Chapitre 14 : Balade à cheval

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Je m'accroche tant bien que mal à Yume, qui galope vers la ville. Livaï essaye quand à lui de l'arrêter, sans succès.


– Merde., grogne-t-il.

– Livaï on fait quoi !?

– C'est ton cheval crétine ! Fais quelque chose non ?

– Je t'ai quand même supplié de m'aider alors tu vas le faire !

– C'est vrai ça., ricane-t-il, Mais non.


Je soupire. Comment je peux l'arrêter ?  Tout à coup, une idée me vient. J'attrape les rênes que Livaï tenait, effleurant ses mains et rougissant au passage, et je les tire le plus fort possible. Yume ralentit mais continu tout de même sa course. Il ne me reste plus qu'une chose à faire. Je m'avance alors, et me penche pour atteindre la tête de mon cheval, effrayé. Je passe mes mains sur son cou, hésitante.


– Passe les rênes gamine., ordonne Livaï.

– Prends-les toi-même.


À ma grande surprise, il ne rajoute rien et passe ses mains sur ma taille, pour attraper les rênes.

Putain... Ses mains. Sur ma taille. Elles sont chaudes, moi qui pensait que tout chez lui était froid. Et puis, je n'avais pas fais attention avant mais son odeur est assez spéciale. C'est un mélange entre plusieurs fleurs, mais avec une odeur bien à lui, et je dois dire qu'il sent terriblement bon. Ce n'est pas la même odeur que lorsque ma faim me poussait à lui sauter dessus pour le dévorer. Qu'est-ce que je dis là ? Je divague, ce n'est pas possible ! Je ne peux pas penser une telle chose de lui, on dirait que je... Fantasme sur le Nain. Livaï me sort brusquement de mes pensées en attrapant les rênes. Mais comme je ne bouge pas, pour tenter de calmer Yume, ses mains restent près de ma taille, mais tiennent fermement les rênes. Je prends une grande inspiration et fais abstraction de tout pour me lancer. C'est ma dernière chance :


– Yume ? Yume s'il te plait calme-toi... Tu n'as rien à craindre, personne ne te feras de mal, je suis là tu sais ?

– Tu parles à ton cheval maintenant ?

– Ferme-la ! (je caresse le cou de mon cheval)... Yume s'il te plait, calme toi... Aller mon beau, ralentit. Tu n'as rien à craindre, et puis si tu n'aimes vraiment pas que je te monte, j'arrêterais ! Tu sais... (je souris légèrement) Ta mère, elle était très douée à la course, et tu tiens ça d'elle. Aller Yume calme ! S'il te plait.


Je continue mes caresses, et Yume ralentit. Ça marche ! Putain ça marche vraiment !


– C'est ça oui ! Continu !

– On a pas le temps, il arrive, et y'a des enfants devant.


Je regarde en face de moi. Il a raison, encore. Des enfants jouent, alors qu'ils sont sur la trajectoires de Yume. Livaï n'attend pas mon autorisation, et tire encore une fois sur les rênes. Cette fois-ci, Yume s'arrête et se remet à cabrer. Puis, une fois sur ses quatre pattes, il reste vraiment paniqué, mais au moins ne galope plus. Je me remets alors droite, et soupire longuement. Enfin. Je caresse ensuite Yume, et Livaï tire à gauche sur les rênes. Yume, tourne à gauche pour prendre la direction opposée. Décidément, tout le monde ne peut que lui obéir...

Monster - | Shingeki No Kyojin | - TOME 1 | TERMINÉOù les histoires vivent. Découvrez maintenant