"Vingt-cinq"

3.8K 401 13
                                    










J'avais sortie le grand jeu pour ses beaux yeux. J'avais hâte qu'il rentre pour la première fois depuis qu'on est mariée. Shey m'avait conseillé de me lâcher et arrêté de jouer la sainte. Elle me disait tu veux être Tasha dans Power, que ton mari va chercher de la compréhension ailleurs. Elle et ses comparaisons, elle a vraiment le don de pressionner le monde entier. Elle n'avait vraiment pas tort, j'avais décidé de pas lui résister et me laissée faire à ses moindre désirs ce soir. J'arrêtais pas de jeter des coups d'œil à l'heure sur mon téléphone. Les minutes étaient longues, l'attente aussi. Je commençais à m'inquiéter quand 23 heure arriva et aucune nouvelle. Je décide d'appeler Attalah mais dès que j'appelle ça rejète automatiquement. Je commençais à flipper sévèrement, j'enfile une longue abaya et mes bottes en chaussons. Je descends à grand pas vers le rez-de-chaussée. Je fouille chaque pièce et une fois arrivée à la salle de cinéma.





Aïman se trouvait à l'intérieur en train de regardée 50 nuances les plus sombres. La scène était assez topless si vous voyez ce que je veux dire. Le son était à son apogée alors on entendait vraiment limite ressentait les acteurs. Il doit être grave en manque le beauf pour être concentré sur un film limite érotique. C'était même gênant sa mère, allez calme toi Aïda t'es là pour ton mari porter disparu.





Moi - Aïman !!!




Évidemment, il m'entendait pas le son était à fond puis lui était grave dans le film. Ses yeux ne quittait pas l'écran, il ne clignait même pas des yeux.
C'est que genre de pervers encore mon Dieu ?
Je me décide à me pointer devant l'écran pour qu'il me voie. Le reflet de mon corps s'affichait sur l'écran alors il prit la télécommande pour mettre pause.


Aïman - Wesh ma belle-sœur préféré je savais pas t'étais à la maison !



Moi - Si j'y suis restée presque toute la journée j'ai juste fait un tour dans les magasins.


Aïman - Hum tu viens me tenir compagnie azy viens t'asseoir à côté de moi on termine le film ensemble.




Dites lui qu'il rêve en couleur mais pas en noir et blanc s'il vous plaît.
D'où je vais me posée normale avec lui pour regardé ce film ? Patisankana tous déréglé dans cette famille.




Moi - Non je cherches Attalah, il répond pas à son téléphone depuis tahleur j'essaye de le joindre.




Aïman - T'inquiète pas, il va rentrer ton mari allez viens regarder le film avec moi.




Moi - Non, ils sont sorties avec mon frère et devraient être rentrée depuis environ deux heures déjà.



Aïman - T'inquiète pas viens je te prends dan mes bras.




Et puis quoi encore ? Il est devenue fou lui aussi ? Quoi qu'ils sont tous fous ma parole. Il fait flipper.
Il se lève de son siège et s'avance vers moi. Il était grave chelou, plus il se rapproche de moi plus je sentais une forte odeur d'alcool dans mes narines.


Moi - Je rigole pas Aïman, je veux mon mari.

Aïman - Je peux le remplacer moi allez viens là.

Il me pointe sa bouche du doigt, je rêve ou il me fait du rentre dedans. Non tu ne rêve pas grosse, tu es bien éveillée. Je perds pas une minute de plus et sort de la pièce en courant. Il me cours après mais la dose d'alcool qu'il doit avoir dans le sang doit être forte ce qui le ralentit. J'en ai grave marre de cette maison de possédé de la vie. Il me criait en me courant derrière 'Mais pourquoi mon connard de cousin doit toujours avoir les femmes les plus bonnes à baiser ? ' ou en encore 'Quel veinard celui-là' 'Faut je trempe mon zgeg pour voir ce qui le rends heureux ses deux jours-ci' 'Arrête de courir tu peux pas m'échapper Aïda tôt ou tard je t'aurais dans mon lit'.

J'arrive à la fin des escaliers et cours dans la chambre d'Attalah. Je ferme la première porte, puis la deuxième porte blindée, j'essaye de reprendre mon souffle mais j'en avais plus. Il s'était coupée, ma chance était qu'il était trop sou pour pouvoir courir parce que je suis loin d'être Usain Bolt. J'étais encore choquée par ses propos, peut-être parce qu'il était sous alcool.


Non Aïda, justement c'est quand on est sous alcool qu'on dit ce que l'on pense.
Puis, je repense à tout les mots sortit de sa bouche depuis qu'on s'est connue. Il était pas nette avec moi, j'aurai dû comprendre. Il est sûrement jaloux d'Attalah, lui fait rien de sa vie et cherche pas à en faire quelque chose à ce que je vois. Pour lui être riche est aussi éternel que sa vie je pense.



J'avais encore mon téléphone dans la poche de ma abaya. Je le sors et vois des appels manquées de Moustakine. Je le rappelle immédiatement, première sonnerie rien, deuxième sonnerie toujours rien, troisième sonnerie j'entends un souffle puis un Allô de mon petit frère.



Moi - Allô ? Vous êtes où ?? Ça va pas chez vous ??


Je l'entends ricané dans mes oreilles comme le dernier des enfants mal conçu qu'il est. Tship. Mon frère, j'ai tellement envie de le battre à mort des fois. Mais que tout ses mauvaises pensées reste uniquement dans mon esprit parce que je l'aime malgré tout. C'est une
obligation aussi, j'ai pas trop le choix.




Moustakine - Je t'avais dit qu'elle allait faire une crise cardiaque tema comment elle respire fort dans mes oreilles.


Il devait parler à Attalah, que j'entends à son tour ensuite rigoler dans le téléphone comme un coq qui viens d'émettre son cri dans toute la ferme. S'il savait que c'était son sheitane de cousin qui m'a épuisée comme ça.
Est-ce qu'il rigolerais ?



Attalah - On arrive dans à peine 5 minutes. Je te raconte tout j'espère que ta pas oublier ma surprise.


Moi - Hum lâche le téléphone pour conduire et rentrez vivant d'abord.


Attalah - Ok commandant.



Moustakine - Garde à vous !




Je leur raccroche au nez sans cillé, deux imbéciles réunies donne imbécilité au carré.
N'empêche que je suis heureuse que mon frère et mon mari s'entendent aussi. C'est tout ce que j'ai toujours rêvée, d'avoir un mari qui s'entende avec ma famille rien de mieux. Ma famille est tout pour moi et mon mari à présent l'est aussi. Malheureusement, on peut pas tout avoir parce que de mon côté ce n'est pas le cas. La seule famille de mon mari que j'ai rencontré pour l'instant ne m'aime pas mais par-dessus tout son sacrément fou mise à part Hacina.
Je me mets à réfléchi si j'en parles avec Attalah ou je règle le problème avec Aïman demain quand il aura retrouvé ses esprits. J'ai pas envie que leur relation se brise par ma faute. D'après, ce qu'avait dis Hitler la dernière fois, ils sont proches depuis gamins. Je souhaite pas être celle qui gâche leur proximité.





Dois-je le dire à Attalah ou le garder pour moi ? Non, je préfère le garder pour moi et réglée ce quiproquos avec son cousin. Il n'est pas aussi fou que Aghilès enfin je crois.








Quand le mensonge prends l'ascenseur, la vérité prend l'escalier, elle met plus de temps mais finit toujours par arriver ou encore si la vérité blesse, le mensonge tue. Méfie toi Aïda, tu n'est pas au bout de tes surprises.


NDA : Un autre suite arrive dans la nuit et une énième demain..

Du jour au lendemain : Héritière (1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant