En l'an 1563, tandis que les guerres de religion éclatent et bouleversent le pays, Agnès Sorel, fille d'un riche peintre français et ami de la couronne se trouve en sûreté dans le palais royale. Les protestants et les catholiques cherchent le pouvoi...
Elle ne faisait qu'écouter le vent, la nature qui lui offrait une vue sublime d'arbre déchaînés et feuilles perdues... Son souffle saccadé marquait pourtant bel et bien l'anxiété qui l'animait. Agnès ne parvenait pas à respirer correctement, elle se répétait sans cesse les paroles du Duc : "Vous devrez tuer la reine."
Car il savait tout, ils étaient liés, ils se sauvaient des griffes de l'enfer en lui même... Et elle ne pouvait refuser une telle chance de survivre. Mais de là à mettre fin à une vie, de ses propres mains, elle ne pourra bien entendu jamais. Non, elle avait vue ce qu'était la mort, elle l'avait ressenti comme ci on lui arrachait son âme... Elle ne pourrai décidément pas faire de même. Comment parviendra-t-elle à faire face à une telle situation ? Il y avait de quoi rencontrer la folie au bout du chemin. Et vivre ne valait plus la peine si c'était pour divaguer dans un esprit tordu et meurtri.
Elle s'arrêta de marcher dans les allés des jardins de château pour venir reprendre son souffle. Elle ne devait pas se laisser submerger par l'affolement qui paraissait désirer à tout prix la rendre folle. Pourtant... Elle avait peur. Elle voulait de tout son cœur retrouver le Duc et lui demander de s'enfuir, de tout laisser tomber. Elle ne désirait pas arracher une vie, mais entre ses mains, il s'agissait de la sienne et de celui dont elle vouait une grande passion. Soit elle, soit nous. Ainsi devait être les pensées d'Agnès...
Elle vît la lune former un arc de cercle majestueux, l'illuminant de doux rayons bleutés magnifiques. Elle resta ainsi, devant ce sublime spectacle. Et elle ne pouvait s'empêcher de croire en son destin, même si il réunissait d'aussi grands doutes et dangers. Parce que tant qu'elle était auprès de lui, elle saura recouvrer la raison, ce qui la poussait à devoir faire de tels actes. Oui, elle ne sera point pointée du doigts, Dieu saura la pardonner n'est ce pas ? Mais elle, réussira-t-elle à ne plus culpabiliser d'une si importante horreur qu'elle devra effectuer dans peu de temps ? Demain matin... Elle devra le rejoindre. Si elle s'y rendait, elle présentera son accord. Et enfin, elle découvrira ce qu'est "le devoir".
Face à la magie des cieux en cette nuit pesante, elle se sentait prête. Au fond de son cœur, elle ne pouvait renoncer à certaine chose. Peut être le fait de mourir... Ou alors de l'abandonner. De ce fait, elle sentit une sensation envelopper son cœur, venir le réchauffer agréablement. Cette fois-ci elle avait trouvé le sentiment qu'est d'être apaisée. Elle ne tournera jamais le dos à cet homme qui avait créé en elle, des émotions vives et fortes incompréhensibles. Le Duc était la clés de ces moments qu'elle chérissait tant. Elle ne pouvait oublier...
Tout à coup, alors qu'Agnès releva la tête avec un fin sourire, elle aperçus au loin Thibault. Il était à quelques mètres d'elle, la fixant intensément. Son visage effaça instinctivement toute once de bonheur, comme si recouvrer le marquis était dédié à la tristesse. Elle se haïssait de réagir ainsi... Car la personne qui se présentait face à elle, n'était autre qu'un allié. Pourquoi le voyait-elle toujours en tant qu'ennemie, en tant que futur époux dont elle ne pouvait vouer autant d'amour qu'il semblait porter pour elle ?
- Demain, je partirai Agnès.
Elle se contenta d'hocher la tête, trouvant à son cœur une amertume douloureuse. Au fond, elle appréciait Thibault. Elle avait failli à sa vie en tant qu'épouse ces sept derniers jours. Elle aurait aimé pouvoir lui offrir plus qu'un simple sourire, qu'un unique regard dont il se contentait toujours... Ce n'était pas normale, il devait la haïr et pourtant, il était là, devant elle avec ce regard amoureux si attendrissant. Elle aurai dut le regarder ainsi, lui présenter un cœur pure sans autres attentions qu'était de l'aimer à tout jamais...
- Mais vous ne viendrez point pour moi, n'est ce pas ?
Sa voix était glaciale, laissant à Agnès le droit de parcourir l'étendu de sa mélancolie. Elle voulait à ce moment précis, tout recommencer, ou quand bien même, disparaître. Pour qu'elle raison avait-elle donc autant fissuré le cœur de cet homme si honorable, généreux et admirable ? Tout cela pour se perdre en ne sachant ses véritables sentiments à l'égare du Duc. Elle était tout simplement si pathétique... Si horrible.
Elle ne put résister un instant de plus, elle se précipita à l'encontre de Thibault pour ensuite le prendre dans ses bras. Peu convenable pour une femme de la coure, si quelqu'un avait été là, elle aurait été sûr des représailles de plusieurs duchesse à son insu. Mais elle oubliait ces futiles règles... Elle avait mal pour lui, tout autant qu'elle souffrait de ne pouvoir aimer librement le Duc.
Puis tout s'effondra... Qu'avait elle dit en pensée, qu'avait elle avoué ? Ses bras quittèrent le cou du marquis alors que celui-ci la fit reculer convenablement. Il la fixait comme pour dire qu'il ne pouvait accepter un aussi grand mensonge qu'est de l'affection pour sa personne. Et finit par répéter à voix haute ce qui était la dure et stricte vérité à ses yeux ...
- Vous l'aimez, depuis le premier jour vous n'avez cessé d'accroître vos sentiments à son égard. ( les lèvres d'Agnès se mirent à trembler. ) Vous pourrez tout donner pour lui, et j'ai eu tord de croire qu'un jour, vous pourriez m'aimer tout autant que je le puisse. ( Il vînt caresser affectueusement la joue de la belle, sa peau froide rencontrant les quelques gouttes en larme de celle ci. ) Je suis ici pour vous demander un accord de la plus haute importance... ( Elle se mit à déglutir, le cœur serré... ) Agnès, permettez-moi de vous offrir l'unique destin que je puisse créer pour vous... Accepter votre beauté, votre grâce, tous ce qui vous caractérise est dût à une présence et un destin royale. Vous êtes fait pour les belles parures, pour la richesse et le pouvoir. Vous ne pouvez vous marier avec un homme que vous n'aimez et qui ne peux, qu'à son insu, vous faire parvenir à un simple rang de marquise. Vous méritez si beaucoup, à la fois sur un trône que par la couronne de la vie, du peuple, de l'empire... Je ne peux vous dédier, par ma propre personne en mariage tout ce dont vous êtes faite. Et Dieu, ho seigneur, que j'aimerai ! Mais malheureusement, seul moi ai découvert tout l'étendu de votre merveilleux destin. Seul moi sais ce qui vous attend... Car dès maintenant, je vous connais, j'ai appris ce que vous ne sachez vous même point, j'ai vu qui vous étiez réellement... Et alors, tous vos secrets encore cachés, m'ont paru si proches en cette période même. Il ne s'agit que de temps, que de petites heures, ou infimes jours avant que la vérité ne bouleverse la royauté... Un jour, vous trouverez vos réponses... Et alors, j'aurai été heureux d'avoir pu ainsi vous aider. ..
Agnès tremblait de tout son être, son regard à la fois triste et horrifié cherchait l'irréelle dans de tels affirmations. Elle ne put que balbutier, les yeux emplit de larme.
- Mais que dite vous... Que... Où voulez-vous en venir ?
Le marquis lui sourit mais une triste facette percutait avec atrocité le cœur meurtri d'Agnès. Il était si mélancolique et pourtant sûr de lui... Que voulait-il ? Qu'allait-il donc faire qui puisse le rendre si bouleversé ? Elle avait peur... Et sa main accrochée aux vêtements de Thibault marquait son désire de ne pas le quitter. Pas ainsi, pas avec une telle certitude... Il restait quelqu'un d'important pour elle, elle ne voulait pas... Elle ne... Elle...
- Agnès, afin que tout soit plus simple et puisse vous mener vers le chemin que Dieu à tracé pour vous. Accepter durant la guerre... Que je vous offre votre liberté... En ma mort.
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Coucou !
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Dans tous les cas... Quel est donc le destin d'Agnès Sorel ? Qu'arrivera-t-il à Thibault ?
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- Je sauverai ton destin pour préserver ton bonheur -