Lui, les patrons et moi

Chapitre 54

Je finis la bouteille de champagne alors que j'avais bien vu qu'il était marqué 10 heures tapante sur le réveil. On aurait pu dormir lorsqu'on était arrivé à l'hôtel vers 3 heures du matin, mais on est pas raisonnable. Je viens de passer le meilleur matin de Saint Valentin de toute la vie. Sous le regard de Stéphan je me penche pour prendre l'autre bouteille mais il m'arrête.

- t'as beaucoup bu, dors un

Il a raison j'ai déjà bu la moitié d'une bouteille, je dépose la tête sur son torse et il me caresse lentement les cheveux.

- combien d'enfant tu veux avoir? me demande Stéphan.

Quoi? On est même pas encore marié qu'il me parle d'enfant. Pour être honnête j'ai été la seule enfant de ma mère, j'ai jamais eue de frère, sœur, même pas une cousine... je n'ai  passé de temps avec des enfants. Je ne sais rien des enfants. Et si on me disait de choisir entre une fille ou un garçon, je n'hésiterai pas une seconde à dire une fille, blonde, grande, yeux bleus, minces... en résumé mon portrait craché.

- un seul, une fille dis je en levant la tête. Et toi?

- sept.

Je lui donne une tape sur le torse pour qu'il se rende compte du bêtise qu'il venait de dire. Qui va se charger de ses enfants, lorsqu'il sera dans son bureau pas loin de Wall Street? je serai toute entrain de m'occuper de sept gamins, je ne sais même pas faire à manger.

- okay ca va c'était une blague. Disons que j'en veux un garçon en premier, avec tes yeux, avec mes cheveux, je veux qu'il me ressemble beaucoup; ensuite une fille je veux qu'elle aie tout de sa mère.

- ne prend pas trop la confiance parce que je te ferai un seul et ce sera une fille.

Il sourit bêtement avant de me dire.

- je suis un Od'j Candice, ma famille a eue une grande lignée de garçon.

- peu importe, pourquoi moi Stéphan?

- pourquoi quoi mon cœur? Dit il avant de me donner un baiser sur le front.

- t'aurais pu avoir toute les filles du monde, pourquoi être tombé amoureux de moi, moi Candice Solis?

Je mourais d'envie de lui poser cette question et maintenant que j'ai la chance je l'ai saisie

- je ne sais, on ne choisit pas de qui on tombe amoureux; t'es différente et si fragile je ne sais pas vraiment, la seule chose qui compte c'est que toi et moi on s'aime et on va se marier.

Je lève la tête juste pour l'embrasser avant de lui demander.

- s'il te plaît dit moi comment ta famille a fait fortune

- c'est une longue histoire, tu veux vraiment le savoir?

- oui

- d'accord avant je veux un baiser, un très long.

Je sourit un peu avant de l'embrasser, lorsque j'avais mit fin au baiser il m'a dit lentement.

- John Od'j il a fondé sa propre compagnie de pétrole vers les 1910, et de génération en generation ça à agrandi satisfaite?

Je le savais déjà, je l'ai cherché sur Google, je voulais l'entendre le dire.

- non, alors pourquoi tu continues a travailler tout le temps?

Il entoure ses bras musclés autour de ma taille et me rapproche de lui.

- c'est comme ça, s'il te plaît dors un peu.

Il est entrain de changer de sujet, quand il ne veut pas me dire quelque chose il fait tout pour changer de sujet.

- je reviens dit il avant de sortir du lit.

Il enfile son pantalon avant de prendre son téléphone sur la table de nuit.

- Stéphan t'avais dit tu n'allais pas utiliser ton téléphone.

- je vais juste regarder la bourse, essais de t'endormir dit il avant de se pencher pour l'embrasser sur la pointe des lèvres.

Je me retourne, me mets le drap ferme les yeux et finis par m'endormir. Lorsque j'ouvre les yeux les bras de Stéphan entouraient la taille et me serraient contre lui. Je tourne la tête pour regarder s'il était entrain de dormir, et oui il dormait. C'est la première fois que je le vois dormir, il se reveille toujours avant moi. Je prends mon temps pour contempler le Stéphan  hyper beau que j'avais sous les yeux.

Vaut mieux aller prendre ma douche et le laisser dormir. Je sors du lit, avant de partir en direction de la salle de bain. J'entre dans la douche, l'eau avait à peine commencé à couler sur ma peau que je sens des bras m'entourer.

- bonsoir princesse dit il contre mon oreille.

Je croyais qu'il était entrain de dormir, j'ai pas fait de bruit.

- bonsoir dis je en me retournant vers lui.

Je me mets sur la pointe des pieds pour prendre ses lèvres. Je l'embrasse avec ardeur tout en tenant sa nuque. Il me plaque contre le mur et fait durer notre baiser encore plus longtemps, lorsqu'il s'arrête tous les deux on respiraient au même rythme. Je me mets dans ses bras tout en souhaitant de pouvoir ici rester comme ça lui jusqu'à la fin des temps. Dix minutes plus tard on sort de la douche, trempé. Stéphan passe une serviette autour de sa taille et m'enrouler une autour du corps.

Lorsque j'ouvre enfin la valise que Stéphan avait pris pour moi, j'ai tout de suite remarqué que c'était des vêtements que j'avais dans ma garde robe et que j'avais totalement oublié l'existence. Sous la recommandation de Stéphan j'ai opté pour un maillot de bain de blanche, j'ai ensuite mis une grande robe dessus.

Une heure plus tard après avoir dîner, nos pieds dans les sables un peu chaud de la plage déserte, la main dans la main à regarder les vagues. On s'est ensuite assis d'une façon à ce qu'a chaque fois les vagues viennent nos pieds soient mouillés.

Lorsque le coucher du soleil commence à paraître j'ai déposer ma tête sur son torse alors qu'il commençait à me caresser lentement les cheveux, tout ça me rappelle Cancún. Je n'ai jamais aimé personne la façon que j'aime Stéphan, lorsque je suis avec lui j'ai la sensation d'être unique, d'être une tout autre personne.

- Candice.

Je lève la tête pour le regarder.

- je veux que tu me promettes quelque chose.

- tout ce que tu veux.

- je veux que tu me promettes d'être toujours avec moi, dit il en ne caressant le visage.

- je te le promets.