Chapitre 76 - Le maître du jeu

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Je continu à bouger mon pied entre ses cuisses, il a les yeux qui se révulsent quand j'appuie contre son érection grandissante et ses lèvres s'entrouvrent pour gémir silencieusement.

Quand la serveuse interroge Florian sur sa commande, je décide de le perturber davantage et commence à le caresser de haut en bas avec mon pied, j'appuie beaucoup plus sur son sexe déjà très durci.

Il n'arrive pas à prononcer des mots compréhensibles, et fais mine de se sentir mal. Moi je m'amuse, le voir aussi vulnérable à cause de moi me distrait, et j'estime avoir eu ma revanche, il y pensera à deux fois avant de chercher à me rendre jalouse.

Je l'ai prévenu on joue tout les deux un jeu mais c'est moi qui le dirige.

Tout à coup il m'attrape le pied et le stoppe dans ses mouvements, puis il renseigne la serveuse sur son choix sans me lâcher le pied. Celle-ci perturbé par la non attention de Florian à son égard repart en direction des cuisines.

Il ne me lâche pas le pied, au contraire il le presse contre son entre-jambes et me caresse les orteils avec discrétion. Il sait à quel point je suis sensible à ce niveau là, mon excitation arrive très vite. Il m'a eu à mon propre piège, encore.

Je retire tout ce que j'ai dit ! Je dirige peut être le jeu mais lui il en est maître. Si nous n'étions pas autant entourés je lui sauterais dessus et le baiserais sur sa chaise.

J'essaye en vain de retirer mon pied de sa main, mais il me le maintient fermement et le masse en insistant bien sur ma voûte plantaire. Un petit cri émane de moi sans que je puisse le retenir. Tout le monde se tourne vers moi, intrigué par cette plainte.

- Aaah qu'il fait chaud ! Je vous jure je suis en nage, je vais me mettre un peu d'eau sur le visage et je reviens.

Je me défends comme je peux et oblige en même temps Florian à me lâcher le pied malgré sa réticence.

Je me lève, prend mon sac et me dirige dans les toilettes, je regarde mon reflet dans la glace. J'ai les joues rouges, des frissons dans le cou et sur les bras, il est arrivé à m'exciter le salaud...

Je ne peux pas rester dans cet état, et je ne peux pas attendre de rentrer pour être satisfaite par Florian, je le veux tout de suite. Je sors mon portable du sac et décide de lui envoyer un message : « rejoint moi dans les toilettes, soit discret », pourvu qu'il entende le bip de son téléphone, l'informant d'un nouveau message.

Je décide d'attendre un peu, et si je n'ai pas de réponse je retournerais à table. Mais à peine je range mon téléphone dans le sac, que la porte des toilettes s'ouvre. C'est lui...

- Que me vaut ce rendez vous spécial dans les toilettes ? M'interroge t-il.

- Il fallait que je te voie seul à seul avant de rentrer.

- Et pourquoi ça ?

- Parce que je meurs d'envie de faire ça...

Je me précipite sur lui et l'embrasse aussi sec, il referme le verrou derrière lui et me pousse vers la porte d'un des toilettes. Il me plaque fort et me rejoins dans mes baisers sulfureux, nos langues se cherchent et s'entremêlent, il descend de temps en temps pour me lécher le cou et l'oreille, les endroits érogènes qui me donnent davantage de plaisir. Mes seins sont tendus sous ma robe et des petits gémissements émanent de mes lèvres.

Nous nous touchons de partout, ce corps que j'ai tant rêvé dans le passé de toucher, caresser, mordiller et baiser était tout à moi depuis presque un mois maintenant et ce soir encore il m'appartenait. Du fantasme à la réalité j'étais passé, qui l'aurait crut il y a six ans.

Je touche son cul à travers son pantalon et me presse entièrement contre son érection. Je le vois s'humecter les lèvres. Putain ce qu'il est excitant, il m'ordonne de me retourner et de lever les mains au dessus de la tête, ce que je fais. C'est le seul homme auquel j'obéis, dans la limite du raisonnable bien sûr.

Il abaisse ma culotte, se colle contre moi et m'enfonce deux doigts, je suis déjà trempée. Il a un effet sur moi que je ne pourrais pas décrire, comme si mon corps, mon sexe lui était réservé et lui facilitait toujours le passage. Pendant qu'il me pénètre avec ses doigts, il m'embrasse et me mordille l'épaule et le cou, puis il tire sur mes cheveux et me lèche l'oreille, ce qui me vaut un léger cri.

- Chut ma Lya, ferme ta jolie bouche sinon je vais devoir arrêter et te laisser seule. Il serait dommage de partir sans être assouvi tu ne crois pas ?

Il sait y faire, je ne veux qu'en aucun cas il me laisse pantelante de désir, je veux qu'il me prenne contre cette porte et sans ménagement.

Il reprend son assaut et je me mords des lèvres pour retenir mes plaintes, je bouge au contact de ses doigts pour les sentir plus profondément, c'est si bon. Il en rajoute un troisième et resserre son étreinte, je fonds contre lui.

Comme avant - Tome 1 (TERMINÉE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant