Chapitre 3: Déception

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Lors de nos retrouvailles, elle m'expliqua donc qu'elle venait de se faire larguer par Thomas, un garçon qu'elle avait rencontré en boite de nuit. Un endroit où je ne suis jamais allé.

Cela faisait trois mois qu'ils étaient ensemble. Elle n'avait pas eu le temps de s'attacher, c'était donc une relation de passage encore... Mais venant de Rachel cela ne m'étonne pas.

Puis pendant près d'un mois je repris mes habitudes avec les Bensa.
Dont, des soirées pyjamas et films entre filles. Et surtout des discussions avec Florian beaucoup moins intéressantes qu'avant.

En effet, ces seuls centres d'intérêts étaient : les cours de médecine, la musculation et les filles. Les deux premiers pouvaient passer encore, mais alors concernant ses futures relations je m'en fichais royalement ! Jalouse ? Peut être bien...

Non mais sérieusement, pourquoi me demander à moi ce que je pensais physiquement des femmes qu'il me montrait sur l'ordinateur. C'était des futures potentielles prétendantes, alors que je ne rêvais que d'une chose... Faire partie de sa sélection.

Je pensais pourtant l'intéresser davantage, il s'adresser ouvertement à moi. J'avais même remarqué son regard plein de désir lorsque je me rendais dans sa chambre en short et débardeur, le matin au réveil. Aussi lorsque nous sortions avec sa sœur habillé un peu trop découverte. Mais également en maillot de bain, pour nager dans leur piscine.

Puis finalement, un jour, au mois d'août je compris que je m'étais trompé sur tout. J'étais devenue oppressante pour lui, mais également, trop collante et immature. C'est ce que j'en ai déduis après son éloignement si soudain.

La chaleur était très présente cet après midi là, et la canicule se faisait ressentir.
Comme à peu près tous les jours depuis un mois, je décidai d'aller me détendre dans la piscine des Bensa.
Rachel était partie faire ses leçons de code à l'auto-école, il n'y avait que Florian avec moi.

Pendant que celui-ci m'arrosait alors que je venais juste de rentrer un pied dans la piscine. Je décidai de me venger et d'essayer de le faire couler sous l'eau.

Seulement il était plus fort que moi, et de loin. Ce fut aisé, il m'attrapa les poignets avec une telle facilité et il me força à me rapprocher dangereusement de lui. C'est alors que j'entrepris de l'enlacer fortement pour le maintenir, et puis me débattre ne servait à rien avec sa maîtrise. J'enroulai mes jambes autour de sa taille et appuya ma poitrine contre son torse. Nos visages étaient très près l'un de l'autre à ce moment précis, je pouvais sentir sa respiration dans mon oreille.

Mais à ce moment là, je sentis quelque chose de dur contre mon ventre. Même si mon éducation sexuelle n'était pas très approfondie à l'époque. Il ne me fallut pas longtemps pour comprendre, que ce que je sentais peser sur moi, c'était son sexe... Il avait une érection. Et c'est moi qui lui avais provoqué, juste avec le contact de mon corps.

Tout d'un coup je me sentis terriblement gênée, et le rouge me monta rapidement aux joues.

C'était la première fois que je déclenchais cette réaction chez un homme. C'était assez impressionnant surtout venant de lui. Et je ne pensais pas que je pouvais lui provoquer cet effet là entre les jambes.

Je ne sais pas s'il comprit mon embarras, mais tout de suite après, il relâcha sa pression sur mes poignets, ôta mon corps du sien et s'éloigna de moi.

Il fallait que je m'excuse pour ce gène.

- Dé... Désolée.
- Désolé de quoi ? D'être aussi collante, haha. Me dit-il en plaisantant.
- Je suis désolé Florian, je ne voulais pas t'embarrasser, et je ne pensais pas...

Il ne me laisse pas finir mes explications et me coupe la parole.
- T'es lourde Lyanna, arrête de parler pour t'excuser, il ne s'est rien passé tu entends ! Ne va rien t'imaginer surtout ! Jamais !
- Non... Bien sur que non...

Je préfère ne pas insister, il est très énervé quant-il s'adresse à moi, je ne l'ai jamais vu aussi tendu et je préfère me faire toute petite face à lui.

Il sort de la piscine, sans me lâcher un seul regard. Il est très déterminé à s'éloigner le plus possible de moi.
- Je vais me laver, je sors avec ton frère ce soir. Puis ma sœur ne devrait pas trop tarder. Salut à la prochaine.

Puis il partit s'enfermer dans la maison, me laissant seule avec ma gène, et mes questions qui hélas demeureront sans réponse pour aujourd'hui.

Après l'incident de la veille, je ne souhaitais pas me rendre chez les Bensa aussi souvent. J'ai donc limité mes déplacements et mes visites chez eux.

À savoir ce qui m'attendais, j'aurais dut complètement arrêter d'y allez et ne plus jamais revoir Florian. Quelle connerie.

Rachel remarqua mon éloignement ainsi que mon absence, et elle me fit la réflexion.
Je ne voulais pas lui en parler, elle était trop concerné, et dans tous les cas cela n'arrangerait rien. Je m'excusai pour mon comportement en mettant tout sur le compte de mes révisions précoces pour la poursuite de mes études.

Je repris donc un samedi matin le chemin jusqu'à leur domicile. Évidemment c'est Florian qui m'ouvrit la porte, l'air mal à l'aise à l'idée de me revoir aussi souvent.
Je le saluai et n'obtint de lui, qu'un simple bonjour avec un râle en retour. Puis il retourna à ses occupations me laissant seule sur le perron de l'entrée, dans le grand hall.

Avant il m'aurait salué poliment, il m'aurait serré contre lui, et parlé, le temps que Rachel revienne de ses cours du code. Mais c'était terminé, il était distant, il ne voulait plus me parler.

Comme avant - Tome 1 (TERMINÉE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant