Chapitre 22

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Je relis le message de David pour la seconde fois. Il faut que tu lui dises ses mots faisaient le tour de ma petite tête. Bon d'accord Candice lève toi et va frapper à la porte de son bureau et dit lui. Après cette réflexion je me couche sur la pile documents.
Je dois me rendre à la réunion, qui est dans.... 2 minutes, et merde!!! Rodrigo n'est pas encore arrivé... je n'avais même pas encore fini ma pensée que le téléphone sonne, je réponds très rapidement.

- Candice tu peux venir? Me dit la voix de Maria

- J'arrive.

J'ajuste ma jupe qui m'arrive au dessus du genou avant de sortir. Je me faufile dans le couloir avant d'arriver près de Maria.

- c'est quoi le problème? Dis je en appuyant sur le comptoir.

- ils sont arrivés, Anna les a accompagnés

- merci tu me sauves la vie,  Rodrigo est déjà arrivé?

- non.

- rends moi un service dès qu'il arrive appelle moi.

- c'est noté

- et dit à la petite stagiaire, de faire du café.

- d'accord

- merci tu me sauves la vie encore une fois.

Je prends mon téléphone, compose son numéro, et attends que la sonnerie se déclenche. Bon sang décroche Rodrigo répétai-je tout en traversant les couloirs de couleur blanc et très bien éclairé. Et pour la énième fois je tombe sur sa messagerie.

Arrivée devant la salle de réunion en vitre je me retiens sur le pas de la porte tout en regardant les hommes à cravate qui étaient assis autour de la grande table qui se trouvait au milieu de la pièce. A mon grand étonnement je fus choqué en constatant que la majorité d'entre eux pourraient être dans les 40 et 50 ans.

Comment peuvent-ils travaillés avec un je fais ce que je veux comme Rodrigo?

- bonjour je suis Candice Solis l'assistante de Rodrigo Od'j et je suis navrée de vous annoncer qu'il va venir en retard. Excusez moi,  dis je en remarquant quelqu'un passé la porte.

Moi qui pensait que c'était Rodrigo, alors que c'est Anna. Anna commence son stage aujourd'hui et la pauvre elle a l'air d'être stressé. J'avance vers elle et lui demande est ce qu'elle peut leur servir un peu de café, histoire de les faire patienter. La tête dans mon téléphone, je me dirige vers la sortie je m'arrête seulement quand je rentre en collision avec quelque chose ou plutôt quelqu'un...

- excusez moi,  dis je en levant la tête.

Encore lui me dis je,quand ses yeux entrent en contact avec les miens j'avais l'impression de trembler. Avec ses cheveux un peu décoiffé Stéphan était encore plus craquant que j'amais et mon cœur a commencer a battre tel un tambour. Je fus la première à briser le contact des yeux en baissant la tête.

- désolé.

- c'est pas grave.

J'essaie de passer la porte pour la seconde fois, mais on se frappe encore fois. Je fais de l'autre côté mais on se frappe encore une fois. Stéphan s'arrête pour me laisser le chemin libre et je passe la porte.
- au fait Candice, Rodrigo veut que tu me transmettes tous ses messages.
- comment ça?

- parce qu'il l'a décidé ainsi, cela te pose un problème?

- oui.. Non. Je voulais dire non, désolée.

Je mourais d'envie de lui dire oui bien sûr que cela me dérange on ne peut pas se voir en tout cas pas aujourd'hui. J'ai passé des semaines ici sans le croiser, pourquoi est ce que je le vois maintenant?
Je lève les yeux sur ses lèvres, j'ai très envie de sauter sur lui et de l'embrasser devant tout le monde, je descends ensuite les yeux sur son torse et je me rends compte à quel point j'ai envie de sentir sa peau contre la mienne. Bon lance toi Candice c'est le moment murmurai je dans mon fort  n intérieur. J'ouvre la bouche et essaie de parler aussi clair que je le pouvais.

- Stéphan j'ai quelque chose a te dire. Je..

- je t'écoute.

- et bien j'ai bien réfléchi et...

Je n'avais même pas fini que l'un des hommes qui est assis autour de la grande table nous rappel qu'il est venue pour une réunion. Je retiens donc mon souffle et me faufile dans le grand couloir blanc en me traitant de tous les noms.

Arriver dans mon espace de travail  je me m'assois sur mon fauteuil et reste à fixer le plafond après avoir pressé le bouton du téléphone qui m'indique que j'avais 13 messages. Après avoir écouté les messages, j'écris l'essentiel sur un post it et c'est partie pour la journée la plus atroce de ma vie.
Le fait de savoir que je vais travailler avec Stéphan aujourd'hui me mets dans un drôle d'état.

J'ai chaud...
J'ai froid...
Je frissonne...
J'ai les mains qui tremblent.....

Je prends le téléphone et commence à annuler les rendez vous de monsieur qui se permet tout. J'étais à fond dans mon travail quand la sonnerie de mon téléphone me fait sursauter. Fébrile je décroche l'appareil.

- Candice tu peux venir dans mon bureau un instant, dit la voix de Stephan.

- euh.. Oui j'arrive tout de suite.

Je raccroche l'appareil tout en me demandant ou peut se trouver son bureau. Je prends mon petit miroir et me remets du rouge à lèvre, je vérifie ma queue de cheval.

Parfait me dis je en remettant le miroir a sa place initiale. Après avoir demandé à Maria où se trouvait le bureau de Stéphan Od'j, deuc minutes plus tard j'étais devant une grosse porte et je tremble comme une idiote.

Ça peut se voir que je ne suis pas dans mon état normal...

Comment suis je sensée travailler avec Stéphan, le voir comme l'un de mes patrons, vu qu'il est le vice président ou co-Président si j'ai failli coucher avec lui sur le toit de l' Empire State Building ?
Tremblante je frappe à la porte, après quelques brèves secondes j'ai pu entendre la voix suave de Stéphan qui me disait d'entrée. J'appuie sur le poignet de la porte, et pénètre dans son bureau. Son bureau était aussi grand que celui de Rodrigo, mais une chose est sûre; Stéphan et Rodrigo sont différents côté goût. Le bureau de Rodrigo est plutôt sombre alors que celui de Stéphan était un peu différent. Tout comme le bureau de mon patron le bureau de son cousin possède une grande vue sur Manhattan, et au centre il y'a un grand bureau en vitre sur lequel Stéphan était assis juste derrière, il y avait donc deux grands fauteuils en face de celui ci.

- ne te gêne pas assieds toi.

Je m'exécute aussitôt, et une fois assise mes yeux tombent en contact avec ses yeux et comme à chaque fois je fus la première à baisser les yeux. La salle était très silencieuse; tellement silencieuse que je pouvais entendre mon cœur battre.

- comme je te l'ai dit ce matin, Rodrigo ne viendra pas aujourd'hui (il se lève et contourne le bureau) et il m'a demandé de m'occuper de ses dossiers importants, ce que je ne devais pas faire vu que j'ai mes propres dossiers, dit il en s'appuyant contre son bureau. Il va falloir que tu restes tard ce soir, pour essayer de combler le vide. Alors préviens ton petit ami.

- d'accord

Je me lève et prends la direction de la porte, j'allais ouvrir la porte mais j'entends Stéphan dire.

- en passant c'est sympa le chemisier, dit il avec un sourire au coin des lèvres.

Je sors du bureau tout en essayant de comprendre ce qu'il voulait dire. Je baisse les yeux vers mon chemisier et remarque les trois premiers boutons déboutonnés.

Lui, les patrons et moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant