Chapitre 32 - Réconciliation

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Cette nuit là je n'ai pas bien dormi, je n'ai pas arrêté de penser à lui, à nous, avant que tout ne parte en vrille sans que je ne sache pourquoi. Il est peut être temps d'enterrer la hache de guerre et de calmer le jeu entre tout les deux.

Les premiers rayons du soleil se font sentir lorsque j'ouvre les yeux, je regarde mon portable ; il n'est que sept heures. Je n'ai dormi que deux heures, mais je ne me sens pas fatiguée pour autant.

Justement aujourd'hui, je suis bien décidée à arranger les choses avec Florian. Je me doute bien que nous ne retrouverons pas notre complicité passé tout de suite, mais j'ai bon espoir que nous devenions amis et non ennemis.

Je descends à la cuisine pour prendre mon habituelle tasse de café, je ne croise personne, même pas mon frère de nature pourtant si matinal. Mais avec la cuite qu'il s'est prise hier, il est normal qu'il doit encore être enfoui dans les bras de Morphée.

Je décide ensuite de profiter de la brise matinale pour allez faire un petit footing.

Depuis que nous sommes arrivés j'ai un peu laissé mes pratiques sportives à l'abandon. Et il n'est pas question de me laissez aller comme un mollusque, je me dois d'entretenir ma forme. Pour mon moral mais aussi pour ma forme physique.

Puis c'est grâce au sport que j'ai remonté la pente après les évènements de Paris. Courir me permettait de me libérer, de me vider la tête et l'esprit.

Je n'ai pas à me plaindre de mon physique : une musculature assez visible mais pas totalement apparente. Je ne veux pas non plus devenir culturiste ou ressembler à un homme. Juste ce qu'il faut où il faut. Puis jusqu'ici aucun homme que j'ai connu ne s'est plaint. Même si généralement leur attention était plus généralement concentrée sur ma poitrine ou mes yeux.

Je ne sais pas combien de kilomètres j'ai parcouru lorsque je rentre enfin à la maison, il est neuf heures trente, et la chaleur commence vraiment à se faire sentir. Les cigales craquettent, mon son préféré depuis que je suis revenu dans le sud, cela me change des klaxons, des voisins du dessus et des cris de ma mère. Plus jamais je ne remonterais sur Paris, la méditerranée m'a vraiment manquée et il est hors de question que je ne la quitte à nouveau.

Sur la terrasse je n'aperçois que Florian, une tasse de café à la main et sa cigarette matinale dans l'autre. Il me jette un bref coup d'œil mais se détourne lorsque nos regards se croisent. Il veut éviter mon contact c'est évident.

Mais bien décidée à mettre les choses au clair, je m'avance d'un pas décidé vers lui. Je coule l'eau suite à mon petit footing du matin, mais tant pis je n'aurais peut être pas d'autres occasions de parler seule à seul avec lui.


- Salut.

- Salut Lyanna, je tiens juste à te prévenir que je tiens à mon café du matin et qu'il est très chaud. Donc si tu pouvais éviter de me l'envoyer en plein visage lui aussi, ce serait super sympathique de ta part.

- Ecoute Florian, je suis vraiment désolé pour hier, j'ai vraiment réagi comme une enfant et je n'aurais pas dut t'envoyer ce verre à la figure, je me suis emportée...

- C'est bien de le reconnaître, j'apprécie tes excuses mais je pense que moi aussi je t'en dois. Je t'ai vraiment parlé comme à une adolescente en pleine crise hier... Mais je te jure que des fois ton comportement à le don de me rendre dingue. Il faut toujours que tu l'ouvre, que tu me tiennes tête.

- Je suis comme ça, je l'est toujours été, avant tu le remarquais moins, mais je ne me suis jamais laisser faire par un homme, alors par toi encore moins.

- Tu as surtout changé Lyanna, avant tu ne m'aurais jamais manqué de respect comme hier.

- Je me suis endurci c'est tout, quoi qu'il en soit ce qui est fait est fait. Je m'excuse et je voudrais que l'on essaye de... Si on essayés de devenir ami ou du moins de s'entendre pendant ce dernier mois qui nous reste ?

- Oui je pense qu'on peut essayer de s'entendre, puis ce n'est pas comme si on s'était toujours détesté. Nous avons eu de bon moment... Ne t'aventure pas sur ce terrain là Florian

- Oui de très bon moment même... Alors je sais que l'on ne retrouvera jamais la relation fusionnelle qu'on avait. Mais si nous arrivions à cohabiter sans engueulades, sans disputes et répliques vulgaires, les vacances n'en seraient que meilleure.

- Tu as raison, je vais faire des efforts je te le promets.

Comme avant - Tome 1 (TERMINÉE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant