Chapitre 5-Agnès Sorel

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Un frisson parcouru Agnès... Durant son sommeille, elle le sentit, ce profond mal être, comme si quelqu'un lui voulait du mal. Elle se réveilla en sursaut, son livre en main tandis qu'elle s'était soudainement endormit.

Puis tout devînt terrifiant. Aussi bien le silence que le noir absolu d'une nuit intense.

Elle sortit de son lit avec une nette lourdeur dans son corps. Ses pieds se mirent à trembler d'eux même alors que sa respiration haletante lui valût un terrible souffle...

Que ce passait-il ? Pourquoi cette dangereuse impression d'être épiée, fixée ?

Elle se leva, essayant de ne pas flancher tant ses jambes restaient flageolantes. Elle titubait en s'aidant du mur afin de se retrouver face à sa grande fenêtre. Elle l'ouvrit avec un important effort pour, ensuite, se retrouver animée d'un vent frai. Elle se précipita dans un dehors libérateur, reprenant sa respiration comme elle le pouvait. Mais son esprit affluait de questions, de chuchotements et de chansons si épouvantables !

Elle ferma un instant ses yeux et réussit à se calmer. Elle ne devait pas penser aux massacres, ni même aux batailles... Rien de ces horribles souvenirs ne devaient une fois de plus la submerger. Elle en avait bien trop souffert. Cependant, lorsqu'elle décida de poser son regard dans la cour de sa majesté... La peur la ressaisit aussitôt.

Un... Corps. Un cadavre sur le parterre blanc taché de rouge. Une femme était morte et lorsqu'elle prit une bougie, la scène fut éclairé de toute son horreur. Elle refréna un vomissement...

Aucune illusion, aucun cauchemars... Agnès se mit à crier de toute ses forces avant de s'évanouir et de ne plus rien voir, comprendre ou même entendre si ce n'est encore et encore... Cet appel à la mort.

* *

Louis avait si bien aimé cette nuit torride en compagnie d'une femme de chambre. Passant dans l'un de ses appartements, les draps en main et le regard innocent... Il n'en avait fait qu'une bouché tandis que maintenant seul, son sommeille était des plus paisible. Il se le disait : La vie à la cour lui allait si bien.

Quand subitement, il entendit un certain crie. Il sursauta tout en se précipitant vers son épée déposé au pied de sa cheminer. La lumière en main, il éclaira tous les recoins de la pièce pour ne remarquer aucun individu... Il était bel et bien seul dans sa chambre à une heure si tardive.

Et pourtant, il n'avait pas rêver... Ce crie avait bel et bien été réelle. Il l'avait submergé d'un frissons si habituelle, qu'il connaissait malheureusement bien trop. Ce bruit, ce son que produisait toute personne était incontestablement la source d'une peur extrême. Et il le ressentait... Quelque chose se passait à côté de ses propres appartements.

Il ouvrit sa fenêtre et en sortit en brandissant son arme de fortune. Il dirigea sa bougie au niveau du balcon pour apercevoir la cause de l'épouvante... Tout près se trouvait une morte. Il en avait vu dans sa vie mais cette fois-ci, quelque chose clochait... Une sécurité dans le châteaux n'est ce pas ? Tout était faux ! Comment était ce possible ? Dans le palais même de sa majesté... Quelle affreuse offance. Les croyants étaient prêts à tout pour reprendre leur droit en tant qu'ultime et unique religion ? Ils ne cherchaient même plus l'aide de la seigneurie... Mais leur prouvait actuellement leur grand pouvoir ? En rien cela n'apportait de la bénédiction aux nobles. Le danger... était partout.

Il décida après une courte prière de regarder l'autre côté du balcon. Il entendait un infime souffle, quelqu'un était là mais paraissait en mauvais état. Il fit quelques pas pour se retrouver née à née avec la jeune fille qu'il désirait en ce temps. Il ne savait ni son nom, ni même le faite qu'elle puisse coucher à côté de sa propre chambre.

Agnès SorelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant