Chapitre 73 - De feu et de glace

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- Je ne sais pas, je le fais quand je parle d'une fille que je n'aime pas et elle en l'occurrence je la déteste.

- Serais tu un tantinet jalouse ma Lya ?

- Non ce n'est pas de la jalousie, c'est juste que je n'aime pas qu'on s'intéresse à ce qui est à moi.

- Tu estime donc que je suis à toi, si je comprends bien ?

Il sourit à ce qu'il me dit, on dirait que ça lui plaît, mais je décide quand même de clarifier la situation avant qu'il pense que je m'attache trop.

- Oui tu es à moi pour le reste des vacances, après tu feras ce que tu veux mais pour le moment tu m'es réservé à moi seule.

- J'aime cette idée, et sache que pour moi c'est pareil, il est hors de question qu'un autre s'intéresse à toi.

Il partage donc mon point de vue, pour le reste des vacances c'est nous deux et le sexe. Je suis même dégoûté de me dire que dans quelques jours tout cela sera fini et que nous avons perdu le mois de juillet à nous chamailler alors que nous aurions put faire l'amour dès que possible. Mais bon, vaut mieux tard que jamais comme on dit. Après le mois d'août, tout sera oublié et je repartirais sur de bonne base dans ma vie mais sans Florian.

Plus jeune je pensais que l'amour c'était comme dans les films romantiques : on rencontre une personne, s'attache à elle, partage des moments complices et finit par avouer ses sentiments. Sauf que la réalité, ma réalité en est tout autre.

J'ai connu Florian, nous nous sommes attachés, partagés tellement de moments merveilleux, de discutions sincères, d'affection équivoque... Puis le temps à fais son chemin et il a merdé !

Florian est passé de « possible grand amour » à « gros con arrogant et prétentieux » tout cela en quelques mois. Je l'ai détesté, même haïs et il m'a poussé vers l'interdit pendant près d'un an.

Ensuite je me suis relevé, plus forte, dénué de tout sentiment amoureux ou affectif à l'égard de la gente masculine.

C'est l'histoire de ma vie : la douce et adorable Lyanna est devenue une femme volcanique et sûre d'elle. Un visage d'ange dans un corps de démon. A l'extérieur le feu et intérieurement la glace.

Je ne peux donc pas imaginer une quelconque relation sérieuse avec lui, je n'arriverais plus à m'ouvrir à lui par peur d'être à nouveau déçu. Sauf que cette fois ci je ne m'en relèverais jamais, j'en suis sure.

Aujourd'hui c'est notre dernière journée ici, je ne veux pas partir. Si je pouvais rester ici pour l'éternité je le ferais, cette maison c'est en quelque sorte mon havre de paix, l'endroit de la consécration de mon entente avec Florian et de nos parties de baise. Tout à débuter ici, et c'est ici même que ça se finira, c'est la suite logique de cette non relation, même si au début cela va être dur de ne plus le voir tout les jours. Mais je suis forte et j'y arriverais, peut être pas tout de suite mais dans quelques mois il appartiendra au passé, il le faut pour que je puisse avancer.

Cette journée est le signe du calme et de la paresse, nous ne faisons rien de spécial. Pas de visites, d'activités diverses ou autres. Avec les filles nous allons à la plage l'après midi, tandis que les hommes restent à la piscine. Lorsque nous quittons la plage vers dix-sept heures je décide de passer à la boutique de souvenir avant de rentrer directement à la maison. Il faut que j'achète un magnet à coller sur le frigo pour mon père, il les collectionne, et m'a fais promettre avant de partir de lui en ramenais un avec marqué « cassis » dessus. Je lui achète donc un magnet en forme de calanques, avec gravé Cassis dessus, cela devrait lui plaire.

Nous nous arrêtons aussi dans la boutique de prêt à porter situé juste à coté. J'ai repéré une robe noire avec des découpes sur le côté, très sexy, je ne réfléchis plus je fonce et je l'achète.

- Si on sort ce soir tu pourras la mettre, elle est très jolie. Me lance Lucie.

Elle a raison, suivant ce qu'on fait, elle irait parfaitement pour une dernière sortie, assortie avec mes sandales grises à plateformes ce serait le combo parfait.

Nous rentrons après nos emplettes, et nous sommes surpris de ne croiser que Florian, affalé sur le canapé avec ses cheveux en bataille et son visage encore à moitié endormi, il est trop craquant. Il remarque mes sacs et me demande ce qu'il y a dedans. Il ne faut pas que je montre toute forme d'enthousiasme pour lui répondre.

Comme avant - Tome 1 (TERMINÉE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant