En l'an 1563, tandis que les guerres de religion éclatent et bouleversent le pays, Agnès Sorel, fille d'un riche peintre français et ami de la couronne se trouve en sûreté dans le palais royale. Les protestants et les catholiques cherchent le pouvoi...
Elle ne pouvait y croire. Le duc de Guise venait de lui offrir un doux baisé. Pourquoi donc ? Elle ne pouvait s'y résigner... Bon dieu, elle avait aimé ! était ce un péché ? Une terrible erreur, serte. Dieu avait-il jugé bon de la tester de cette façon ? Résister, ne montrer aucune part de satisfaction dans l'acte déplacé que venait d'exercer le Duc. Elle se devait de se reprendre, il était marié et son fils, dormant actuellement devait si bien envier son courageux père. Pourtant, simplement afin d'oublier un instant ce qui l'attendait, elle désirait qu'il recommence et qu'il n'arrête jamais ce qu'il voulait lui même entreprendre. Qu'elle le haïssait encore plus d'avoir fait une telle chose...
- Vous devrez vous retirer.
- Je le pense de même.
Mais il ne bougeait aucunement. Même son regard plongé dans le sien marquait le plaisir qu'il avait de rester à ses côtés. Comment en étaient ils arrivé à ce stade ? C'était tout bonnement impossible... Rien de cela n'était réelle. Elle rajouta en tentant d'éviter son intense regard tandis que leurs deux visage restaient toujours dangereusement des plus proches.
- Il ne s'est rien passé.
- Bien entendu.
Elle déglutie. C'était trop tard, tout était trop tard. Elle avait donné son premier baisé, ressentit le contacte d'étrangère lèvres sur les siennes et la puissante sensation de chaleur qui s'était immergée en elle. Elle ne pouvait faire comme si il ne s'était rien passé... Son coeur ne pouvait sûrement pas oublier une telle chose. Elle se sentait comme libérée... Comme si il avait l'espace d'un instant prit sur ses propres épaules tout l'étendu de son important fardeaux. Pourtant, était ce la fatigue, le noire presque totale, la nuit qui les avaient incité à autant se désirer ? Peut être... Elle ne pouvait en être certaine. Tout ce qu'elle savait c'était que l'instant présent lui demandait de se laisser emporter par cette tentation... Elle pouvait le recouvrer dans ses yeux : "Je vous désire."
Subitement, leur deux lèvres se rencontrèrent à nouveau avec violence. Le souffle haletant, elle apporta ses mains à son visage pour lui recommander de ne pas la quitter. Quand à lui il la prit par la taille et l'amena à elle. Le baisé devînt enflammée, il l'embrassai avec fougue alors qu'elle se laissait guider par cet aspect magnifique du "lâcher prise".
Une erreur... Une grande et regrettable erreur, ils le savaient. Mais lorsqu'elle essayait de se réanimer à la raison, il lui faisait oublier toute notion du bien ou du mal. Lorsque sa peau rencontrait la sienne et que ses lèvres se rattachait de même à sa délicate bouche. L'intégralité de son âme effaçait ses pensées qui lui recommandait d'y renoncer... Et part de petites chuchotements, son coeur s'enflammait :
- Pardonnez-moi... Je ne peux m'arrêter...
* *
En s'habillant dès le matin, Agnès cherchait à recouvrir son visage horrifié par une épaisse couche de poudre. Mais ses traits prouvant sa peur ne disparaissaient toujours pas... Ils étaient toujours présents et l'animait d'une crainte incomparable.
Elle sortit de ses appartements en marchant dans les longs couloirs du château. Tout alors lui parvenait... Les petits bruit dût aux incessants bavardages à la cour, parlant très certainement de la tragédie. Cette femme, qu'elle ne connaissait guère avait été tué. Et, sans le savoir véritablement, une part d'elle s'en sentait coupable. Probablement parce qu'elle l'avait vue, ce macchabée recouvert de sang, la première. Et qu'à part un simple crie... Elle avait été des plus impuissante. Elle était encore faible... Bon dieu... Si fragile.
Elle se dirigea ensuite dans les jardins centrales du palais. Les fleurs magnifiantes la rendit un moment plus heureuse. Les roses, de toutes les couleurs étaient bien les plus belles. Elle avait toujours aimée ces fleurs, elles étaient incontestablement ses préférés. Surtout les blanche d'ailleurs... Elle la représentait merveilleusement bien. Puisqu'une simple goutte rouge pouvait taché ces subtiles pétales à tout jamais... ineffaçable, inoubliable. Telle était la trace du diable en ce bas monde.
Elle se leva et fini par parvenir jusqu'au écurie. De ce faite, elle put apercevoir Thibault, le marquis. Elle reprit prudemment son souffle avant de venir le rejoindre près de sa magnifique jument. En caressant son doux poil noire, elle affirma en un fin sourire.
- Elle est magnifique.
Il lui rendit son geste. Il prenait soin de son cheval avec si beaucoup de passion. Cela l'attendrit. Le marquis n'avait que des bons côtés, que des aspects si positifs qu'elle ne pouvait s'empêcher de détester l'avis de son coeur. être amener à préféré le Duc... Alors qu'il était continuellement critiqué et désirer de tout le monde. De plus, il en jouait, elle le savait plus que quiconque. Cette soirée à lire avec ces bruits déroutants lui revenait en esprit. Telle était Louis... Et Thibault, un parfait époux honorable et gentil. Qui ne voudrai pas d'un tel homme ? N'était ce pas ce qu'elle avait toujours rêver ? Alors qu'elle était ce mur entre elle et lui ? Pourquoi instaurait elle une aussi grande façade, ne leur permettant pas de s'abandonner à de l'amour ou à de petits sentiments...
- Agnès... Puis je vous posez une simple question ?
- Oui, bien sur...
- Bien... Aimez-vous le Duc de Vendôme ?
Agnès se figea. Aimer était un grand mot mais cela n'enlevait en rien la question perturbante de Thibault. En effet, que ressentait elle pour le Duc ? Une attirance, c'était une certitude. Mais, à présent, elle effaçait cette vérité de son esprit. Dans deux semaines elle sera mariée au Marquis de Bourbon. Là était l'essentielle... Elle devra bannir cet homme de son coeur. Elle ne devra plus jamais le voir ou lui adresser la parole. Elle sera... Entièrement à Louis dans peu de temps. Elle n'avait pourtant jamais cru que cela serrai si dure à dire, ni même à faire... Après tout, le connaissait elle réellement ? Ce Duc qui lui avait prouver une grande attention et délicatesse en, disons, la sauvant... était ce bien celui dont elle... Elle...
Elle ferma les yeux et fit le vide dans ses pensées. Elle ne désirait plus qu'une chose : La protection. Et lui voir offrir une telle chose sera par ce mariage. Il s'agira de sa toute dernière chance... La survie de son coeur ou d'elle même ? Le choix était pourtant si évident...
- Non, vous vous méprenez. ( Elle cacha une once de chagrin qui aurait put se détériorer en sa voix. ) Je suis votre promise... Thibault. Et dans quelques jours, votre femme.
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"Telle une fleure, mon coeur se fane... Est-ce le bonheur disparut dût aux espoirs perdus ?"