Chapitre 42 - Jalousie quand tu nous tient

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Une femme jalouse voit et détecte tout, attendez non je ne suis pas jalouse. Énervée, contrariée oui, bon d'accord un peu jalouse de cette fille aux formes généreuses collée à Florian telle une sangsue.

Elle est belle, dire le contraire serait de mauvaise foie, je comprends ce qu'il lui a trouvé à l'époque et encore maintenant, elle est resplendissante, je ne lui arrive pas à la cheville c'est certain. C'est une femme et moi je ne suis que la petite Lyanna qui le distrait de temps en temps.

J'ai besoin de me calmer, de me détendre et d'oublier cette vidéo le plus rapidement possible. Rachel envoie un message à Vincent pour lui dire que je rentrerais dormir à la maison finalement. Il lui répond d'un simple « ok on ne va pas tarder toute façon ». Je suis sure que Florian doit être dégoûté de quitter sa belle brune, sa ne m'étonnerais pas qu'il insiste pour rester plus longtemps, juste pour avoir assez de temps pour la culbuter... A nouveau...

Il faut que je me le sorte de la tête, j'allume une cigarette et commande ce que je bois le mieux sans me lasser : un Mojito.

Première tournée... Deuxième... Sixième... Je finis par ne plus les compter, j'ai la tête qui me tourne vraiment mais je suis détendu, je rigole à toute les blagues de Rémi même si elles ne sont pas spécialement drôle. Je vais même sur la piste danser, toujours un verre à la main.

Deux heures après, la paillote ferme, on se dirige donc sur la plage, tous très éméchés à part Alexis bien sûr, qui me colle un peu trop depuis que j'ai bu. De la distance, il me faut être loin de lui, me sentir libre. Je me met à courir sur la plage, je sens le vent frais me traverser le visage, le sable entre mes orteils, j'ai chaud, très chaud. Les gens qui passent tout le long doivent me prendre pour une folle, mais je m'en fiche, je me lâche complètement, et je ne pense plus à rien, ni même à Florian. J'observe les autres au loin installés leur campement pour la nuit, cela me fait penser que j'ai dit que je rentrais dormir ce soir, mais je ne suis pas pressé et mon frère n'est pas du genre à m'attendre impatiemment sur le perron. Trois heures plus tard, je suis toujours avec les autres autour d'un feu de camps, à partager quelques bières pour bien finir la soirée. Il n'est pas loin de trois heures trente du matin, et je commence à sentir la fatigue arriver juste après l'euphorie qui me possède encore.

Je demande à Alexis si il peut me raccompagner à la maison, il acquise. Je dis au revoir à tout le monde, en insistant bien sur mes deux copines que je reverrai demain bien sûr, je leur dit d'être prudente et leur souhaite une bonne nuit. Elles en font de même.

On se dirige ensuite vers la voiture, épuisée je m'affale entièrement contre le siège, je sais qu'Alexis me parle mais je décide de l'ignorer, mes paupières sont lourdes, je ferme les yeux une seconde.

Quand je les rouvre nous sommes devant la maison déjà ! Je sors difficilement de la voiture, ma robe est coincée entre mes fesses, Alexis le remarque et m'aide à me réarranger. Je titube en m'avançant vers la maison, il me retient à de nombreuses reprises afin que je ne trébuche pas. Je le remercie et lui souhaite une bonne nuit, mais il ne me lâche pas, il resserre son étreinte, je manque d'étouffer tellement il me serre fort.

- Tu es tellement belle quand tu es aussi vulnérable. Oh putain c'est reparti...

Comme avant - Tome 1 (TERMINÉE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant