Cette partie a été réécrite
Je suis allongée sur mon lit, à ne rien faire. Ce que m'a dit Amalia me trotte dans la tête, depuis hier je ne fais rien. Je pense juste. Je ne peux pas aimer. Je ne peux pas, et j'en ai pas le droit. C'est impossible.
Exactement. Impossible.
Mais si il y avait une chance, même infime, pour que mon cœur batte comme un humain normal ? Non, de toute façon ma vie serait pire qu'avant. Surtout qu'on parle du Caporal-Chef Livaï. Le Livaï. Et puis, il y a Petra, et sûrement d'autres filles. Je ne peux pas lui faire ça à elle.
On s'en fout. Bouffe-la !
– Oh la ferme toi !, crié-je, sans le vouloir.
Cette réaction stupide me rappelle la mienne, hier, quand j'ai gueulé que j'aimais Livaï et que jamais je ne pourrais le bouffer. Mais c'est impossible ! J'ai du virer Amalia de ma chambre, et depuis, je n'en suis plus ressortie. Mais en même temps, bouffer la rouquine n'est pas quelque chose de désagréable... Elle m'énerve avec son putain de sourire, et puis elle est toujours avec Livaï et... Oh, non, non, non !
Tu es jalouse. Mais au moins ta colère pourra nous pousser à manger enfin quelque chose de bon !
Je soupire. Je m'emmerde quand même, faut que je trouve quelque chose à faire et vite. J'ai besoin de me vider la tête. Je me lève, doucement en grognant et me dirige vers ma salle d'eau. J'ai vraiment faim, et ça ne s'arrange pas... Il va me falloir plus qu'une pomme.
Je rentre ensuite dans la pièce, me déshabille et fait couler de l'eau. Je me détends, mais me dépêche pour éviter de réfléchir encore sur une chose impensable. Une fois mon action terminée, je me sèche et m'habille en faisant attention à ne pas me regarder dans le miroir. Un jour, la marque de la S.R.D disparaîtra. Je trouverai un moyen, pour ça. Sortie, j'attrape et enfile mes vêtements. Je boutonne mon dernier bouton de ma chemise et descends. Il y a toujours quelques habitués du matin. Je salut Joe, ainsi que Maria, sa femme. Cette dernière est infirmière, pour les villageois. Elle soigne aussi les soldats, quand il y a besoin, et elle aide aussi le médecin de son centre. Elle est douée, et belle aussi. J'aime beaucoup ses cheveux noirs, même si elle les laisse en chignon. Ses yeux sont marrons, et elle a quelques rougeurs naturelles aux joues. Ce que j'aime particulièrement chez elle, c'est son sourire. Elle sourit tout le temps, même si la situation ne le permet pas. Elle est si gentille et généreuse, douce et calme. Amalia a véritablement de la chance de l'avoir comme mère.
Si seulement ma mère était comme ça... Si seulement je l'avais connue.
Je secoue la tête et sors de l'auberge. Il me faut des armes, même si Zackley me l'a interdit. Je ne peux pas rester éternellement dans ce bar, à attendre ma mort ! Je convaincrai le grand Général de me laisser chasser du Titan. Après tout, c'est ma mission non ?Et il sait très bien de quoi je suis capable. Il connait mes capacités. Il sait que je peux les anéantir. Ces putains de Titans.
Je marche en ville, tranquillement. Autrefois, je souriais aux passants, mais les temps ont changés. Je suis Le Monstre à ne pas approcher, celle qui pourrait vous bouffer à tout moment, celle qui a les yeux du diable, celle ayant du sang de Titan dans les veines, du sang de monstre. Allez tous vous faire voir. Bande de putain d'humains. J'arrive devant la façade d'un bâtiment assez vieux. Il est grand, et Andrew Forgeron est inscrit sur une plaque en fer. La porte est en bois, et une grande vitrine affiche plusieurs outils, pour bricoler ou pour l'agriculture, il y a aussi quelques armes. Je rentre. Une sonnette indique ma présence, et un homme, brun, avec une barbe de trois jours, le teint bronzé, quelque peu marqué par de la cendre ou autre s'approche de moi avec un grand sourire. Il est grand, baraqué et ses yeux sont marrons également.
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Monster - | Shingeki No Kyojin | - TOME 1 | TERMINÉ
Fanfiction« Tu ne me le diras sans doute jamais. Mais moi je vais te le dire. Je t'aime. Depuis longtemps, non en fait depuis que je t'ai vu, je t'aime. Je ne savais pas que ce sentiment pouvait être éprouvé par quelqu'un comme moi. Un monstre comme moi... ...