"Trois"

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OMNISCIENT



La juge - Une deuxième partie du testament de Madame Tabary a été retrouvé par le notaire. Mais ce n'est pas tout, une nouvelle preuve également. Pour commencer, la deuxième partie du testament stipule que M. Tabary Attalah ici présent possèdera la deuxième partie des biens de sa défunte mère Mme. Tabary à condition d'effectuer son dernier souhait qui est d'épouser Mme. Fofa Aïda ici présente également sous serment religieux et au yeux de la loi. Uniquement dans ce cadre M. Tabary pourra avoir accès à la totalité de la somme d'argent mis à disposition sur le deuxième compte en banque de sa mère...


La juge émetta un temps d'arrêt, elle-même étonné de ce qu'elle détenait sous ses yeux mais surtout des souhaits de la dame. N'est-ce pas vicieux de privé son fils de son héritage sous prétexte qu'il doit être marier pour en disposer. C'était assez malsain, puis étant mère, sa deuxième pensée était de se dire qu'une mère ferait tout pour protéger ses enfants. Peut-être était-ce cela?
Puis, elle pensa que s'il doit se marier, c'est sûrement qu'il se connaisse et que depuis le début le gosse de riche se joue de cette cour.

De l'autre côté, les pensées de l'assemblés qui assistait à cet retournement de situation totalement jamais faisait fusée les commentaires, de la mauvaise critique et de l'incompréhension totale. Quand à Aïda, elle fut, plus que choquée par ce qu'elle venait d'entendre. Elle se rongeait le pouce à petit feu pour calmer son souffle qui s'était coupée.

Attallah lui n'était pas prêt à se résigner surtout  après l'entente de l'existence d'un énième compte. Mais surtout de l'absurdité de la demande de sa mère que venait d'évoquer la juge.


Attallah - Mais c'est une sorcière cette fille !! Elle a fait de la sorcellerie à ma mère -s'écria-t-il en se levant- (sa soeur le retint par le bras)


La juge - M. Tabary, veuillez vous rasseoir et vous taire, nous sommes dans un tribunal ici pas chez un marchand de poisson. Puis, il n'y a que dans les contes imaginaires que cela existe. Vous êtes aussi insensé que fiable. Laissez moi donc poursuivre.

La juge remet ses lunettes en place et souffla un bon coup fatigué de ses caprices.


La juge - Ensuite, en ce qui concerne Mme. Tabary Hacina..



Tous fixaient à présent  la fille de Madame Tabary. Elle par contre n'avais pas l'air surprise le moins du monde. C'était assez étrange mais personne ne le remarqua.



La juge - Vous êtes promue à la tête de l'entreprise que votre mère. Il est stipulé qu'en aucun cas, il ne devra être vendue quoi qu'il se passe. De plus que votre frère puisse proliférer cette entreprise en finalisant la direction de son siège se tenant à La Défense près des grands quartiers d'affaires.


Aïda jeta un œil à Hacina, qui a son tour lui lança un coup d'œil. Elle lui fit un sourire des plus neutres. Elle était très belle tout comme sa mère. Elle avait des cheveux courts en carré, des yeux gris jaunâtre à l'intérieur tout comme son frère et leur mère. Mais, contrairement à son frère, elle avais hériter de la forme du visage de leur mère. Sa copie, vraiment la photocopie de tata Arwa se disait Aïda. Elle aimait vraiment ses enfants pour les laisser tout ce qu'elle possédait malgré qu'il n'ont jamais été là pour elle depuis la mort de leur père au cours d'un voyage d'affaire. C'était une femme très aimante que tout le monde aurait adoré sans aucun doute. Pleine de bonté. D'autres, préfère donné cet argent à des œuvres caritatives, des associations, l'Etat et pleins d'autres choses après avoir été délaissé par leur enfants ou leur seule famille. Mais elle, non, elle aime ses enfants de tous son coeur même après cette ignorance envers celle qui les avaient misent au monde. Ils le regretteront toute leur vie, une chose est sûre.


La juge - Pour finir, la nouvelle preuve qui est arrivée entre mes mains, sont des lettres échangées par madame Tabary avec un proche de votre mère, qui de plus souhaite rester anonyme où on y lis clairement qu'elle avait toute sa tête et énumérait même des moments passés avec Mme Fofa. L'affaire est à présent clore et n'avait pas lieu d'être, tout est écrit noir sur blanc que Mme Fofa est légalement héritière de la dîtes partie de l'héritage dans le testament de votre mère. La séance est levé, je vous prie (en assommant un coup de maillet contre son adjacent faisant résonner sa table)

Très vite les personnes présentes suivi de ses parents sorte de la salle d'audience. Quand à Attalah et Hacina ainsi que leur avocat restèrent assis sur leur chaise attendant que Aïda se lève de sa chaise. Les frères d'Aïda quant à eux se précipite dans ses bras en vitesse, tandis que ses parents qui était sortie l'attendait déjà devant le tribunal. Shehkina n'était pas venue, elle travaillait aujourd'hui et n'avait pas pu prendre cette journée de plus. Ça fais pas mal de temps que tout ceci dure donc elle ne pouvait pas non plus se permettre de se libérer à chaque séance.

Attalah et sa soeur Hacina remercie néanmoins leur avocat en lui serrant la main sans broncher fair-play peut-être de leur défaite.

Attalah s'avança en direction d'Aïda sous les yeux de sa soeur qui était rester devant sa chaise. Il se plaça devant Aïda, craqua ensuite ses os de mains, la gorge serrée, l'expression du visage pas détendu.

Hacina regarda son frère sans pour autant s'avancer. Elle savait que lorsqu'il était dans cet état est qu'il devait être très énervée.


Attalah - Regarde moi bien dans les yeux toi !! ( pointant du doigt Aïda) Ce mariage aura bien lieu que tu soit d'accord ou non. T'as peut-être gagner l'argent de ma mère du moins je ne sais pas si tu l'a vraiment mérité (s'avançant à proximité du visage d'Aïda qui avait perdu ses moyens) mais respecte au moins ses derniers souhaits. Je compte reprendre ce qui m'est droit...Et ça dès demain ! (le visage d'Aïda se crispa d'un coup, son frère Moustakine se mit devant sa soeur en signe de défense) Oui, le mariage sera demain, arrange toi avec tes parents, je m'occupe du reste.


Moustakine - Parle bien à ma soeur sale race !

Attalah ne lui répondit pas. Il lui fait signe de se décaler tendant un morceaux de papier à l'apparence d'une carte.



Attalah - Tiens je te laisse ma carte. Salam. A demain. -dit-il froidement-



Quelque instant plus tard, la porte du tribunal se referma brusquement. Ils étaient partit frère et soeur bras dessus, bras dessous. Aïda resta figée à la limite de suer tenant cette maudite carte et se mit à réfléchir. Après tout, je dois au moins ça à Tata Arwa après ce qu'elle vient de me faire don. Dans tous les cas après tout, dès qu'il aura accéder à cette partie d'héritage qui veut tant. On pourra divorcer d'accord commun. Oui, on divorcera. C'est même sûr, il sera le premier à signer ses fameux papier. Elle se dit qu'elle n'aura même pas besoin de lui mettre l'idée en tête. On ne se supporte pas au moins une chose sur laquelle nous tombons d'accord.

La décision est prise, je vais accepter se dit-elle. Il me fatigue déjà cet homme, hâte d'en finir avec. Après tout, je n'arrête pas de me dire qu'il a raison, que j'ai pris ce qui lui devrait être dû et rien qu'à cette idée, je culpabilise. Je n'est pas le droit de refuser cette seule requête. De toute façon, c'est temporaire. J'en suis à 100% sûre. Ses pensées étaient partagées parce que le mariage n'est pas une décision à prendre à la légère aussi. Elle devait à présent en parler à ses parents chose la plus compliquée dans toutes cette affaires.

Du jour au lendemain : Héritière (1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant