"Trente-deux"

3.4K 375 6
                                    










J'étais dans une chambre d'hôpital à mon réveil. J'avais l'impression d'avoir rattrapée mon sommeil mais surtout je me sentais plus légère que ses derniers jours. Je vois Hacina assise sur une chaise et mon frère Moustakine sur une autre à côté.

Elle lève les yeux vers moi m'ayant aperçu yeux ouvert. Je voyais du regret dans ses yeux mais je m'en fou. J'avais une rage phénoménales contre puis j'avais certes récupéré des forces mais je me sentais pas prête à quitter ce lit. Elle se redresse de sa chaise et avance vers moi.

Hacina - Je suis désolé Aïda wAllah ! Je savais pas que t'étais enceinte ! Il me l'avait pas dit puis j'étais venue pour qu'on s'explique mais je me suis emporté..wAllah pardon ! Pardonne moi !

Mon frère s'était levé à son tour après la prononciation de ses paroles. Il s'approche d'elle et l'attrape par le cou pour ensuite la cogner contre le mur. Il commence à lui serrer le cou contre le mur de ma chambre. Ma seule pensée sur le moment était pour Attalah, tu vois comme tu fais, on te fera toujours. Il l'étranglait de plus en plus en resserrant son cou, elle essayait de crier et s'échapper mais mon frère était plein de rage. Aucun son ne sortait de ma bouche, d'un côté je lui en voulait tellement que..Puis, la porte de ma chambre s'est ouvert sur ma mère et mon père. Il me regarde le sourire aux lèvres puis regarde mon regard diriger en face d'eux. Ma mère de précipite sur mon frère et l'ordonne de lâcher Hacina. Mon père lui tire le bras et il finit par la relâcher. Elle tombe au sol, toussote et se tient la gorge en essayant de respirer.

Ma mère - Pourquoi tu veux la tuer imbécile !! Je t'ai élevée comme ça sauvageons ??


Moustakine - Maman, c'est de sa faute si Aïda est ici !





Ma mère - C'est pas une raison mouton !! Allez sort d'ici !




Moustakine - Je défends ma sœur maman !C'est à elle de sortie d'ici, elle a rien à faire là !



Ma mère s'approche de mon frère et lui pince la peau en tirant desssus. Puis, lui une grosse baffe spatiale même luminaire dans le dos de sa tête. Celui-ci cria comme une gonzesse, je voulais pleurer de rire mais la force n'y était pas.



Hacina se leva avec difficulté avant de sortir de ma chambre en pressant le pas des derniers forces lui restant. Je comptais sûrement pas la retenir et puis quoi encore je suis la reine des pigeonnes moi. Non, je crois pas allez bon débarras. Moustakine, c'est bien le frérot à sa sœur. Je me félicite d'avoir un frère comme lui même s'il reste mon tipeu. Il est aussi mon défendeur et ça la toujours été puis le resteras. Ma mère regarde mal mon frère avant de lui faire un tchiru sale. Elle a vraiment trop bon cœur ma petite maman. Il est aussi blanc que la neige et je la respecte tellement pour sa. J'espère acquérir un jour sa patiente, sa force, sa neutralité mais surtout son empathie envers les gens quelques soit leur action.





Je vais lui pardonner, c'est une chose sûre parce que si le Tout-puissant pardonne pourquoi pas nous ? Qui sommes nous ne pas ? Cependant de tout évidence est trop tôt pour moi, j'éprouve du mépris pour elle en attendant. Puis, je repense à sa phrase, elle tournait en boucle dans ma tête à présente. La partie 'Je savais pas que t'était enceinte', moi enceinte, non j'ai vraiment du mal à y croire. C'est impossible, enfin, on a pas non plus jouer au dominos avec Attalah. Mais j'arrive pas à m'imaginer enceinte et surtout pas de lui.




Ma mère et mon père s'approche de moi pour m'embrasser le front. Mon frère me donne une tape à l'épaule ce couillon. Ma mère le retape immédiatement lui indiquant que je suis assez vulnérable. Elle voulait dire faible mais des fois ma mère aime trop faire la grande dame qui a du vocabulaire recherchée. Pardonnez la.





Moustakine - Aie maman arrête de me frapper j'ai rien fait wesh !



Ma mère - Ferme ton WC (elle parle bien entendue de sa bouche) ta grande sœur est tomber dans les pommes hier. Elle a dormi presque 24 h dû à la fatigue et toi tu l'a bouscule bêtard que tu es tship.




Moustakine - Ma sœur, c'est une Warrior t'inquiète même pas qu'on a toujours fait du catch quand tu dors la nuit maman.




Ma mère - Je vais te couper ton kiki continue à l'ouvrir quand je parles tu me répond ?



Moustakine - Pardon ma maman chérie, la femme de ma vie entière.



Mon père - Tu essayes encore de me voler ma femme mais c'est moi l'amour de sa vie fiston !



Ma mère - Mes enfants avant tout chérie mais je t'aime au même point qu'eux tu sais très bien.





Mon frère lui fait un gros bisous sur la joue. Elle était toute souriante et moi aussi. Quand ma mère souris, j'ai automatiquement le sourire. Aussi ça me fait trop plaisir de revoir ma famille et surtout de nous savoir aussi unies. C'est tout ce qui compte moi parce que la famille rien de mieux. Je me voyais construite la mienne avec Attalah. Sans vous mentir, j'y avais penser brièvement mais j'y avais quand même pensée.

Mes parents avaient finis par appeler un médecin pour qu'on en sache plus sur la cause de cette perte de connaissance simultanée. Mes parents m'ont dit que c'était pas dû au fait que ses derniers j'étais en bonne condition. Mais c'était pas tout, le médecin tenait à ce que je me réveille avant d'annoncer ce que j'avais réellement. J'avais trop peur d'avoir quelque chose de très ou même la pensée que venait de mettre Hacina dans ma tête me faisait clairement flippée.

Et si j'étais vraiment enceinte ?

Je commençais à cogité dans mon cerveau. Toute ma tête était en ébullition comme de l'eau en train de bouillir sur le feu à pleine vitesse. Élevée un enfant alors que je me considère moi-même comme un enfant ?
Mais surtout ne plus être avec le père ?
Quel vie pour cet enfant ?

J'avais un tas de questions qui défilait à la seconde dans ma tête que j'avais pas vue le médecin arrivée. Il avait une pochette avec plusieurs feuilles au-dessus. Mon cœur se lit à battre à tout rompre. J'avais peur de la nouvelle qu'il allait m'annoncer.

Qui c'est ?
Une maladie était tout aussi bien probable ?

Je m'étais lancé dans une course à retardement. Plus, il ne parlait pas, plus j'étais à deux doigts d'exploser et pas que intérieurement.




Le médecin - Bonjour Madame Tabary, heureuse que vous avez pu reprendre des forces et très vite.


Moustakine - Arrête ton blabla dis direct ce qui nous intéresse.



Ma mère - Imbécile impoli ! Attends arrivé à la maison Moustakine tu va me connaître aujourd'hui !



Il rigolait plus après la prononciation de la phrase de ma mère. J'avais lâcher un mini rire à peine audible. Je me disais dommage que je vais rater son réglage pas de chance. C'est vraiment une des choses qui me manque mon chez moi. Il y'avait toujours de l'ambiance même dans les plus mauvaises situations.



Je lève les yeux sur le médecin qui avait le regard à présent sur le contenu de sa main sûrement de ses autres patients et moi réunit.
Le médecin tourna ses feuilles une par une et les relis rapidement avant de m'annoncer d'être nouvelle qui fit l'effet d'une bombe. Le silence était parmi nous dans cette même chambre d'hôpital.

Du jour au lendemain : Héritière (1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant