Chapitre 10 ✔️

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Arrivez à l'hôpital, ils m'amenèrent dans la salle d'attente pour faire mon plâtre. J'étais en fauteuil roulant et une infirmière était à mes côtés. Elle était très gentille et ne me posait pas trop de questions sur la situation. La seule chose qu'elle m'avait demandée s'était comment cela était arrivé. Tout ce que j'avais répondu c'était qu'on m'avait frappé et que l'autre avait été sévèrement puni.

15 minutes après mon arrivée, mon plâtre était fait, alors la même infirmière que tout à l'heure me transporta dans une chambre pour que je puisse me reposer. Elle me mentionna qu'un médecin passera bientôt pour m'amener passer un scan pour voir si j'avais bien une côte de cassée. J'acquiesçai et la remercia, puis elle sortit de ma chambre.

Ma tête baissa pour regarder mon bras qui me faisait atrocement mal, mais en repensant à ce que David m'avait dit, la douleur s'estompa tranquillement et les larmes me remontèrent aux yeux.

Le docteur arriva et se présenta à moi. Par la suite il me conduit jusqu'à la salle du scanneur. Il me posa quelques questions et en 20 minutes j'étais revenu à ma chambre.

Cela faisait environ 30 minutes que j'étais revenu dans la chambre que j'occupai. Je n'avais pas vraiment pris le temps de regarder ce qui m'entourait, car je repensai aux événements qui s'était passés à l'école et à la réaction que me mère allait avoir en me voyant. Je fus sorti de mes pensées par quelqu'un qui cogna à ma porte.

-Entrer ! dis-je à la personne qui avait cogné.

Ma mère entra. Je savais tout de suite que j'avais droit à l'interrogatoire. Ma mère était très protectrice envers moi et elle voulait mon bien, mais parfois elle en faisait vraiment trop. Elle était aussi très insistante quelquefois et elle voulait absolument que tout aille bien dans mes études.

Pour elle, l'école était presque sacrée. Je croyais bien que si je ne me rendais pas à l'université, elle allait me mettre dehors, alors j'essayais d'avoir de bonne note et de rester concentré en classe. Mes grands-parents n'étaient pas les plus fortunés et les plus éduqués alors, ma mère n'avait pas pu faire les études qu'elle voulait. C'est pourquoi elle tenait à ce que j'aille à l'université afin d'avoir un bon travail, car elle travailler souvent plus 40 heures semaine.

-Oh ma puce ! Qu'est qui c'est passer ? L'école m'a appelé pour dire que tu étais à l'hôpital, ils ne m'ont pas dit la raison, dit-elle inquiète tout en s'approchant de moi.

Je pouvais facilement voir son inquiétude à travers ses grands yeux bleus comme les miens. Son visage semblait triste en me voyant, mais j'étais incapable de savoir à quoi elle pensait en ce moment précis. Tout ce que je trouvai à réponde c'était : «Ce n'est rien maman t'inquiète pas, mentis-je ». Je lui faisais un faux sourire et elle me le rendit avec quelque difficulté. Je ne voulais pas l'inquiéter plus qu'il ne le fallait.

Lorsque je lui avais répondu, elle regardait dans le vide comme si le temps s'était arrêté. Puis, elle sortit de sa transe en me posant LA question à laquelle je ne voulais pas répondre.

-Tu t'es fait quoi ? demanda-t-elle encore inquiète.


Sans autre option, je lui répondis d'une petite voix ce que le médecin m'avait dit, c'est-à-dire un bras casser et une côte. Je restai brève, car je ne voulais pas mentionner tous les détails.

-Oh mon bébé...Ça va bien aller d'accord.

J'essayais de lui envoyer un sourire réconfortant, cela fonctionna, et elle me sourit en retour. J'avais de la chance que ma mère ne sache pas trop me déchiffrer, car je ne voulais absolument pas qu'elle me pose des questions. Je ne tenais pas non plus à lui avouer ce qui se passait à l'école. Quelques minutes plus tard, on cogna encore à la porte.

-Entrez, criais-je.

Ethan entra avec un air un peu gêner. Il était toujours là lui !? Je ne savais pas trop ce qu'il faisait là ni ce qu'il voulait exactement, mais depuis l'autre soir sur Facebook il était drôlement «gentil» avec moi. Pour une fois depuis bien longtemps j'avais l'impression d'avoir un ami. Je n'étais plus complètement seul.

-Bonjour madame Smith, Salut Samantha, dit-il gêner en refermant la porte derrière lui.

-Salut Ethan, répondis-je.

Pourquoi Moi.. ? (EN RÉÉCRITURE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant