Le Roman de Mikina Uchiwa

Chapitre 16 : Mission dangereuse

Comme prévu, nous rejoignons notre sensei à l'entrée du village. À présent, nous nous mettons en route. Je me demande quel genre de mission nous attend. Pour être sincère, moi aussi j'aimerai qu'il y ai plus d'action dans nos missions. J'étais à la fois excité et anxieuse. Elle nous précisa que le chemin sera un peu long. Je lâcha un soupir. Je déteste les trajets surtout lorsqu'ils sont long. Je regardais mes jambes.
<< Mes pauvres jambes, ils vont pas supporter! gémis-je.
- Arrête de te plaindre et bouge un peu, répliqua Ryosei.
- Parle pour toi... rétorquais-je-je
Au bout de deux heures de marche nous nous arrêtons pour nous hydrater à côté d'une source. Je sorti un paquet de chips aux algues de mon sac à dos. Je pourrai en manger plus de trois paquets tellement je les apprécies.
J'en ai marre de marcher. Je suis épuisé. J'espère qu'on arrive bientôt. Pourquoi notre sensei a t-elle chercher une mission situé au fin fond de la planète ? BAAM ! POOUF ! Je sursauta et me retourna. Ryosei était tombé par terre. Je secoua désespérément la tête en croisant mes bras.
- Putain de branche !
Je regarda autour de lui et il n'y avait pas de branche.
- Tu veux dire putain de racine plutôt, lui dis-je en pointant la racine derrière lui.
- Il ne sait même pas faire la différence entre une branche et une racine, fit remarquer Arisa.
J'aidais le pauvre garçon à se relever.
- J'en ai plus qu'assez de marcher !
- Ah bah tient ! Toi aussi tu râles ! lui précisais-je en relevant mon sourcil droit, c'était pas toi qui me disait qu--
- C'est bon, arrêter de gémir, coupa Natsumi sensei.
Elle pointa son doigt vers un village situé à quatre kilomètres que nous n'avions même pas remarquer.
- Nous y sommes.

Le village était situé au milieu d'une vaste forêt. Cependant il était bien caché et restait quand même petit. Après avoir traversé l'allée centrale de ce village, nous traversons une petite allée obscure pour nous trouver devant une porte. Un vieillard ouvrit soudainement la porte et nous invita à entrée. Sa maison était assez petite et l'air était humide. On étouffait un peu. Le mobilier était pauvre et tout était fait en bois qui était abîmé. Pour être sincère, j'avais la chair de poule. Il y avait comme une ambiance lugubre, mystérieuse voir meme glauque. Je frissonna. À chaque pas, le plancher grinçait. Le vieille homme nous invita à prendre place dans son salon. Nous nous installons alors sur les chaises de la table à manger.
- Merci d'avoir répondu à mon appel, commença-t-il.
Il joignit ses mains sur la table et pris un air sérieux.
- Je sais bien que le chemin à été long pour parvenir jusqu'à mon village mais le temps presse. Ces maudits brigands tiennent ma petite fille en otage depuis plus d'une semaine ! Ils réclament cette chose ! Tout est question de temps à présent ! S'il vous plaît sauvez ma petite fille !
Je me sentais mal pour le vieillard et j'étais prête à l'aider. La famille c'est important.
- Vous dites qu'elle est dans leurs mains depuis plus d'une semaine ? demanda Natsumi sensei.
L'homme acquiesça.
- Et si j'ai bien compris ils veulent la chose en retour ? Mais quelle est cette chose ? Pourquoi est-elle importante à leur yeux ? Je vous prie de détailler toute les circonstances et d'être bien précis dans tous ce que vous dites monsieur.
- La chose, je ne peux pas en parler. Sachez juste que s'ils s'en empare, ça sera la fin ! La FIN ! hurla-t-il en tapant la table.
Je sursauta effrayé.
- Mon fils et sa femme ont été tués par ces maudits voyous, reprit-il calmement, moi et ma femme avons fait du mieux qu'on pouvait pour élever leur fille. Mais un jour, ils sont revenus pour retenter de voler la chose. J'étais malade à ce moment-là, je ne pouvais pas défendre ma famille.
La voix du vieille homme tremblait et ses yeux étaient mouillés.
- Ma femme... ma femme a alors fait du mieux qu'elle pouvait. Elle a pris la chose pour nous défendre et à activer l'interdit au péril de sa vie. Tous les cyborgs de celui qui mena cette attaque furent asséché sur le champs. Je suis lâche, j'aurai du le faire à sa place !
- Ressaisisez-vous ! gronda Arisa, ce n'est pas de votre faute ! Concentrez-vous sur le présent et ne revenez pas en arrière.
La voix de ma coéquipière tremblait.
- Décrivez qui sont les ennemis, demanda notre sensei toujours froide.
Elle semblait ne pas être affectée par l'histoire du vieux.
- C'est un malade qui en est après la chose que je dissimule.
- S'en doute, marmonnait Natsumi sensei.
- Il possède des soldats, qu'une dizaine de soldats. Les deux tiers ont été tués par ma femme. Il m'a donné rendez-vous demain matin à six heures pour négocier la chose et ma petite-fille.

Je me réveilla sans aucune difficulté. Il est à présent quatre heures et demi du matin. Le vieillard nous a fait dormir dans son grenier poussiéreux mais on n'avais pas le choix. Arisa se leva elle aussi. Dans la pièce, il manquait Natsumi sensei et Ryosei. Quelqu'un monta les escaliers. Ryosei tenait un plateau avec trois tasses. Ils s'installa près de nous et nous tendait les tasses.
- Bien dormi ? nous demanda-t-il.
- Pas vraiment, avouais-je, j'ai eu du mal à dormir et je pense avoir eu moins de quatre heures de sommeil.
Arisa ne répondait pas, elle buvait sa tasse silencieusement. Je pensais alors qu'elle devait être de mauvaise humeur le matin. Je tourna mes yeux vers Ryosei et celui-ci regarda Arisa en haussant les épaules.
- Je suis anxieuse... peut-être que la mission n'est pas de notre niveau.
- Humm... moi je dirai que je suis exité de botter le cul de ces voyous mais pour être sincère j'ai aussi la boule au ventre, répondit-il en souriant bêtement.
- C'était toi qui voulais plus d'actions dans nos missions en plus ... je te tiendrais responsable s'il m'arrive quelque chose, dis-je ironiquement.
Sans que l'on en aperçoive, Arisa descendait les marches. Elle est sérieuse ? Elle me laisse seule avec Ryosei !
- Trop bizarre cette fille.
Je dissipa mes pensées.
- C'est vrai... elle n'est peut être pas matinale.
- Qu'elle le sois ou non, ça ne changera pas qu'elle soit bizarre.
Il reprit :
- La chose dont parle le vieux, elle doit être sacrément puissante !
- Oui et n'empêche ça me donne des frisson, lui confiais-je, ces brigands doivent sûrement avoir de mauvaises attentions.

Nous nous trouvons à présent au lieu de rendez-vous qui était situé près d'une source. Il faisait un silence de cimetière. Dans les mains du vieux se trouvait une sortes de boule enveloppée sous une couverture. Avant de partir de sa maison, Ryosei lui avait conseillé de laissé la chose chez lui, mais celui-ci refusa et avait expliqué que le chef pouvait envoyé un de ces subordonnés entre temps.
- J'ai froid ! gémit Ryosei en soupirant, ils peuvent se dépêcher un peu ! Ils ne sont même pas à l'heure c'est bande de --
Il se tut. Je regardais alors la direction dont pointait ses yeux. Je vis alors plusieurs hommes nous fixés et seules leurs yeux étaient visible. Je tremblait, j'avais peur. C'est alors que quelqu'un s'avança entre les arbres. Son ombre laissa paraître que cette personne était très robuste et très grand. Je recula. L'homme fit un pas de plus, et laissa la lumière du soleil taper sur son visage. J'étais dégouté par son apparence. L'homme était défiguré et il lui manquait l'œil droit. Ses vêtements étaient pauvres et déchirés.
- Qui à dit que je n'étais pas à l'heure ? demanda l'homme robuste d'une voix grave. >>
Ryosei poussa un cri de peur. J'avais l'impression de perdre le contrôle.