Le Roman de Mikina Uchiwa

Chapitre 7 - Une prédiction qui se révèle vraie

  « Tante Mikoto, je vais faire un petit tour dehors, prévenais-je, si je ne rentre pas avant midi cela veut dire que je serai peut-être chez Tenten.
Ce matin, était matin particulièrement calme. Sasuke dormait encore et Itachi était en mission. Avant de partir, je pris un casse-croute. Sur le chemin, je voyais des marchands qui ouvraient leurs boutiques, un chien qui poursuivait un chat ce qui me rappela que Sasuke aimait poursuivre et attraper cet animal. Une odeur délicieuse passa sous mes narines. Un cuisinier était en train de mariner sa viande. Mon ventre gargouilla sur le coup. Il faisait un peu froid dehors, mon gilet ne me couvrait pas assez. Je sorti du clan Uchiwa. La porte du village n'était pas loin. Mon cœur se serra, battait à la chamade et mes mains étaient moites. J'étais sûrement à l'avance et décida de marcher encore plus lentement. Je regarda derrière moi plusieurs fois, scruta de gauche à droite, leva la tête pour regarder les fenêtres des bâtiments. Personne encore. Je fus soulagé. Je pensa alors que je devais pas me comporter ainsi, de façon méfiante. Un stand d'accessoires et de vêtements se tenait près, je choisi de m'y rendre. Je salua la vendeuse qui m'avait l'air de bonne humeur. Elle vendait un grand nombres de colliers, bracelets, barrettes... tous dans des tons vives. Je stoppa net devant trois colliers en formes de gourmandises. Cela m'avait donner envie de les achetés. Je me contenta de refuser, il fallait que j'économise pour vivre ailleurs. Après avoir quitter le stand, je m'arrêta devant quelques autres boutiques sans rien acheter. 

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Je regarda discrètement les gardiens. Ils surveillaient toujours. Il fallait que je puisse trouver un moyen pour sortir du village sans être vue par quiconque. Je pensa alors que dès qu'il seront distraient par autre chose, comme par exemple lorsque qu'ils entameront une discussion avec quelqu'un, ça serait alors le bon moment pour que je me faufile le plus silencieusement possible et à l'abris des regards, à la sortie de village. Et dès que j'aurai franchis la grande porte, je devrai impérativement courir. Non. Cette idée est mauvaise. Je renonça et essaya de chercher un autre moyen. Le point de rendez-vous était à dix minutes du village. Soudain, une brillante idée passa dans ma tête. Depuis le début, je n'aurai pas dû me compliquer la vie. Je me résous à sortir normalement du village et si l'un d'entre eux me demande où est-ce que je vais, je lui répondrai que je pars au camp d'entraînement. De toute manière, je reviendrais. Enfin, pas vraiment. J'essayai de marcher naturellement jusqu'à la grande porte. Comme prévue, un des gardiens me demanda où est-ce que j'allais.
- Au camp d'entraînement, dis-je en leur faisant un faux sourire.  
Je marcha pendant dix minutes et j'arriva devant une rivière, là où est le point de rendez-vous. Je scruta à l'horizon pour le chercher. Mais je ne vis toujours personne. Je m'inquiéta. Tout d'un seul coup, une partie ronde de l'eau de la rivière, faisant quinze centimètres de diamètres bouillonna. Elle monta vers le haut, très haut, enfin la taille d'une personne adulte. Un visage apparut.
- Bon... désolé si mon corps met du temps à se reconstitué.
- C'est une arrivée assez particulière... Jîkiru.
Je fis une grimace devant la scène que je qualifierai de répugnant, qui se passait devant moi.
- Aucun des Uchiwa ne t'a pas vu lorsque tu es sortie ? demanda-t-il d'un ton précipité.
Je fis non de la tête.
- Bien. Je vais invoqué la tortue.
Il sorti un parchemin, posa par terre et fait des gestes avec ses mains. Une tortue apparut. Je grimaça à nouveau. Cette tortue parlait et à ma grande surprise se changea subitement en moi. Elle a prit mon apparence physique. 

- Vous êtes sûr que c'est une bonne idée ? demandais-je inquiète.
- Bien sûr ! Je lui ait donné des instructions à suivre. Elle s'est approprié de ton caractères et de ta voix. Et tu sais quoi, si on l'a tue elle mourra avec ton corps mais son esprit partira pour regagner son corps d'animal dans l'autre monde. En somme, elle est immortelle !
- Génial... mais pourquoi vous me dîtes ça ?
- Hein ? Euh... comme ça. Une petite anecdote à savoir ! dit-il en ricanant de façon gêné en frottant sa tête.

La tortue qui s'était appropriée de mon apparence parti en direction du village tandis que nous, du côté opposé. 

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Je suis resté deux jours dans le village du clan Seisui. Jîkiru et les autres m'interdisait de me rendre dans mon village natale. Depuis que j'étais arrivé chez eux, le soir même, l'expression de leur visages me parurent anormal. Et je ne sais pourquoi. Il devait se passer quelque chose mais aucun d'eux ne voulurent me dire quoique ce soit. Ma colère montait. Ils cachaient sûrement quelque chose. Je parti voir la mère de mon instructeur.
- S'il-vous-plaît, je dois rentrer chez moi ! Pourquoi vous tenez tant à ce que je reste ici ?
Son visage s'assombrit.
- Tu dois resté ici mon enfant, ordonna-t-elle d'une voix grave.
- Non, ce n'est pas à vous de m'en donner l'autorisation !
Un silence régna entre nous.
- Nous t'empêcheront si tu tentes de t'enfuir. 
Je n'avais plus confiance en eux. Un sentiment de méfiance s'installa à l'intérieur de moi. Je devais absolument partir d'ici. Même s'ils ont toujours été gentil et aimable avec moi ainsi qu'avec ma mère sans oublier toutes les années que nous avions passés ensemble, leurs comportements semblaient suspects. Qui sait s'ils me veulent du mal. Mes pensées dépassait la limite, entre autre, c'était un des caractères que je possédait. La méfiance. Sur ce, avant de partir je répondis :
- Je n'ai pas l'attention de m'enfuir, je vais rester quelques jours encore et après je partirai, menti-je.
Je me balada durant deux heures dans le village et m'arrêta dans un endroit où peu de personnes passaient. C'était le moment de s'enfuir du plus vite possible. Je sprinta à une vitesse effroyable et arriva en dehors de leur village. Je ne devais pas m'arrêter, il faut que je continue de courir jusqu'à Konoha. Heureusement que je connaissais le chemin du retour. 

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Après une heure et demi à courir, je passa l'entrée du village caché de Konoha. Rassuré que personne n'a tenter de me poursuivre, je tomba sur mes genoux, morte de fatigue. Il faut que je parle à tante Mikoto, je ne pouvais pas garder ce qui c'était passer avec les Seisui pour moi. A cause de la fatigue, je marcha très lentement. J'arriva presque au clan. J'espère qu'en entrant à la maison, tante Mikoto aura préparer quelque chose de délicieux car j'avais extrêmement faim et soif. Et cette tortue qui a pris mon apparence, j'espère qu'elle est partie sinon elle aura à faire avec moi. Je parie qu'en arrivant à la maison, Sasuke serai en train de jouer à poursuivre des chats, Itachi en mission comme d'habitude, oncle Fugâku toujours à son poste de police et tante Mikoto en train de faire des tâches ménagères. Tout de même, ça me ferait du bien de les revoir. Ils sont comme ma deuxième famille. En pensa à cela, je fis un grand sourire automatiquement.

- Que c'est bon de retourner chez soi, dis-je à haute à voix en marchant les yeux fermés.
J'ouvris les yeux. Je poussa un grand cri devant le spectacle désastreux qui s'affichait devant moi. 
- Le clan... pourquoi je ne peux pas y entrer ? C'est quoi tout ce sang...
Des larmes coulèrent sur mes joues.