Chapitre 14

28 5 0
                                    

Aujourd'hui, je retourne à l'école après ma journée relaxe à la maison. J'ai un peu peur de ce qui va arriver, mais je dois me montrer forte. Ouais, mais tout le monde le sait que tu es faible et que tu es grosse la conne. Putain, de conscience que je déteste. Toujours là pour me remonter le moral à sa manière. C'est le son de mon cadran qui me réveiller et je dois dire que j'ai eu une bonne nuit de sommeil malgré mes côtes cassées. Je descends au rez-de-chaussée pour aller prendre mon petit déjeuner et dire bonjour à ma soeur.

Une fois les salutations de bon matin fait et mon petit déjeuner manger, je dis bonne journée à ma soeur qui part à l'école et vais me préparer dans ma chambre. Il me reste 1 heure avant que mon bus arrive, alors j'ai beaucoup de temps. Je décide de mettre un jeans bleu foncé avec un polar gris pâle simple. J'essaie de paraître un minimum acceptable pour aller à l'école. Je m'attache également les cheveux en une queue de cheval.

8h25. Je suis prête à partir, mais je dois attendre un peu, car le bus arrive seulement à 8h35, donc je pars seulement cinq minutes avant.

Arrivé à l'école, deviné qui je vois qui m'attend ? Et oui, vous l'aurai deviné, c'est David et sa bande, mais Ethan n'est pas là. C'est génial qu'ils m'attendent, noter le sarcasme dans ma tête.

-Dit donc, tu as pris du poids la conne ? rie Benjamins en me regardant et en frappant l'épaule de Thomas pour lui montrer mon ventre ainsi que mes bras.

Tu vois je te l'avais dit que tu étais grosse connasse. Si tu m'avais écoutée se matin tu ne te serais pas fait traiter de grosse. J'aurais peut-être dû écouter ma conscience quand elle m'a dit que j'étais grosse se matin... Elle a raison, je dois perde du poids. C'est vrai que j'ai pris plusieurs kilos depuis quelque temps. Les méchancetés que David me disait me rendait triste alors c'est vrai que je me suis un peu mise à manger mes émotions et que j'ai arrêté le sport.

-Alors, le petit congé de hier ne veux pas dire qu'on arrête. On était très déçus de ne pas te voir hier, dit David avec son air faussement triste.

-Moi, j'étais plutôt contente de pas vous voir...dis-je bas, mais pas assez faut croire, car David a entendu.

-Je croix que je n'ai pas bien compris. Tu as dit que tu étais contente de pas nous voir ? dit-David en se rapprochant de moi les dents serrer. Thomas et Benjamins restent derrière et observe la scène. Juste au moment où j'allais parler, la cloche sonne. Sauver par la cloche encore! Merci la cloche!

-Ce n'est pas parce que la cloche sonne que la conversation est finie, dit David toujours les dents serrer.

Je ne réponds rien et prend mes choses dans mon casier pour ensuite courir jusqu'à mon cours. Je veux m'éloigner de lui pour l'instant. Les deux garçons derrière lui m'avaient lancé un regard noir juste avant de suivre David à son casier. À ce moment-là, j'avais trouver comme seul moyen de «défense», baisser la tête.

Arrivé dans mon cours de Français, je m'assois à ma place. J'attends que la deuxième cloche sonne et que l'enseignante commence son cours. David est assis à côté de moi en Français, alors j'ai beaucoup de chance. En plus je crois qu'Ethan n'est pas là aujourd'hui. Je ne l'ai toujours pas vue, c'est assez bizarre. Il ne m'a pas non plus envoyé de message. Je vais lui écrire après le cours pour connaître la raison de son absence, car ça m'inquiète de ne pas savoir où il est.

-Hey, la grosse ? chuchote David à côté de moi.

Je me retourne vers lui, mais ne répond pas pour autant. De toute façon, que je répond ou non il va quand même continuer à me parler.

-Tu devrais faire attention pour pas briser ta chaise, car elle a de la difficulté à te supporter vu que tu es trop grosse. Elle n'arrête pas de grincer à chaque fois que tu bouges. Puis, il part à rire.

-Monsieur Fortin, je peux savoir ce qu'il y a de si drôle pour que vous vous ramassiez par terre ? demande mon professeur de français en le regardant sévèrement.

Je n'avais pas remarqué, mais tellement qu'il riait, il était rendu par terre. Je pouvais même apercevoir des larmes au coin de ses yeux.

-Je...Je suis...Je suis désolé...mais...mais c'est l'autre qui m'a fait rire, dit-il avec difficulté parce qu'il riait en me regardant.

L'enseignante me regarde et me demande qu'est-ce que j'ai fait. Tous les élèves se sont alors retournés vers moi. J'avoue je me sens un peu intimider devant tout ces regards.

-Rien madame, c'est lui qui me parlait, dis-je en relevant la tête et en gardant la tête vers mon professeur pour ne pas regarder David.

-Bon, c'est ok pour cette fois, dit-elle.

Ouf, je l'ai bien échappée celle-là, mais je vais surement aller voir l'enseignante pour lui demander de me changer de place.


À suivre...

Pourquoi Moi.. ? (EN RÉÉCRITURE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant