Quinze

4K 464 4
                                    






J'avais tellement mal que j'avais du mal à me relever mais ta vu on est guerrière nous. Comment je ments mal, obligé, il ma détruit un os l'enculé. Aïman essayait encore de le calmer mais il continuait à s'agiter en voulant se débattre.

Aghilès - Lâche moi je vais la finir

Aïman - Ta pas honte tu frappe les filles maintenant ! Elle t'a l'autre tepu


Aghilès - C'est elle la tepu déjà et chez pas ta quoi à vouloir la défendre à chaque fois tu veux la baiser c'est ça ?? Batard va tu fais passer une salope avant ton sang

Il lui criait de toute ses forces.

Moi - Mais ta sœur toi !

Aïman - L'écoute pas Aïda, il te provoque

Moi - Je m'en beurre, il me respecte, je le respect et toute façon je peux plus le respecter avec tout ce qui m'a fait et dit ! Lâche-le !

Aghilès - Ouais écoute ta chienne allez

Aïman le relâche, il s'apprêtait à me faire face à nouveau quand les gérants du restaurant se mit en travers de son chemin. C'était pas trop tôt. Il lui ont dis de quitter immédiatement les lieux, qu'ils allaient faire appel à la police et la police ici ne rigole pas surtout avec ce genre d'affaire. Aïman le poussa vers la sortie, pendant qu'un des employés me relevais en me demandant si sa va, si je voulais aller porter plainte et un tas de choses. J'avais tellement pas de force ni pour parler, ni pour bouger que je me jeta à nouveau sur ma chaise. Aïman reviens entre temps en direction de ma table. Il me regardait l'air inquiet. Je devais ressemblé à rien déjà qu'habituellement c'était pas trop ça.

Aïman - Viens je te ramène à l'hôpital

Moi - Non t'inquiète ça VA aie


Aïman - Non ça va pas fais pas la go

H24 tu fais la go, go.


Il prend ma main et me relève, ensuite prend mon bras gauche pour le mettre autour de son cou et m'aider à marcher. En fait, il m'a pas raté ce conard, j'ai grave mal partout. Comme si un ouragan me transperce. On arrive à sa voiture, je suis pas caler voiture mais c'était une décapotable rouge petant. Ils ont pas le temps dans leur famille, je commence à pensée qu'ils sont tous riches de sang. Il voulait m'installer à l'intérieur, je le stop.


Moi - Je peux le faire, il m'a pas broyée tout le corps calme

Aïman - Ouais, comme tu veux



Il tarde pas à démarrer une fois qu'on est installée. Il tape hôpital sur son iPhone et ça lui met le plus proche. Il roule en suivant les direction qu'émet la voix.

Aïman - Tu sais faut pas lui en vouloir à mon frère, il a pas un passée simple


Moi - Tu te fou de moi la ?


Aïman - Non je suis grave sérieux, il est pas du tout méchant mon frère wAllah

Moi - En plus tu jure par Allah, que Dieu le délivre seulement parce que clairement le type à besoin de délivrance c'est pas normale d'être comme ça !


Aïman - T'abuse de fou quand même pas !


Moi - C'est un sale raciste de merde ! Il frappe les femmes, il est vulgaire, provocant, fou allié, il respecte pas les gens ce vieux batard.



Aïman - Calme toi tu parle pas comme ça de mon frère, t'es une folle toi ! Je veux être bien gentil mais tu va te calmer aussi !

Moi - Mais casse toi, arrête la voiture ! Je t'ai rien demandé moi ! Tous fous dans cette famille mon Dieu qu'ai-je fait ?


Il stop la voiture sur le bord de la route à la limite de la terre ferme. J'appuie sur la poignée pour descendre en prenant mon sac et mes affaires que j'ai acheté au cours de cette journée pour les proches. La poignée est bloquée, je re-appuie en pensant que c'est moi qui ai mal appuyé. Pareil. Je me retourne vers lui, il me regarde et hésite à parler.

Moi - Laisse moi sortir, tu joue à quoi !


Il réfléchi un instant puis se racle la gorge.





Aïman - Après tout, tu fais partie de la famille maintenant. C'est pas ça, il était fou amoureux d'une renoie et elle lui a mis  à l'envers. Elle voulait juste le michtonner son argent. Il se sont même marié et elle a demandée le divorce en prétendant qu'il l'a battait alors qu'elle se faisait les coups elle-même pour récolter des preuves. C'est parti en procès et évidemment elle a gagnée, la justice est toujours au côté des femmes qui sont victimes de quelque chose ou dans son cas font les victimes. Depuis, ils détestent toutes les noires, les métisses y compris mais fait pas attention au fond il est pas raciste, il a juste la haine de vous. Il est détruit intérieurement, elle l'a détruit. Présente lui une bonne pote renoie à toi tu verras, il aime bien les renois dans le fond.




Oui, bien sûr Aïman, bien sûr, comme ça ma pote pourra écrie son histoire aussi. Je suis tombée love d'un raciste : je vais tuer ma meilleure amie. Vous l'avez entendu ? Il aime bien les renois dans le fond mais dans le très très profond fond tellement c'est-à-dire qu'il n'y en a pas. Faut arrêté ça excuse pas son comportement. Personnellement, vu comment il a pas attendu pour me frappée soit il m'aime pas ce qui n'est pas une nouvelle ou soit il a menti à tous son entourage et la meuf avait raison, elle l'a fait pour se venger, j'aurai sûrement fait de même avec un animal pareil. Je suis pour les deux options, il m'insupporte à un point que j'y croit pas à l'histoire que viens de me sermonner Aïman.


Moi - Hum

Rien de plus, rien de moins. Ce que signifie ce Hum : Cause toujours de ton vieux frère sa m'intéresse.

On arrive à l'hôpital, il me prenne en charge quelques minutes après. On attends puis le docteur reviens avec une ordonnance de médicaments pour la douleur et des gel passants pour les parties qui me font mal. Pas de quoi s'affoler, on est des combattants nous. Je chipote beaucoup alors j'étais à la limite de pleurer quand il m'a frappée.

On prend la route pour rentré à l'hôtel, c'était silence radio dans la voiture.
Tant mieux.

Je suis pressée de rentrée demain, je vais rester quelques temps chez mes parents. Cette journée m'a permis de prendre conscience qu'il faut que je m'éloigne au plus vite des problèmes. J'en peux plus, on est marié. Ça fait à peine quelques semaines que j'ai l'impression d'avoir couru un long marathon ses derniers jours de ma vie. On arrive dans les lieux, Aïman me suit de près mais avance devant moi. On prend l'ascenseur et arrive à notre suite(à moi et Attalah). Une fois sortie, j'allais pour chercher la carte de ma chambre quand la porte de la suite s'ouvre d'un coup et apparaît devant moi monsieur. Il regarde mon visage, sa tête se décompose et se tourne vers Aïman derrière mon dos. Je le calcule pas plus que ça et rentre par le côté non couvert par son gabarit.


Je file vers la grande salle de douche en dirait une chambre tellement c'est grand, une fois à l'intérieur, je fais coulée l'eau quand j'entends les voix des cousins (Attalah et Aïman). Le ton montait entre les deux apparemment en train de débattre ou plutôt Attalah tentant de lui tirer les verres du nez.





Quand d'un coup, il crie : 


Lui -  C'EST QUI LE BATARD QUI LUI A FAIT ÇA ? JE PERDS PATIENCE AÏMAN DÉPÊCHE

- C'EST MOI
Je ne mis pas deux heures à comprendre qu'il s'agissait de l'autre pourriture. 

Du jour au lendemain : Héritière (1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant