"Quarante"

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Mon Ryan Booth de Alex Parish je le veux moi aussi et il s'agissait peut-être bien de mon mari...La preuve qu'il m'aimait semblait être une évidence pour tout le monde sauf moi. Pourtant, il avait suivi à la lettre toute les actions que j'attendais lui. Il ne s'était pas remariée derrière mon dos, n'avait même pas voulu divorcer d'après ses dires, il était là pour moi le jour ou j'ai appris la perte de nos enfants, il m'avait suivi ici et était revenu tout les jours attendant que je veuilles bien le suivre, il s'était excusé et attendait mon pardon, il avait fait en sorte que je puisse sortir d'ici d'une manière ou d'une autre même si je ne voulais pas le suivre, il m'a couru après et pour finir m'a dit ses fameux deux mots que j'attendais de lui. J'avais peut-être abusé à le refouler de cette manière mais toujours utile que je me devais de le faire souffrir de la manière qu'il m'a fait mal. Je doute maintenant qu'il veuille de moi après tout ses événements. C'est un homme et fière de l'être et comme tout homme qui se respecte, il me remballera surement à ma première tentative d'approche.










Les jours étaient passés comme des flèches sur une cible statique. La routine c'était installée après le départ de Shehkina. Elle devait reprendre le travail mais m'avait promis qu'elle reviendra dès que possible. J'étais triste de la laisser partir une nouvelle fois alors que je venais de la retrouver. Mais la vie, c'est pas un jeu de rôle. C'était compréhensible que le temps ne se bloque pas en mon honneur. Les paroles de Shehkina étaient un vieux morceaux qui résonnaient dans mes oreilles. Mais qui prenait fin à la seule pensée de devoir mettre ma fierté de côté et me fait recaler comme jamais. Si y'a un trait de personnalité que j'ai bien détecté chez Attalah est qu'il est méprisable sur commande. Il savait faire preuve d'une indifférence roi pour te faire sentir aussi inutile qu'un vulgaire bout de caoutchouc.

Shehkina me connais aussi bien que moi et n'avait pas tort à dire que j'avais la rancune tenace, mais surtout je suis machinalement buter et préférerait pensée à lui à longueur de journée ou verser quelques larmes plutôt que d'avouer mes torts. J'en avais des torts de mon côté et j'en avais parfaitement conscience. Mais je n'arrivais pas à les mettre de côté au profit des siens.

Un samedi après-midi, j'avais eu le droit de contacter mon avocat pour discuter de ma sortie de ce centre sans l'aide d'Attalah. J'en avais honnêtement marre d'être ici et puis je ne voyais pas en quoi il m'aidait.
Pour moi, j'étais loin d'être une junkie, enfin je pense que c'était sur le coup de la tragédie et la solitude que j'avais commis l'irréparable. Je ne vois pas d'autre explication à mon attitude chose qui arrive à un bon nombre de personne sauf que moi quelque part j'en étais consciente. La plupart n'arrive pas à s'en relever et finisse le reste de leur vie dans la rue ayant tout perdu après s'être égarés. Moi j'attendais un signe du très-haut, il m'en à envoyer un sous la forme d'un mari prêt pour moi mais moi-même je ne suis pas prête pour moi.

Qu'est ce que vous voulez que je vous dise ?

Mon avocat - On peut faire d'autre que attendre que les spécialistes du centre décide de vous laisser partir. Je suis désolée madame Tabary.


Moi - Mais comment est-il possible que mon mari avait la solution pour m'en sortir ?


Mon avocat - J'en est aucune idée. Probablement qu'il a obtenu gain de cause sous un faux prétexte de vous maintenir un suivi à domicile sous sa partielle tutelle.



Moi - Traduction comme si j'étais son gosse ?


Mon avocat - Oui, exactement. Je vous demanderais d'être davantage plein d'entrain pour pouvoir sortir au plus vite ou que je puisse négocier avec la juge chargé de votre cas.


Du jour au lendemain : Héritière (1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant