Chapitre 76

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Je reste couché sur le lit tout en regardant la baie vitrée qui donne sur la plage. Depuis qu'on n'est rentré je n'ai pas oser parler à Rodrigo. Quelques minutes plus tard je sens Rodrigo se glisser sous les draps à côté de moi. Lorsque je sens ses bras sur ma taille; je les enlève au même moment.

- d'accord, on rentre à Manhattan demain, il y'a une urgence au bureau,

Il éteint la lumière, ensuite je l'étends  se retourner.

- tu agis comme une enfant.

- moi agir comme un enfant, est ce que je t'ai demandé de chercher mon père? Non.

- c'est en quelque sorte la seule famille qu'il te reste.

- tu ne sais rien de ma vie, tu n'avais pas le droit. 

- oui j'ai le droit puisque des fois je t'entends pleurer sur la photo de ta mère, tout ce que je voulais c'était que ton père te vois, dit il avant d'allumer la lumière.

Je me retourne vers lui, il m'entendait, je croyais qu'il dormait lorsque je fais mes spectacles.

- je dois dire que ça m'embête de te voir comme ça des fois.

- ne te mêle plus jamais de ce qui ne te regarde pas, dis je en me retournant.



*** ***

Home sweat home, enfin à Manhattan; la première chose que j'avais fait lorsque Rodrigo m'avait déposé chez moi c'était d'aller voir David...il m'a tellement manqué et lorsque j'étais dans les Hamptons, à chaque fois que je l'appelais il était très occupé.

Une fois arrivé j'ai tout de suite remarqué qu'il ne bloffait pas il était du genre super occupé, des gens allaient et venaient dans son atelier

- qu'est ce qui se passe ici? dis je une fois rentré dans le bureau de David.

- castings, qu'est ce que tu fais ici? je te croyais aux Hamptons pour deux semaines.

- changements de programme, dis je en m'asseyant sur son bureau.

- est ce que ça va?

- j'ai rencontré mon père.

-  quoi, ou ça?

- Rodrigo Od'j l'a cherché.

- et?

- je l'ai giflé.

- comme ça, sans lui ai avoir parlé.

- oui, tu sais quoi je m'en vais tu as beaucoup de travail, dis je en me levant.

- je passe te voir vers 10h je veux que tu me racontes tout  et j'apporte à dîner.

Une fois à l'extérieur, je monte dans la voiture qui m'attendais. Arrivé à mon appartement la seule chose que j'ai trouvé à faire c'était de me changer et de manger de la beurre de cacahuète, tout en regardant la télé.

Lorsque j'entends frappé à la porte, je me précipite d'aller ouvrir la porte en sachant que ça pourrait être David qui ne pouvait pas attendre 3 heures de plus.

Lui, les patrons et moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant