Chapitre 16

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- Candice je peux te parler.

- ça tombe bien je ne suis pas d'humeur.

David me prend mon ordinateur des mains avant de se poser à côté de moi.

- tu m'évites depuis ce matin et je peux savoir pourquoi?

- pour rien et j'évite personne.

- je m'inquiète ou du moins James s'inquiète.

- tu fais équipe avec James maintenant?

- non, il m'a donné 50 dollars pour venir te parler alors qu'est ce qui se passe?

- le truc de Rodrigo ça me fous des boules, voilà ce qui se passe.

- t'es sûre?

- oui

Je dois avouer depuis ce matin je me suis levée, avec une tête qui dit j'explose tout ce qui bouge, j'ai un peu évité David mais j'ai surtout évité James , ce qui m'est arrivé hier soir me dépasse et il faut bien que je trouve quelqu'un à qui me confier, pour m'éclaircir.

- Candice arrête de mentir je te connais depuis le lycée, alors accouche.

Durant deux secondes j'ai vraiment pensé que David m'a cru après tout pourquoi ne pas lui expliqué ce qui se passe il est le seul à pouvoir m'éclaircir.

- j'ai embrassé Stéphan et maintenant je l'imagine entrain de me baiser et j'ai rêvé de lui Murmurai-je

- quoi! j'ai rien entendu.

Je l'avais murmurer tellement bas que David ne pouvait rien entendre, je ne me vois pas crier très fort que j'ai trompé James. Je m'approche de son oreille et je lui balance tout. Et une fois que j'avais finis de lui dire la seule chose qu'il pouvait dire c'était:

- putain! Dit il avec les yeux écarquillés. Candice il ne fallait pas embrasser Stéphan t'es folle; c'est pas le gars qui t'avais déposé?

- oui c'est lui David, baisse le ton.

- en plus tu rêves de lui, si je comprends bien.

- on peut dire ça, t'aurais pas un livre pour ça?

Je suis vraiment dans le besoin et je donnerai n'importe quoi pour trouver un livre ou n'importe pour m'aider à me débarrasser Stéphan.

- non Candice; si tu la joue ainsi James va se douter de quelque chose, par contre je serai très ravi s'il apprend que tu as embrassé un autre mec.

- David n'y pense même pas, et en plus tout s'est passé beaucoup trop vite et....(je commence a pleurer) j'avais plus le contrôle de moi même.

- ok ca va je plaisantais ne pleure pas, dit il me en me prenant dans ses bras.

Et comme toujours David m'a aidé à retrouver ma bonne humeur, il m'a même donné quelques idées pour la soirée de Rodrigo et pour finir vers 8 heures James rentre avec une boîte de pizza, j'ai donc suivi le conseil de David je suis restée le plus naturel que possible et on avait fini notre soirée autour de Titanic ( mon film préféré) et d'une bonne bouteille de vin avant de m'endormir dans ses bras.

Lundi, lundi, lundi qui ne déteste pas ce jour? Comme chaque lundi j'ai l'impression que la masse new-yorkaise s'est triplée, vu la foule impressionnante de personnes que je vois dans la rue. Parfois quand je marche dans la rue j'ai l'impression que si je fais un faux pas et que je tombe personne ne va me remarquer et qu'ils vont tous me marcher dessus.

Comme chaque matin je dois dois apporter un café serré pour monsieur, le New York Times, le Daily Times, le Daily news, etc...Et oui je connais la leçon par cœur.

Ce matin je me suis bien débrouillée j'étais à l'heure, je suis même arrivée avant Maria, je mets l'ordinateur en marche; il faut que je trouve quelqu'un pour organiser la soirée de Rodrigo. Hier j'ai passé la journée à essayer de trouver quelqu'un, personne ne veut organiser une soirée en deux semaines. Je dois en parler à Rodrigo, et lui demander un plus de temps.

J'étais concentrée sur mon travail quand j'entends la voix de Rodrigo dans le couloir, il me semble qu'il parlait au téléphone, je regarde l'heure il est 7h30 et je me demande pourquoi il est de si bonne heure, il arrive tout le temps à 9h, oh je comprends depuis qu'il a plaqué Behati il n'a personne pour s'occuper de lui, alors il est malheureux et passe son temps au boulot.

Je me lève pour le regarder passer sans même me regarder.

- bonjour Monsieur

- Candice je t'attends dans mon bureau j'ai à te parler.

- J'arrive tout de suite.

Je prends son café ses journaux, ainsi que mon petit carnet. Et je prends le chemin de son bureau. Je frappe à la porte, et je rentre dès que j'ai entendu sa voix ferme me donner l'autorisation d'entrer; après lui avoir remis son café et ses journaux, je m'assois sur le fauteuil qui se trouve en face de lui.

- Candice il va falloir.....j'ai changé d'avis la soirée, je la veux vendredi.

C'est une blague ça? J'allais lui demander de m'accorder plus de temps alors que lui, il la veut dans 4 jours. Il veut dire vendredi, ce vendredi. Je me maudis de lui avoir donné cette idée.

- eh bien j'allais vous parlez de ça, il me faut plus de temps, si vous voyez ce que je veux dire.

Il lève la tête de son téléphone pour enfin me regarder.

- Non je ne vois pas ce que tu veux dire, Candice t'as encore rien compris ou tu fais semblant de ne pas comprendre?

- que voulez vous dire?

- on est à New York as-tu la moindre idée de combien d'argent qui touche ce sol en une seconde?

Je secoue la tête de droite à gauche pour lui répondre. Qui suis je pour savoir combien d'argent qui circule dans l'air en une seconde?

- des milliards Candice, pendant que moi je te donne jusqu'à vendredi il y'en a d'autres qui tenteront de les convaincre, alors j'ai pas de temps à perdre. Je dois appeler Columbia, pour leur demander si tu étais vraiment dans leur école; je ne peux pas croire que tu as été à une école aussi prestigieuse.

Il m'envoyait des éclairs de ses yeux, comme si c'est de ma faute qu'il n'a pas signer le contrat, c'est lui qui a fichu son projet en l'air...pas moi, je ne suis que l'assistante.

- chaque seconde ici c'est de l'or, si tu penses que tu n'as pas ta place ici; voici la porte utilise la et si tu penses que tu peux travailler pour moi, c'est simple rends moi fier.

Qu'est ce qu'il veut dire par là exactement, il est entrain de me virer ou il est entrain de me demandé poliment de démissionner?

- je préfère vous rendre fier, je dois me remettre au travail, dis je en me levant.

J'allais ouvrir la porte pour sortir, mais le diable m'interpelle.

- Candice le café s'est refroidit.

Au bout de quelque secondes j'ai pensé à lui demander ce que ca pouvait bien me faire, mais... je me retourne pour reprendre le café avant de lui dire:

- je vais vous en cherchez un autre.





A suivre

Lui, les patrons et moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant