Chapitre 62

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- tu l'ouvres ou tu veux que je le fasse ?

David ne cesse pas de me répéter cette phrase depuis un bon moment; je le comprends vu qu'on est assis devant une enveloppe celée depuis plus de 20 minutes j'ai la trouille d'ouvrir l'enveloppe, même si cette enveloppe à de quoi éclaircir les doutes que j'ai en moi depuis une semaine. Je ne sais pas vraiment qui j'aimerais être le père de cet enfant. Je prends l'enveloppe, prends un bon coup d'air avant de l'ouvrir.

- tu le lis ou je le fais? Me demande David

- laisse je vais le faire.

Je sors le papier de l'enveloppe avant de regarder David.

- si c'est l'enfant de Stéphan je fais quoi? Et si c'est celui de Rodrigo je fais quoi?

- respire et après on réfléchira à ce que tu vas faire.

Je respire et inspire un bon coup d'air avant de lire de déployer la feuille. Je parcours les lignes des yeux sans pour autant comprendre ce qu'elles disaient et au bas de la feuille quelque chose attire mon attention.

Résultat : filiation compatible.

Non... j'écarquille les yeux alors que j'avais subitement l'envie de vomir. Je cours vers la salle de bain pour vomir tout ce que j'avais dans l'estomac. Merde je suis enceinte de Rodrigo; si j'étais enceinte de Stéphan se serait plus logique on était fiancée. Rodrigo et moi on n'a rien de sérieux ensemble, on couche ensemble c'est sur, quand je suis avec lui ça m'empêche de penser à Stéphan.

C'est pas vrai dis je en me regardant dans le miroir

- alors t'es enceinte de Rodrigo.

Je lève la tête et remarque David sur le pas de la porte. Je ne sais pas ce que je vais faire, j'ai réfléchis à l'avortement, je ne pense pas que je serai capable de faire faire quelque chose de ce genre, ma mère est tombée enceinte à 18 ans et elle n'a pas pensé à avorter. Je vais garder mon enfant et je ne pense pas impliquer Rodrigo dans mon histoire.

Je me dirige dans la cuisine et me fait un sandwich alors que David s'est assis sur l'un des tabourets pour me regarder.

- tu penses faire quoi?

- je garde mon enfant tomber enceinte à 21 ans c'est pas un crime.

- et Rodrigo il est le père, tu ne peux pas le privé de son droit.

- David s'il te plaît pas maintenant.

Je prends mon sandwich avant de m'assoir en face de lui.

- tu dois le lui dire, tu ne peux pas privé ton enfant de son père.

Je commence à mordre dans mon sandwich tout en regardant David récité son charabia.

- tu n'as pas été élevé par ton père, et tu as toujours ressentie un manque, tu veux que ton enfant ressente ça aussi?

Des fois je me déteste d'avoir raconté ma vie en entier à David. 

- d'accord je vais le lui dire.

Je baisse les yeux vers mon sandwich et quand je lève les yeux il était toujours entrain de me regarder. Je me lève, avant d'ouvrir l'un des placards du fond dans lequel il y'avait rangé toute sorte de sucreries. J'ouvre le premier bar de chocolat qui était tombé sous ma main avant de l'ouvrir pour prendre une grosse bouchée. Je ferme les yeux pour savourer ce moment ça fait tellement longtemps que j'ai pas goûté à l'un de ses trucs.

Lui, les patrons et moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant