Chapitre 8 - Un clan anéanti

2K 125 3
                                    

J'étais tellement horrifié devant cette scène que je resta figé sur place. Il y avait tellement de sang partout... Des personnes auraient-elles voulu s'en prendre aux miens ? J'espérais qu'il y aurai peu de morts et que la famille de Sasuke soit saine et sauve. Quelque chose à l'intérieur de moi affirmait ce que j'espérais. Oncle Fugaku ainsi qu'Itachi sont des shinobis d'un niveau très élevé et forcément, ils se seraient bien défendu. Il fallait que je retrouve ma tante et mon oncle. Cependant, entrer dans le clan était interdit à cause des panneaux qui barraient le passage. A mon avis, ils ont dû partir ailleurs, vu l'état du clan. Au moment où j'allais partir à leur recherche, quelqu'un m'attrapa par le bras. Je leva la tête et vis Jikîru. Effrayé, je me débattais dans tous les sens. Derrière lui, j'aperçu sa mère. En réalité, ces deux-là savaient que je m'étais enfuie.  
« Calme-toi Mikina ! ordonna Jikîru.
Je ne voulus rien attendre et poussa un cri pour qu'on me vienne en aide. Il mis sa main devant ma bouche pour me faire taire.
- Mikina, nous ne te voulons aucun mal, commença sa mère.
Sur ce, je m'arrêta de me débattre. Curieuse de ce qu'elle allait dire par la suite.
- Nous sommes désolé pour ce qui est arrivé pour ton clan.

Elle baissa les yeux.
- La prédiction était donc vrai, comme tu peux le voir. Nous t'avons défendu de partir à ton village à cause de cela, mais tu as éveillés des soupçons envers nous et tu t'es mise à t'enfuir. Nous n'avons pas eu le choix et nous t'avons laissé partir car tôt ou tard tu découvriras ce qui s'est passé.
Alors, la prédiction était qu'on allait assassiné certains membres de mon clan ? Certes, c'est horrible et je ne pardonnerai pas à celui ou à ceux qui ont fait ça mais tant qu'on n'a pas toucher aux miens, tout ira bien. La vieille voulut me dire autre chose mais avant qu'elle puisse reprendre ce qu'elle avait à dire, plusieurs shinobi de Konoha nous encercla tous les trois. Je ne comprenais vraiment pas la situation. Soudain, apparut le troisième Hokage.

- Qui êtes-vous ? demanda ce dernier.
Jikîru s'avança et prit la parole :

- Je me nomme Jikîru Seisui et voici ma mère.

- Que faîtes-vous ici ? Ce n'est pas un spectacle ! cria un des hommes qui nous encerclaient.
Le Hogake fit signe au shinobi de se taire.

- Nous sommes ici pour protéger cette enfant. Si elle est encore en vie, c'est grâce à nous !

Si j'ai bien compris, ils m'ont demander de rejoindre leur village dans le but de me sauver la vie ? Je m'étais trompé sur eux, je pensais qu'ils mijotaient quelque chose de mauvais contre moi. Je me senti minable de m'être méfier d'eux alors qu'en fait, leur objectif était de me garder en vie. Ils n'auraient peut-être pas dû faire ça pour moi puisque Itachi et oncle Fugaku étaient là.
- Non, ce n'est pas possible. Elle ne peut pas être une Uchiwa, dit le troisième du nom.

- Je suis Mikina Uchiwa, fille de Hina Uchiwa et de Keiji Uchiwa décédés lors d'une mission contre le village de Kumo. Je fus recueilli par Mikoto et Fugaku qui est chef de la police de Kono...

Avant que je puisse terminer ma phrase, il coupa ma parole.

- Oui, oui, je vois qui tu es. Mais il y a quelque chose que je ne comprend pas dans votre histoire.

Il nous conduit dans son bureau, pour être sûr que personne nous écoute. La mère de Jikîru raconta comment j'ai pu survivre. En sommes, je dois à ma merci à cette espèce de tortue qui avait pris mon apparence et apparemment, l'animal est décédé. C'est pour ça, que la dernière fois Jikîru avait dit maladroitement que l'animal était immortel et dès lors qu'elle mourrait, tout en ayant prit une apparence humaine, son esprit partait ailleurs pour se régénérer et reprendre sa forme initiale.
- C'est donc pour ça... je vois, commenta le Hokage, Mikina a été inscrite dans la liste des personnes décédée et le corps qu'on a retrouvé n'était pas son vrai corps alors.

La mère acquiesça.

- C'est la dernière des Uchiwa. Mais qui donc à pu faire cette abomination ? demanda-t-elle.
- Comment ça ? balbutinais-je, je suis la dernière des Uchiwa ? Qu'est-ce que vous racontez, bon sang. Les autres, ils sont où ?

Je trembla. Les trois adultes se fixèrent et semblèrent étonné.
- Elle n'est pas au courant ? demanda Jikîru à sa mère.
Elle haussa les épaules.

- Ton clan a été anéanti ainsi que tous les membres. Je n'aurai jamais cru, que tu serais encore vivante, déclara le Hokage.

- Ne soyez pas aussi direct Hokage, lança Jikîru.

Non. Je ne voulus pas croire ce qu'il venait de dire. C'est impossible. Je ne veux pas être seule une nouvelle fois. S'il-vous-plaît, par pitié... Qu'ai-je fais de mal pour subir tous cela ? Je me recroquevilla sur mes genoux. Mes larmes ne cessèrent de coulées. Je voyais flou, je n'arrivais plus à entendre ce qu'ils disaient. Ma tête allait explosé. Mon cœur me faisait mal. Je senti la main de la vieille sur mon dos.

- Mikina... je t'en prie...
Je me leva brusquement et dit d'une voix coléreuse :

- Si vous savez ce qui allait se passer, pourquoi n'avez-vous pas pris sous votre aile la famille qui m'héberge ? Vous savez bien qu'il compte beaucoup pour moi, alors pourquoi ? Vous saviez tout depuis le début ! J'aurai dû prévenir tout le monde !

Je cria folle de rage. J'étais hors de contrôle.
- Nous ne savons pas exactement ce qui allait se passer Mikina, les prédictions que la femme du village fait sont parfois fausses... allégua mon maître.
- Tu n'es pas la seule survivante de ce massacre, confia le Hokage, Sasuke est encore vivant et Itachi aussi. C'est lui qui a massacrer tous les membres de ton clan. »

Jikîru et sa mère se regardèrent éperdument. J'étais immobilisé par ce que je venais d'entendre. 




Le Roman de Mikina UchiwaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant