Lorsqu'on traverse les Enfers... ( Percy Jackson )

Chapitre 6

Une lumière. Beaucoup trop de lumière. Ces dieux étaient, niveau luminosité, l'équivalent d'un Soleil chacun. Apollon je comprenais, mais les autres... OK, ce jeu de mot est nul.
Donc, onze mini Soleils me fixaient et certains n'avaient pas l'air trop sympathique.
Ma tête me faisait mal à cause de toute cette lumière mais je m'agenouillai tout de même. Si je n'étais pas poli,je n'allais pas la tirer longue. Déjà que j'avais l'impression de tenir agenouillé depuis quelques heures...
Hermès se téléporta dans son trône, et je me dis qu' il y avait anguillle sous roche quand je vis que lui n'était pas un mini Soleil. Il regarda méchamment sa famille et je vis peu à peu tous les dieux redevenir humain. Humains de 3 mètres certes, mais tout de même humain.
J'étais vraiment affaiblis, mais je tenais. Je devais y arriver sans flancher. Je voulais voir une dernière fois Percy et Grover. Je ne sentais plus mes jambes.
Finalement ce furent Apollon et Hermès qui se levèrent d'un coup, visiblement furax. Les disputes de familles ne devaient pas être franchement agréables à vivres ici.

- Père ! Ceci a assez duré. Cela fait trois jours qu'elle tient accroupie sans manger ni boire. Sa détermination est prouvée je crois... Son corps humain ne va pas tenir plus longtemps.

Trois jours ?! Oh mes dieux... Zeus se leva et me regarda de haut. Roi des Cieux je veux bien, mais je suis quand même sa nièce quand on y réfléchie.

- Très bien. Apollon, je t'autorise à la remettre en état pour son procès. Je te donne une journée... Ni plus, ni moins.

- Je te remercie, Père.

Apollon descendit de son trône, et devint de taille humaine. Ça faisait moins flipper à cette taille-là, un dieu, quand même. Il m'aida à me relever, mais me porta finalement. Si un jour j'aurais su que je me ferais porter par Apollon.
On sortit de la salle du trône, et il m'amena dans ses appartements. Woah... Tout était vraiment immense à l'Olympe.
Il me déposa sur un lit immense, et m'amena de l'ambroisie tout en invocant des sorts de guérison.
Il avait l'apparence d'un surfeur blonds aux yeux dorés de dix-neufs ans. Il me fit un sourire chaleureux tout en me tamponnant le front d'un torchon humide. Il avait un de ces sourires, bon sang!

- Comment te sens tu, Leïa ? Tu n'as pas trop chaud?

- Mieux. Je vous remercie Seigneur Apollon.

- Oh, ce n'est rien, après tout je suis ton grand-père.

- Mon grand-père?! Ma mère était une demi-déesse ?

- Oui, tu es plus déesse qu'humaine et c'est aussi pour cela que tu ressembles pour certains points à mes enfants même si tu n'as pas dû les voir très longtemps. Passe le bonjour à Will, d'ailleurs, il a fait du bong travail pendant ton coma. Bon Moi, tu n'as pas hérité du physique de ton père! À part les yeux,  mais bon... Personne n'est parfait! Sauf moi, bien sûr. Ah, je tiens également à dire que tu as passé le premier test. Repose toi, désormais. Je viendrais te chercher lorsqu'il sera l'heure de ton procès.

- Je vous remercie, Seigneur Apollon...

- Appelle-moi Grand-père, Leia!

- Alors, je vous remercie Grand-père.

Et je m'endormis à cause de la fatique accumulée depuis que j'étais sur l'Olympe,  et même avant car à part m'évanouir je me battais avec des monstres ou je me faisais revendiquer par un des Trois Grands Dieux.

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Je me réveillai dans une salle de trône noir. C'était macabre mais pas trop dérangeant.  Le côté bronze rendait l'obscurité presque chaleureux.  Je me tournai alors vers le trône où je fus saisie de voir un homme aux cheveux noirs corbeau et à un look de vieux rocker des années 60. Un dieu grec, sans hésitation. Je m'agenouillai donc vite fait - s'il y a bien  une chose que j'ai apprise en quelques jours dans le monde des demi-dieux était qu'il ne fallait jamais manquer de respect à un dieu parce qu'ils ont un égo surdimmensioné, quasi aussi grand q'eux. Le dieu qui avait une expression guerrière quelques instants plutôt souriait maintenant. Il devait être bipolaire.

- Bonjour...  Ma fille.

Nom d'un sanglier aux défenses roses qui danse la macarena ! J'ai devant moi mon père!  Hadès!  Je vais m'évanouir  !
Donc ça c'était ce qu'il se passait dans ma tête.

- Enchanté, père.

Et ça c'était ce qu'il sortait de ma bouche.

- Mon frère Zeus est très rancunier,  je dois te prévenir,  il ne s'est pas remi de la mort de son enfant par nos soins à Poseidon et moi,  alors maintenant que nous avons tous les deux un enfant et qu'ils sortent ,  je crains le pire pour toi. Tu n'auras probablement pas un procès équitable...  Mais j'ai fait en sorte que ton petit ami de moule cuite a eu la vie sauve alors qu'il s'est invité dans mon royaume pour me traiter de voleur! Poseidon me doit une fière chandelle alors il fera tout son possible pour témoigner en ta faveur.  Je n'interviendrais pas car cela ne t'apportera que des ennuis. Sache que si tu meurs tu auras une place de choix à l'Élysée et si tu veux partir de la colonie, tu pourras venir ici. Au revoir,  Leïa...

Je me sentis à nouveau m'évanouir,  alors que je n'avais même pas pus parler avec mon père. Ça avait été une première rencontre plus qu'étrange et bouleversante. J'allais enfin retourner à l'Olympe.

- Un présent t'attendra à la colonie...

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Le visage inquiet et sérieux d'Appolon me réveilla.

- Ton procès est sur le point de débuter, Leia, et Zeus est d'une humeur massacrante,  j'en ai bien peur...