"Cinquante-quatre"

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Moi - Comment ça ??


Il voulait pas me répondre. Malgré tout son visage était toujours aussi serré, compressé même. J'ai trop peur de ce qui va en sortir s'il viens à ouvrir la bouche. J'observe le silence mais rapidement sa deviens trop pour moi. Il faut que je sache, j'en cauchemarde quand même la nuit..qu'il revienne, qu'il termine ce qu'il a commencé.J'oserais probablement plus remettre les pieds dans ce salon de coiffure..J'ai même envie de le fermer pour vous dire mon traumatisme. Comme quoi beau,riche, upé quartier ou pas on est à l'abri nulle part..J'ai faillie y perdre la vie, ne jamais plus revoir mes enfants, être arraché de toute ma dignité. Il me doit bien des explications, et bien plus.


Moi - Dis moi tout maintenant je préfère l'entendre de ta bouche que le découvrir par quelqu'un d'autre. J'ai portée plainte Attalah s'il remonte jusqu'à toi vaut..


Attalah - T'a perdu la tête ?? Tu pense que c'est un complot ?? Jamais je n'oserais te faire de mal intentionnellement. T'es la seule femme que j'ai réellement aimé dans ma vie a part ma mère et même encore maintenant je t'aime comme un mehboul, oublie pas t'es la mère de mes enfants omri..enfin si je peux t'appeler ainsi maintenant. Je savais que t'avais perdu toute confiance en moi mais pas à ce point.


J'avoue que j'avais perdu foi en toute l'humanité sur le traumatisme d'un jour. J'avais un peu exagéré de pensée qu'il aurait voulu ma mort ou encore ma pudeur. Je vais pas dire que j'ai rien ressenti face à ses mots mais je préfère rester de marbre. Je ne sais toujours pas la vérité et ça il l'a compris je la veux. Je veux pas juste qu'il me ponde ses sentiments sur un plateau. Non, même s'il déclenche quelque chose dans mon ventre..

Il me regarde avec hésitation et je pouvais aussi lire du remords dans ses putin d'yeux qui autrefois aurait pu me faire pardonner milles misères mais pas celle-là. Les temps ont bien changées depuis tout nos problèmes..

Attalah - J'ai engagé un détective privé pour vous surveiller toi et les enfants...

J'étais scié sur place, moi qui l'avait dit en rigoler et ben c'était une bonne intuition. Il est psychologiquement atteint cet homme.


Moi - Mais ta perdu la tête ??? Tu l'a vraiment perdu la tête ?! J'appelle la police..


Il se redresse du côté du lit où il était maintenant assis et me caresse la main. Je lui retire sous la colère, effleurant le dos de sa mains pas loin de lui laisser des marques avec mes ongles. C'était moins une surtout que c'est pas l'envie qui me manque à présent.


Attalah - Attends écoute moi Aïda, écoute moi d'abord. Comprends moi j'avais peur que tu refasses ta vie, que tu soit passée à autre chose, attendre pour voir si j'avais encore mes chances, que mes gosses appelle un autre papa..Je me devais de garder un œil sur vous même à distance.



Je saisi mon téléphone pas convaincu par son discours à deux francs. Il me l'arrache des mains et m'emprisonne les bras.

Attalah - Laisse moi finir..J'ai pété un câble quand j'ai appris pour l'ordonnance restrictive contre moi. Wallah que Aïda ce jour-là je savais que je t'avais perdu à jamais. J'étais trop mal hak'Allah j'ai tout cassé chez moi. Heureusement que Aïman et moi on s'était réconcilié y'a quelques jours de ça . Il était là pour moi mon cousin, j'avais retrouvée mon cousin ce jour-là notre relation quand on était gamin m'avait manqué. Il m'a fait comprendre que j'étais le seul fautif dans cette histoire. J'avais pas réalisé tout ce que je t'ai fait subir dans ce mariage. Pour la première fois depuis longtemps je m'étais confiée. Mais plus les jours passaient, plus l'envie d'être à nouveau à tes côtés me travaillaient l'esprit, je pensais aussi triplés que j'avais lâchement abandonné limite. J'avais cette envie folle de revenir vers toi, et mes pensées étaient figées wAllah je me laissait vivre. Aïman en avait marre de moi, donc il a eu l'idée de me présentée son détective privée. Il disait que peut-être j'allais moins être ailleurs en sachant tout vaut faits et gestes pour lui, ça l'avait réussi avec son ex. Au début, j'étais pas trop chaud mais plus les jours passaient plus ma vie rimait à rien. J'avais envie de voir mes gosses mais sans toi c'est pas pareil..


Du jour au lendemain : Héritière (1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant