"Quarante-et-un"

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Dès le lendemain, j'étais à fond dans leur programme et activités en carton. Lors des activités, je participais sans me plaindre dans mon coin. Lors des exercices communs de dévoilement de notre vie privée chaque jour je m'inventait une vie. Il n'y voyait que du feu et c'était le plus important à contrario tout le monde m'applaudissait pour mon entrain soudaine.

Les médicaments de cure étaient affreux à prendre mais je les prenait dorénavant pour leur faire plaisir. Je voulais qu'on me voit bien afin que je puisse quitter cet endroit. J'appliquai les conseils de mon avocat et celle de Haby qui me soutenait plus que tout. Elle m'entraînait à mentir et inventer des histoires des plus farfelues qu'il gobait tous.

Sa famille était revenue et nous avons passées un excellent moment encore une fois.
Sa mère m'avait même invitée à venir manger chez eux à ma sortie du centre. J'avais acceptée cette invitation avec le plus grand des sourires.

La bouffe africaine, c'est le genre d'invitation que tu refuse pas même l'ayant manger toute ta vie bande de mazo. J'avais appris quelle était issue d'une famille assez aisée pour ne pas dire très aisée. Ses parents travaillaient entre le bled (plusieurs pays du continent africains) et la France cultivant leur propre cacao et le revendant a des torréfactions a des prix plutôt coûteux étant de la très bonne qualité. Une vraie montée en puissance parce que c'est vraiment rare les africains qui cultivent leur ressources à leur fin. D'ailleurs la Côte d'Ivoire est l'un de ses pays très producteurs de se cacao qu'il cultive. Je le savais déjà donc j'avais montrée ma fierté vis à vis de mon pays d'origine qui n'en serais pas fière. Mais ce n'est pas tout puisqu'il s'attèle également sur le diamant, l'or, le cuivre, le pétrole et j'en passe. Une famille africaine très intelligente et dans le futur, j'ai envie de dire.

J'avais eu mon père au téléphone et à sa voix je me suis effondrée au téléphone. Il avait l'air gravement malade, pour mon plus grand malheur. On avait parler pendant des heures et ils s'étaient excusés de m'avoir bouder tout ce temps mais quand il avait appris que sa fille se droguait pour c'était la fin de son monde.

Chez nous, c'est pas sensé exister alors, il avait consulté un féticheur de sa famille au Bénin pour savoir si j'avais pas été marabouter. Les noirs sont toujours l'excès, pour eux rien n'est une cause naturelle. C'est sa notre problème, j'avais rigolé au téléphone alors qu'il était t'es sérieux sur la situation. Il m'avait parler des visions que le fameux féticheurs avaient eu sur moi.

D'après lui, c'était dû à un plein d'œil négatif sur mon couple mais personne m'avait jeter de sort. L'œil est quelque choses d'aussi puissant que lancer un sort ou faire des sacrifices sur quelqu'un. Il m'avait demander pardon au téléphone de faire attention au personne qui m'entoure. Tout le monde ne me veut pas forcément du bien. J'avais tout pris à la note sans rien laisser s'échapper de mon cerveau. À la fin de notre conversation, il m'avait dit qu'il m'aimait de tout son cœur et qu'il me protégera toujours peu importe où qu'il soit. J'avais pleurer du sang à ses dernières paroles. C'était la première fois qu'il me déclarait tout ses insouciance et son amour pour moi.

Je pleurais aussi parce que je réalisais le bonheur que c'était d'être parent. Que ce soit le père ou la mère leur amour est inconditionnel pour nous. J'avais pensée à ce fameux et si moi aussi j'avais enfantée, et si j'avais pas perdue les miens, et si. Mais avec des si on refait le monde askiparait et pour me réconforter je me disait que j'avais les meilleurs des parents autant en profiter avant qu'il ne soit trop tard plutôt que me lamenter sur mon sort.








Du jour au lendemain : Héritière (1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant