Jeanne disparût peu à peu, laissant Agnès seule. Il lui suffisait de le savoir, cette tristesse en son amie pour la recouvrer dans sa demarche. Agnès restait impuissante, l'esprit divaguant dans un étrange sentiment de regret. Elle se sentait déchirée de toute part...
Elle se retourna, offrant son dos à Jeanne avant de marcher quelque instant en compagnie de sa propre personne. Elle s'avançait dans les bas fonds du jardins, sombres et envoutants. Mais encore une fois, les fleures et paysages restaient irréprochables... Cela l'apaisait tellement ! Elle se sentit éprise d'un bonheur inouït. Le vent l'habitait d'une respiration si fraiche et bénéfique en elle. Comment physiquement pouvait elle être si apaisée alors que dans son coeur... Dans son intérieur de multiples émotions et sentiments, elle restait mitigée.
Subitement un sensation étrange la saisit, comme si il faisait terriblement froid. Elle serra ses bras contre sa poitrine, tournant la tête vers la source de fraicheur enlaçant son corp tremblant. Mais elle fut aussitôt figée en apercevant une nuée noire enveloppée la fontaine près d'elle. Tel un nuage, une masse gazeuse emportée dès lors par le vent d'un noir profond et dangereux... Elle pût ensuite recouvrer la pierre en élancement d'eau, la statue d'une femme laissant s'écouler de son vase un liquide devenu noire.
Agnès s'approcha en frissons et curiosité, osant de leger pas jusqu'au bel et impréssionant objet. Elle posa délicatement ses genoux contre le sol, percevant une solitude dût à cette impression d'être coupée du monde. Et elle ne put rater le faite qu'elle n'ai vu personne dans ses alentours...
Elle avança son visage, y trouvant son reflet défiguré par le mouvement de l'eau. Un instant interminable marqua un silence où elle cherchait la composition même de l'étrange liquide. Sa couleur à vrai dire, l'hypnotisait... Et, dans le même sens la terrorisait.
Elle se força à quitter cette étrange substance, trouvant à la fois le silence et la solitude inquiétante. Mais quand elle s'exécuta afin de se relever, une force la fit recouvrer l'horreur.
Sa tête fut soudainement renversé dans le liquide noirâtre et épouvantable, telle une main la poussant dans le cauchemars absolu. Elle sentait sur le haut de son crâne, une prise dont les doigts de l'assassin inconnu venait se mêler à ses longs cheveux. Elle tenta une première fois de lutter mais la force de l'agresseur était des plus importante. Des bulles vinrent monter de sa bouche à la surface, marquant le faite qu'elle respirait encore malgré la violence de l'acte. Pourtant, ses mains tremblantes contre la paroi rocheuse, ses yeux l'amenant à devenir aveugle, son esprit plongé dans un néant profond...
Tout cela était dût à une rage et un intensif désire de tuer... Pourtant, le chemin ne s'arrêta point pour Agnès, elle traversait maintenant un flux d'images envahissant dés lors toutes ses pensées :
La première scène qui lui parvînt était une chambre dans un noire presque totale. Après elle put le voire, allongé sur son lit, le sommeille agité... La Duc de Vendôme paraissait luter contre une chose qu'elle ne réussisait à trouver. Mais bientôt elle eut les réponses à toutes ses questions perturbantes, le rêve de cet homme la gagna.
Une sensation de présence, une petite voix déformée par de nombreux teints différents. Ce qui amenait à une unique affirmation : Ils étaient bien plus. Elle frissona sous ce danger, percevant toujours autant l'acharnement du Duc en vue de cesser un tel cauchemar. Mais il en était piégé, tout comme elle l'était de même d'ailleurs.
Puis la voix en de fins chuhotements percuta Agnès, même si elle le percevait voué à Louis. Et pourtant, comme une évidence, elle s'en sentait irrévocablement mêlée. Pourquoi donc ? Elle ne saurai le dire...
Tue le et il n'arrivera rien à ta belle... Tue le et il n'arrivera rien à ta belle... Tue et il n'arrivera rien à ta belle...

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Agnès Sorel
Historical FictionEn l'an 1563, tandis que les guerres de religion éclatent et bouleversent le pays, Agnès Sorel, fille d'un riche peintre français et ami de la couronne se trouve en sûreté dans le palais royale. Les protestants et les catholiques cherchent le pouvoi...