Chapitre 64 - Départ imminent

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Elle reste bouche bée, tout le monde autour de nous rit, ils découvrent ces petits secrets, mais tant pis pour elle il ne fallait pas me chercher. Florian n'apprécie pas trop, c'est normal il est l'un des principaux concernés, elle a était celle qui l'a dépucelé, et quand j'y pense ça me dégoûte. Les imaginer ensemble tout les deux me donne envie de vomir, et j'essaye de faire partir cette idée de mon cerveau au plus vite. Elle non plus n'a pas l'air décidé à faire cesser notre combat de joutes verbales.

- N'oublie pas qui t'a invité Lyanna, tu es chez moi donc soit tu t'excuse pour ton comportement, soit tu pars !

Florian se rapproche d'elle et essaye de la convaincre de se calmer, cette conne est contente de voir qu'il s'intéresse à elle. Elle a les bras croisés sur sa poitrine et me pose l'ultime ultimatum. Mais pour moi c'est déjà choisi, j'ai ma fierté et il est hors de question que je m'excuse auprès de cette cagole ! Je lui fais part de ma décision.

- Ben écoute je me casse ! Les connasses de ton genre je les évite au maximum, et la prochaine fois pas la peine de m'inviter !

Je m'éloigne d'elle et prend la direction de la sortie, je l'entends dire au loin « Bye bye ». Adieu et à jamais oui ! J'espère ne plus la voir de toute les vacances, mais je me leurre je le sais. Les garçons revoient souvent Maxime et donc sa cousine, pour mon plus grand désespoir...

Quand j'approche de la sortie j'entends Florian crier au loin :

- Lyanna attend moi.

Il arrive à ma hauteur, essoufflé de sa course et il a du mal à exprimer ce qu'il veut dire.

- Je te ramène, j'ai averti ton frère et les filles déjà. Ils rentreront avec Enzo et Ethan. Viens.

Il a déjà tout prévu et a toujours une longueur d'avance sur moi. Il m'entraîne dans la rue où est garée la voiture, nous nous installons à l'intérieur et il se tourne vers moi.

- Je suis désolé qu'elle t'est fait partir, je sais que des fois elle peut être... Je le coupe.

- Conne ? Salope ? Arriérée ?

- Hautaine je voulais dire. Il rit quand il dit ça et nous nous esclaffons ensemble

Il démarre la voiture et prend la route pour rentrer à la maison, sur le trajet nous restons silencieux, juste bercer par la musique provenant du poste. Il se gare et nous rentrons dans la maison. Je le questionne.

- Et maintenant ? On fait quoi Bensa ?

Je m'accroche à son cou et le regarde sensuellement en me mordant la lèvre, ça fais moins de trois heures que nous avons fais l'amour et pourtant j'ai encore envie de le sentir en moi. Je me donne à lui si facilement, comme si nos corps été aimantés, ou qu'ils aient été crées comme seul but de s'assembler entre eux, de façon naturelle et jouissive, je ne désire que lui. C'est un peu comme avant, avec notre complicité retrouvé et nos moments de partages, mais en version améliorée grâce au sexe.

- Tu sais que l'envie ne me manque pas de te prendre ici même mais les autres ne vont pas tarder, c'est trop risqué...

- Même pas un petit coup vite fait ?

- Non Lya on ne va pas tenter le diable.

- T'es nul.

- Non juste prudent.
_________

Je suis dégoûté par ce qu'il me dit mais je le comprends, si ils rentrent alors qu'on est dans une position compromettante, ça risque de foutre une merde royale.

Il m'embrasse sur le front et me pince la joue, puis il prend un ton sérieux que je ne lui connais pas trop, il a l'air d'hésiter à me parle de quelque chose, puis il se lance.

- Après si tu veux, ce qu'on peut faire c'est que tu va te mettre en tenue de nuit, moi je fais pareil. Comme ça tu me rejoins dans ma chambre, et dès qu'on les entend tu repars te mettre dans le lit et j'en fais de même.

Une once d'espoir m'envahi, mais quand je lui fais les yeux doux en lui demandant s'il a changé d'avis, il me maintient que non mais qu'il a une autre idée en tête. Je rejoins donc ma chambre, me change en deux deux, j'opte pour un débardeur avec un boxer, simple et à l'aise. Puis s'il ne compte plus me faire l'amour ce soir, pas la peine de sortir la belle lingerie.

Je le rejoins dans sa chambre, il est déjà en short et ne porte rien d'autre, j'ai chaud en le voyant ainsi mais je dois me tenir pour ne pas que ça dérape. Puis en tournant la tête sur la table de nuit, je comprends ce qu'il me réserve et cette idée me fait frémir d'impatience. Il a disposé un gel de massage à la grenade, et une bougie parfumée adapté pour fondre sur le corps, c'est tellement érotique tout cela, j'en ai même des frissons.

Il me fait signe de m'approcher, ce que je fais. Je le rejoins sur le lit et m'allonge sur le dos comme il me le demande. Il se place ensuite au dessus de moi, les mains appuyés à chaque coté de ma tête, je frissonne.

- Tu as peur ?

- Oui... lui avouais-je.

- De quoi donc ? Me demande t-il un peu inquiet.

- J'ai peur de ne pas arriver à résisté à l'envie de te sauter dessus après ce massage.

Tout de suite son visage se radoucit, il sourit.

- Oh Lyanna...

Puis il me surprend moi-même en m'embrassant, ses lèvres sont un peu humide, et elles se font en demande des miennes, nos langues s'entremêlent, il est toujours au dessus de moi, il ne me touche qu'avec sa bouche, ses baisers sont passionnés. Au moment où je commence a vouloir le toucher, il se recule et attrape le gel de massage dans ses mains. Puis il me regarde, je suis abasourdi par son dégagement si soudain, je suis encore pantelante de désir et je veux encore sentir ses lèvres sur les miennes.

- Pourquoi tu me regarde comme ça ? Tu as crut que j'étais un garçon facile ou quoi ?

Il a bien joué son coup, je ne m'y attendais pas, le faire craquer ce soir va être long et rude, mais j'aime les défis et j'avoue que celui là est particulièrement excitant.

- Crois moi Bensa j'arriverais à te faire craquer, la soirée n'est pas terminée !

Comme avant - Tome 1 (TERMINÉE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant