"Trente-huit"

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Moi - Qu'est ce que tu fait ici ? Comment t'es rentrée ?





Je m'empresse de rattaché ma serviette comme il se doit. Il se pince la lèvre et me regarde droit dans les yeux sans ciller.





Attalah - Je t'aime, wAllah je t'aime.





C'était la première fois qu'il me le disait mais je trouvais ça encore trop facile. J'étais peut-être têtu, entêter, trop fière mais je voulais le voir ramée encore un peu. J'étais tout de même choquée de lui et ne réalisait pas ses mots. Il venait de m'avouer qu'il m'aimait. Ma main avait envie de danser le coupé décalé tellement j'étais enjailler. Mais à la place, je gardais le silence. Il s'attendait à 100% que je lui saute dans les bras comme dans les films. Mais on est pas un film coco, tu me fais du mal, je t'en fait aussi. Après, ta dette pourra être effacé, commencer pas à vouloir me foutre des baffes parce qu'il avait fait la même. La roue tourne, c'est chacun son tour chez moi gros. Il pensait peut-être que ses mots allaient être l'élément déclencheur de ma voix.




La pièce était plongée dans un silence de roi et c'était ce silence qui me berçait ses derniers mois. Ce qui me dérangeait absolument pas à vrai dire.





Lui - Je sais pas à quoi tu joue mais tu m'a sincèrement blessé dans mon ego sah. Je te pensais pas comme ça, ma famille avait peut-être raison sur toi depuis le départ. 1 mois déjà que tu me fait ramé et je suis un guerrier alors peu importe les mois qu'il aurait fallut. Je l'aurais fait parce que j'avais jamais pensé à une fille avant toi. Je te dit que je t'aime et tu m'ignore ? C'est vraiment la pire des choses qu'on est pu me faire jusqu'à à présent. Ta gagné t'entendras plus parler de moi dès que j'aurais passé cette porte.




Il marche vers la porte de la chambre et sort en me regardant de l'autre côté de la porte. Je le regarde à mon tour avant de fermer et les réouvrir. Il était toujours planté devant à attendre un signe de ma part. Il était retourné dos à moi planté près du mur qui séparait ma porte du couloir.



Moi - Attalah attends, une dernière chose.














Il se retourne et me regarde le sourire aux lèvres. Je lui souris à loin tour les yeux malicieux.




Moi - Ferme bien la porte avant de partir s'il te plaît.









Il me regard désespéré avant de claqué d'un grand coup la porte. Je l'entends s'embrouiller avec d'autres habitants du centre qui était sorti à cause du bruit qu'il venait de causé.

Une fois, que j'entendais plus sa voix derrière la porte. Je m'écroula sur mon lit, pleurant toute les larmes de mon corps. Fierté quand tu tiens. Tu peux être sanglante à toi toute seule. J'en revenais pas moi-même de l'avoir envoyer chier à ce point. Mon cœur était meurtri et une nouvelle fois..je l'avais cherché. Ma langue et ma raison ne voulait pas le retenir. Elle a belle et bien été plus forte que tout. Je savais que c'était fini moi et lui. Après un recalage aussi dure, il n'allait plus jamais me considérer. Son cœur devait être aussi abîmé que le mien. Secrètement, c'est ce que je recherchais après tout.




J'avais pleurer toute la nuit et ceux pendant 3 jours entier. Haby comprenait pas ce qu'il m'arrivait. Les personnes qui nous suivaient dans le centre commencèrent à se demandé si je ne tombais pas en dépression. J'avais le regard et des larmes perlais souvent le contour de mes yeux.

Un jour, alors que je grimpait les escaliers jusqu'à ma chambre. Mon corps ne me suivait plus, la vérité était que depuis ses 3 jours qui ont suivi la venue d'Attalah. J'avais pas avalée un seul plat, à peine 5 goûte d'eau. J'étais trop déboussolée pour penser à me nourrir. Ma jambe menaçait de flancher quand quelqu'un qui venait de monter les escaliers me rattrape. Il me demande si j'allais bien et je lui avais répondu oui alors que moi même je n'en était plus aussi sûr. Il avait ensuite continué son chemin soit à monter les escaliers. Moi, j'en étais à la moitié, les escaliers du centre était assez immense. J'avais pris l'habitude avec le temps de les monter mais aujourd'hui je sentais un manque d'énergie dans mon corps. C'était pas comme tout les jours où je montais limite quatre à quatre.


Lorsque, j'ai voulus mettre mon pieds droit afin de monter une énième marche. Je n'arrivais pas à l'atteindre, j'ai alors perdue l'équilibre et fait un rouler bouler sur toute les marches de l'escalier jusqu'à la fin. Je sentais une ronde se former au tour de moi alors que je sentait plus mon corps.



Pendant, près d'un mois, je portais une attelle au bras et un plâtre le long de la jambe. C'était un combat de monter ses satanés escaliers chaque jour.

J'avais fait une terrible chute qui m'avais endommagé les membres. Mon épaule était le plus touché, j'avais une paralysie à l'épaule droite qui me bloquait la majeur partie de mes forces. Les médecins ne savaient pas c'était dues à quoi parce que généralement c'est temporaire. Le sort s'acharnait décidément sur moi encore et encore. Haby était présente pour moi plus que n'importe qui. J'avais reçu d'autre lettre de ma mère auquel j'avais répondue aller bien pour pas l'inquiéter. Alors que j'allais terriblement mal au fil des jours, mon moral était à stade que zéro n'était pas suffisant pour le qualifier.

Aujourd'hui, je ne souhaitais pas bouger de mon lit. Je supportais plus d'être aussi faible et de me regarder faiblir davantage de jour en jour. J'avais laissé mes volets fermés alors je je ne dormais même pas. J'avais demander à Haby de faire en sorte que personne ne me dérange. Elle était spécialiste en mensonge, je suis sûre qu'elle a dû bien se demerder. Parce que je n'entendais pas le moindre chat dans les couloirs ni aucune personne n'était venue me déranger alors qu'il était déjà quasiment midi.


J'observais le plafond en pensant à lui, à Attalah. Un mois déjà, qu'il était venue me déclarer sa flamme et que je l'avais rembarré. Un mois, que je n'avais plus de nouvelle de ma vie d'avant. Ma mère me parlait mais ne rentrait jamais dans les détails. Le méchant pressentiment qu'il se passait pleins de chose dont je n'avais pas vent me travaillais aussi.

Quand on toque à la porte de ma chambre. Putin, Haby tu gère pas du tout. Bon, j'aurai eu la vie tranquille pendant plus de trois heures. Je me lève avec difficulté me sentant lourde sur moi. Faut dire que l'atelle et le plâtre n'arrangeait rien à la souffrance. Je réussi enfin à atteindre la porte de ma chambre et ouvre la porte avec ma main non handicapé.







Mon visage se décomposa violemment, et ma main claqua avec toute la rage du monde la personne qui se tenait devant moi. J'essaye de tenir sur moi mais je tombe après la dure claque que je venais de foutre. J'étais trop blessé au plus haut point. Cette personne à qui j'avais placé toute ma confiance et qui m'avait lâchement abandonné osait mettre les pieds ici après près de 5 mois.





Je n'oublie pas mais je pardonne.

Du jour au lendemain : Héritière (1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant