Chapitre 7

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Le lendemain matin, mon père tint quand même à venir avec moi à l'examen. Il prit ses deux épées par « précaution ». Il me dit que ça se déroulait dans la salle où j'allais m'entraîner d'habitude. Cela ne m'étonna pas car je savais qu'il y avait déjà eu plusieurs examens là-bas. Sur le chemin, nous passâmes devant le bout de rue que j'avais dévasté. Des travaux pour tout réparer avaient déjà commencé.

Quand nous arrivâmes devant le gymnase, nous ne vîmes pas grand monde. Mon père m'entraîna à l'intérieur et alla saluer monsieur Delloni. Ce dernier n'avait pas l'air ravi de nous voir. Il salua tout de même mon père puis lui désigna deux places vers l'arrière de la salle. Nous nous assîmes à nos places désignées et attendîmes.

Les places devant nous se remplirent au fur et à mesure que les autres candidats arrivaient. Je remarquai alors qu'il y avait beaucoup de personnes venues se présenter à l'examen. Cela n'allait pas être aussi facile que je le pensais... Malgré tout ce que mon père et Alex m'avait dit, je n'arrivais toujours pas à accepter de laisser tomber.

Quand toutes les places furent occupées, un des hommes debout dans l'entrée s'avança.

- Bonjour à tous. L'examen d'admission des soulbreakers va débuter dès à présent. L'école dans laquelle vous pourrez postuler, si vous êtes admis, dépendra directement de vos résultats. Quand je vous appellerai par votre nom, vous viendrez là où je me situe en ce moment-même et affronterez l'adversaire que nous vous aurons désigné. Voilà, tout est dit. Bonne chance ! Monsieur Bouvier, venez s'il vous plaît.

Un garçon de mon âge s'avança. Un soulbreaker s'avança à son tour. Le combat débuta.

J'assistai ainsi à plusieurs combats avant que mon tour ne vienne. Sur la vingtaine qui venait de passer, seul deux avaient été reçu. Les combats étaient agréables à regarder mais n'étaient pas très intéressant. Le niveau n'était pas très élevé...

- Monsieur Pengate, c'est à vous !

Mon père me tapota l'épaule. Je me levai et me dirigeai vers l'homme qui venait de m'appeler. Une fois arrivé à son niveau, il recula et monsieur Delloni vint prendre sa place.

- Je serai ton adversaire dans ce duel Akio.

Il me tendit un fourreau avec une épée neuve à l'intérieur. Je la pris et la sortis de son étui. Elle était entièrement noire, comme toutes les épées de soulbreaker et me correspondait parfaitement : elle était légère et d'une longueur un peu plus petite que la moyenne (la lame faisait entre cinquante et soixante centimètres) et sa garde était assez grande pour que je puisse la tenir à deux mains pour appuyer mes coups. Je fis quelques mouvements rapides pour m'y habituer et fus ravi de voir que je n'avais aucune difficulté à la manier. Sa taille ne me donnait pas une grande allonge mais je pouvais frapper vite. Je me tournai à nouveau vers mon adversaire.

- Prêt ? me demanda monsieur Delloni.

- On peut y aller, lui répondis-je calmement.

Je me mis en position de combat. Monsieur Delloni me fondit dessus. J'eus du mal à parer ses premiers coups qui me firent reculer. Je n'avais aucun angle d'attaque, j'étais trop occupé à me défendre. Son épée siffla à l'endroit où se situait ma tête la seconde d'avant. J'écartai sa lame d'un coup et ripostai.

Ce fut à son tour de se défendre. Je ne lui laissai aucun répit. J'enchaînai les coups et les feintes en les variant le plus possible. Je ne parvenais toujours pas à briser sa défense, il parait tous mes coups. Je commençais à fatiguer. Je décidai de tenter le tout pour le tout. Je sautai sur lui, les deux pieds en avant. Le choc lui coupa le souffle.

Histoire d'un élémentariste 1 - RenaissanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant