Chapitre 1

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- Agnès Sorel, il me semble que c'est à vôtre tour. ( Agnès se trouvait perdu dans un nuage de pensées maussades... Le jeu farfelue que lui avait proposé la femme du comte d'Anjou ne lui plaisait guère Elle se cherchait un monde différent des plaisance de la cour en des imaginations quelconques. Mais bien entendu, elle fut vite submergée par la réalité. ) Voyions ma cher, recouvrer vos esprit !

D'un coup distinct et gracieux d'éventail, Agnès se vit offrir un vent frais au visage. Lorsqu'elle se réveilla de ses quelques rêves, Isabeau de Baviére parût des plus vexée. La vielle femme qui aimait par dessus tout ses jeux de dames, n'avait encore déplacé que ses propres pions en marbres blanc face à ceux noir d'Agnés. Ses joues étaient ballantes et rosie par sa frustration nouvelle, son visage ruisselant de sueur l'amenait à porter sur sa peau adipeuse, d'habituelle gestes porteur de vents purs. Sans compter sur l'étouffement provoqué par son important maquillage...

- Pardonnez-moi, madame. J'ai été bien trop distraite par la chaleur en cette pesante mâtiné.

Isabeau hocha simplement de la tête, remettant correctement la jupe de son impressionnante robe. Elle était d'un vert sapin profond, regroupant toute les couleurs des arbres et forêt. Agnès, elle, s'était laissée tenté par de la soie bleu et dorée. Le contraste évident entre sa simplicité et la fantaisie d'isabeau avait de quoi faire rire à vrai dire... Tout comme la silhouette fine et des plus parfaite de Sorel paraissait ironiquement maigre face aux formes remarquables et écrasantes de Bavière. On aurait put croire que les deux femmes, l'une jeune et l'autre se rattrapant à sa jeunesse révolu, étaient amie. Néanmoins, Agnès se savait déjà lasse d'assouvir les caprices ennuyant d'isabeau. à présent elle y songeait... Depuis combien de temps avait elle quitté son châteaux magnifiques et ses jardins infinis ? Par la même occasions, elle avais renoncé à ses ballades matinales, à ses livres rangés avec soin dans sa grande bibliothèques en bois de chêne... Et sa chambre, d'une grandeur royale était maintenant assigné à une petite salle aux murs fins et à un balcon partagé. Soudainement, elle eu une folle envie de fuir la grande bécasse à ses côtés. Ce qu'elle fit en se levant calmement et en protestant une fatigue douloureuse. Elle put ensuite se retirer sous le regard interrogateur d'Isabeau.

Passant dans les couloirs avec une certaine nouvelle liberté, Agnès se sentis reposée. Elle n'avait encore jamais osé... Ainsi carapater dans le palais royale n'était pas à son habitude. Mais d'un côté, cela lui plaisait grandement et la fit sourire l'espace d'un instant.

- Ho, bon dieu ! Que me vaut un si beau et grandiose sourire misse Agnès ?

Celle-ci se retourna et fit face à une jeune fille de son âge, rousse et d'une splendeur troublante. En effet, l'on se résignait toujours à croire que ce n'était qu'illusion. Elle avait un charme indéniable mais au fond, son visage paraissait marqué de maladroits coups de pinceaux et taches en grains de beauté. Agnès la trouvait toujours d'une honnêteté remarquable... Et c'était en grande partie pour cela qu'elle lui assignait une amitié si forte.

- Jeanne !

Il s'agissait de jeanne de bourgogne, fille du Duc de bourgogne et futur épouse de Robert Guesclin. Un homme riche, gentil et protecteur... Un époux des plus convenable et un bon partie sans doute. Mais il fallait fermer les yeux sur ses soixante années de vie face, seulement, aux dix neuf de jeanne.

- Et bien, puis je savoir en quelle honneur vous souriez si allègrement ?

- Il me tarde de vous répondre, mais j'avoue être d'autant plus intéressée par votre mariage. Qu'en est-il ? ( Le regard de jeanne s'assombrit. Un silence de marbre rompit la jouissances des deux fidèles amies. Et Agnès s'en sentis honteuse...) Ho... Je vois, pardonnez-moi, j'ai tendance à idéaliser les romances dans les beaux livres et à négliger notre réalité.

Agnès SorelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant