Lui, les patrons et moi

Chapitre 10

Cette voix je savais très bien à qui elle appartenait, je lâche ma coupe de champagne ferme mes yeux et essaie de me persuader que ce n'était pas la personne que j'avais en tête qui se tenait derrière moi, la personne que j'ai espéré revoir durant toute la semaine.

Spontanément je me retourne et effectivement la voix qui me proposait un verre était celle de Stephan, il s'assoit sur le tabouret qui se trouvait à ma droite.

- un whisky dit il au barman.

- qu'est ce que vous faîtes la?

- vous devriez vous retournez la question . Ou est votre petit ami?

- je suis venue avec une amie

- et où est elle?

- elle est allée parler au téléphone.

- je ne vous entends pas très bien, vous ne voulez pas qu'on aille dans un endroit plus calme pour parler.

Avec la musique qui était à la puissance maximale il était impossible de bien communiquer; on était obligé de parler à haute voix.

- non j'attends une amie merci beaucoup.

- vous êtes sûre qu'elle va revenir votre amie? Dit il en buvant dans son whisky

Je n'eus même pas le temps de répliquer, que la vibration de mon téléphone m'indique la venue d'un message.

Candice je suis vraiment désolée mais mon patron a besoin de moi, on peut remettre ça à la semaine prochaine je suis vraiment désolé.

C'était Elsa je n'eus pas d'autre choix que de lui répondre : D'accord c'est pas grave je vais rentrer chez moi.

Je remets le téléphone dans mon sac et finis mon champagne sur le regard insistant de Stéphan.

- alors, ca vous tente qu'on sorte d'ici? Dit il en finissant son verre d'un coup.

- je ne sais pas trop je pense que je vais rentrer, dis je en me levant

- j'insiste vous me devez bien ça je vous ai sauvé de la pluie.

- d'accord, 30 minutes.

- venez Dit il en prenant ma main, vous avez une veste?

- oui.

- allez la chercher votre veste , je vous attends ici.

Je m'empresse d'aller chercher ma veste et quand je reviens Stéphan était sur son deuxième verre de whisky, quand il me voit il finit son verre d'un trait et se lève du tabouret.

- allons y dit il en me prenant la main.

Le contact de sa peau avec la mienne me fait frémir, ce qui me met vraiment mal à l'aise. Il me traîne jusqu'à l'autre bout du club, puis il ouvre une porte. il faisait sombre dans le couloir, et pour être honnête j'ai vraiment peur et tenir le rythme avec mes hauts talons c'était très difficile.

- où est ce qu'on va ?

- calmez vous je ne suis pas un kidnappeur. On y est presque

- j'ai n'ai jamais dit ça

On marche encore quelques secondes avant qu'il ouvre une porte qui donne sur une ruelle. Sans blague il a fait tout ce chemin pour qu'on se retrouve dans cette ruelle j'allais ouvrir la bouche pour lui demander une explication mais une voiture de sport rouge s'arrête devant nous, je vois sortir un homme noir qui lance les clés de la voiture a Stéphan .

- merci dit il en prenant les clés, Arthur tu peux bien lui ouvrir la porte.

- tout ce que tu voudras.