Chapitre 3-Agnès Sorel

160 13 2
                                    

Son coeur dansait en elle, son rythme haletant lui valait un épuisant vertige. Mais que lui arrivait il ? Il lui avait suffie d'un simple regard porté sur cet homme, ce Duc séduisant et à la beauté agressive. Elle avait le souffle coupé, l'esprit désorienté et la fâcheuse impression... De voler.

Elle couru vers ses appartements en titubant, tenant maladroitement sa longue robe blanche. Elle ouvrit sa porte mais entendit toujours le bruits assourdissant du dehors. Le temps pour elle de tourner la tête et d'y apercevoir sa fenêtre... Elle ne put s'empêcher de s'avancer délicatement jusqu'à elle et de prendre calmement sa poignée pour la serrer dans ses mains tremblantes. De l'aire lui parvînt au visage, ses cheveux volant par le vent fort du midi. Elle fit quelques pas jusqu'au balcon, posant avec élégance ses mains sur la pierre humide et laissant une certaine liberté à son regard.

Elle allait l'apercevoir une seconde fois, se rendre compte que tout cela n'était qu'une mauvaise illusion. Il n'était pas l'homme qu'elle désirait... Le marquis lui suffisait, elle l'avait assuré à Jeanne. Puis il la fixait avec si beaucoup d'affection, elle ne pouvait ressentir ses sensations à l'instant que pour un homme commun à lui. Et non pour un Duc arrogant aimant prouver sa richesses et ses conquêtes de chevalier vaillant ! Il ne lui restait plus qu'à le fixer, seulement quelques instants suffiront... Elle se rendra compte que son coeur est vide, qu'il n'est qu'une personne parmi tant d'autre. Ses jambes resteront merveilleusement droites, son expression du visage sera placide et toute ses pensées n'appartiendront qu'au sublime marquis de Bourbon.

Ses yeux ne cherchèrent qu'un court instant avant de le trouver... Il brillait, scintillait tel un cadeau de Dieu. On ne voyait que lui, supérieur au roi par sa beauté, par sa prestance et sa extraordinaire nature guerrière. Elle ne put le quitter des yeux et ce qui se jouait manifestement dans son coeur... Elle ne pouvait le comprendre. Musiciens en tambours, pourquoi frappaient ils si fort dans sa poitrine ? Devenant de plus en plus intense, accélérant la cadence sans que tout son corps ne puisse le suivre correctement... D'un côté, elle avait mal et de l'autre... Elle y percevait étrangement une grande joie.

Le temps passait si lentement, tout son être paraissait figé dans l'actuel et ravissant moment. Elle ne respirait plus, ne pensait plus, n'entendait plus... Seule sa vue persistait à survivre. C'en était digne d'un néant... Jusqu'à ce que le regard du Duc ne rencontre le sien.

                                                                          * *

Louis fut accueillit comme il se devait, salué par sa majesté, adoré des femmes de la coure... Tout ce qu'il percevait comme un regroupement immonde de noblesse fainéante et séduction habituelle. Il aurait dut en trouver des avantages plaisants... Mais comme toujours, les agissements des riches à la cour n'avaient pas changé. Il était tel un héros raccordé en prince, venant avec passion rechercher sa belle et future épouse. Néanmoins, paraître au conseil privé de sa majesté était son unique raison de voyage. Et insinué un désire de mariage lui avait permit d'y accédé avec facilité. Se rapprocher de sa majesté représentait toujours une chance unique et bénéfique à tout bon combattant catholique. Lui qui avait stoppé des massacres sanglants dans l'ouest du royaume, entre catholiques et protestants... Il y avait vu d'innombrable horreur, tout ce qui était possible d'exister. Malheureusement, il ne le savait que trop bien... Cela ne faisait que de commencer.

Mais penser à ses terribles batailles lui valait un retard sur quelques discussions engagée avec la gante féminine. Il ne put respirer un simple instant après les salue au roi qu'une multitudes de femmes accoururent vers lui. Toutes prenant soin de se présenter avec une stratégie dangereusement toxiques qu'est de relever la poitrine et s'accrocher à lui. Il fut pour ainsi dire, entouré d'âme sensible et soit disant : " Mon Duc... Nous sommes bien fragile. "

Il se contenta de n'y porter aucunes attention, ne souriant à peine à leur fameuse blagues françaises, ne répondant simplement que pour dire "merci". Il restait des plus poli, cela valait de soit... Même si cette douloureuse situation avait le don de l'agacé très fortement. Il aimait les femmes, c'était certain ! Mais dans son lit, pas en baratins... Et à présent, il lui semblait qu'elles parlaient bien trop.

Le temps lui parût si long qu'il leva les yeux aux ciel. Peut être allaient elles se rendre compte, par ce geste, de son déplaisir. Mais s'en fut un triste échec... Jusqu'à ce que son regard se baissa progressivement, rencontrant entre temps, une jeune femme sur son balcon.

Elle était vêtue d'une robe blanche près de son corps sculpté magnifiquement bien. Ses cheveux laissaient paraître son cou, là où une peau des plus délicate l'appelait à y laisser un tendre baisé. Il y perçut ensuite d'exquis frissons, ses doigts se resserrant sur la pierre lisse et mouillée du balcon. Elle entrouvrit ses lèvres pour dégager un infime souffle... Il crût le sentir lui caresser précieusement le visage. Tout autour de lui était comme immobilisé, glacé, inerte... Où alors partageait il cela avec elle ? Il se mit à sourire... Il avait trouvé son petit lapin, l'innocent animale perdu en chemin. Et tel un grand méchant loup, il ne l'épargnerait pas... Sa prochaine cible était cette sublime femme.

" La chasse est ouverte, ma belle..." 

The false story : Dans mon histoire, comme je vous l'ai dit, des choses étaient vrai et d'autre non

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

The false story : Dans mon histoire, comme je vous l'ai dit, des choses étaient vrai et d'autre non... En effet, Agnés Sorel à bien existé et à même été la toute première maîtresse d'un roi dans l'histoire ( Charles 7 ). Elle était aussi surnommée "Dame de beauté" en vue de sa grande beauté. Néanmoins elle fut née en 1422 ce qui est très lointain de l'époque actuelle du récit. Je me suis donc inspirée de son image de belle "favorite du roi" pour la convertir en fille unique d'un grand peintre. 

Agnès SorelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant