiche surgelée au chalumeau. Je lui arrache des mains. 

-Mais ça va pas ?! 
-C'est pour aller plus vite. 
-C'est pas une raison ! 

Je souffle. C'est quoi ça ? Si c'est tout les matins comme ça, ça va me fatiguer trèèèès vite. J'allume le four et enfourne trois quiches. Le repas se passe rapidement et sans encombre.

Une fois la table débarrassée, je retourne dans ma chambre pour me changer. J'opte pour un jean noir et un t-shirt noir basique. Ciel vient me rejoindre. 

-Vous êtes prête ? 
-Pour ? 

Je ne pensais pas me retrouver ici même après toutes ces années. Orphelinat Childhood. Malgré la crasse sur la façade, on arrive à appercevoir l'inscription. Je porte un regard mauvais à l'endroit. Je n'aime pas cette façade et je pense que Ciel le sait très bien. 

-On peut me rappeler ce qu'on fait là ? 
-Allons Alice, ne mettez pas de la mauvaise volonté.

Je rêve ou ce gosse vient de sourire de manière fourbe ? 

-Nous sommes là car je suis perçuadé qu'il y a  certains indices sur votre passé. 
-(Bard) Et comment on fait pour rentrer ? 

La porte est barricadée par des planches de bois. Je réfléchis quelques secondes et me rends dans la ruelle perpendiculaire au bâtiment. Les autres me suivent. 

-Putain, c'est pas ouvert !
-De quoi parlez vous ?
-De la fenêtre qui donne dans la cave, je l'utilisais quand je sortais la nuit. Elle était tout le temps ouverte. 

Je me penche pour être à hauteur de la fenêtre. Bon aux grands maux, les grands remèdes. Je donne un coup de pied sec dans la vitre ce qui la brise. Bien évidemment, j'ai grossi depuis mes 16 ans. Je ne passe pas avec l'encadrement de porte. Bard non plus. 

-Ciel, vas-y.
-Il en est hors de question.
-C'est ton idée gamin, et puis de toutes façons, c'est la seule solution. 

Il souffle et rentre dans le bâtiment. 

-Faut que t'ouvres la fenêtre. Fais attention de ne pas te couper avec les morceaux de verre.

Il ouvre et nous rentrons, Bard et moi. Bon bah, ça y est. Je suis dans le lieu que je déteste le plus au monde. 

Un chapitre un peu court car c'est la rentrée et je suis assez submergée. Entre les achats des fournitures et les nouveaux profs... J'ai même pas encore acheté mon agenda ! Je vais essayer de reprendre le rythme très rapidement, d'autant plus que je suis dans une classe de L, je vais avoir de l'inspiration !