"Vingt"

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Mon cerveau a surchauffé j'étais grave yomb sérieusement j'étais enragé comme jamais de ma vie. Shekina me regardait essayant de comprendre ce qu'il m'arrivait. Je cours jusqu'à un coin isolé pour lui répondre.

Moi - Pardon deh m'assimile pas à toi enfant de mac et de pute.

Vous savez quand vous êtes énervé et l'accent africain resort naturellement. Dans le plus grand des calmes, j'ai sortie ça mais je savais pas trop s'il m'avait entendue. J'attendais sa réponse qu'il ne tarda pas à pondre.

Lui - Si j'te viole pas toi j'suis le roi du royaume des pds

Je savais pas qu'il existais ce royaume, tout s'explique maintenant. Attalah prépare toi ton cousin ne va pas tarder à te faire son coming-out.

Moi - Ta mère con.

J'étais trop calme laissez tomber parce que au téléphone entre nous rien ne sert de faire les fous. Il allait sûrement me répondre quand je l'entends s'embrouiller avec Attalah pour qu'il lui passe le téléphone.

Attalah - Rentre de suite, je te veux devant la maison dans 30 minutes.




Il me raccroche au nez, l'impolitesse est donc de famille et en plus contagieux. C'était bizarre son calme à lui aussi vaut mieux pas tenter le diable et rentrer directement. Je retourne chercher Shey dans la salle, elle déhanchait son gros tassaba dans l'œil des gens. Elle aussi, elle est grave vraiment tchié je crois on peux plus rien pour elle. Je la tire par le bras pour la sortir de la salle en vitesse. Je lui expliqua tout rapidement, elle était choquée tout comme moi. Cambriolage ? Hum vraiment chelou cette affaire. Je lui raconte aussi mon altercation avec Aghilès au téléphone. Elle était morte de rire et m'insulte de folle.


Shehkina - T'es toujours sûre de pas vouloir fait appel à mon idée ?


Moi - Au contraire j'y pense depuis tout à l'heure.


Shehkina - Moi je te dis ma sœur la façon tu la parler là t'aura des putin de représailles. Peut-être même à cet heure il monte la tête à ton cher mari.

Moi - Ouais ta raison dès demain, je vais appelé mon oncle et toi tu te charge de commander les fétiches. Je te laisserais ma carte bancaire oklm.


Shehkina - Voilà c'est comme ça qu'on règle les choses chez nous. Plus jamais de sa vie, il va jouer encore avec toi ce petit joueur là Tship.

On parlait encore durant tout le trajet et vue que j'allais même être en avance de quelques minutes. Je m'arrêta pour déposer Shey chez elle avant, elle habitais encore l'ancien appartement qu'on avais pris à notre arrivée ici. J'oublie pas de sortir ma carte black card pour lui donner.

Shehkina - L'évolution, t'es trop loin vraiment je me rappelle encore quand on grattais les sous dans la chambre à Moustakine.


Je rigole comme une folle, vous savez pas mon petit frère Moustakine. Ce gros débile étant le chouchou de ma mère, elle lui donnais tellement de sous comparée à nous jusqu'à il les éparpillait dans sa chambre. L'argent est trop, c'est ça. Du coup, avec Shey quand il était pas là on faisait notre chasse au trésor dans sa chambre. Il s'en rendait même pas compte cet imbécile, tant mieux pour nous. C'était le bon temps je vous jure, j'oublierai jamais. On a certes 1 ans d'écarts mais chez les noirs l'âge c'est l'âge donc je suis sa grande, ça le fout les boules que c'est moi qui est le dernier mot, sa l'a toujours dérangé et je m'en gênait pas pour le faire chier. Les hommes, les hommes trop de fière. Même s'il est beaucoup plus grand et baraquée que moi à première vue en dirait que c'est lui le grand. Mais encore une fois, l'âge c'est l'âge, je suis sa grande. Il me doit le respect et puis c'est tout.

Moi - Laisse tombée ça dja ça ça dja



Shehkina - Djalafouleeeeeeeeeeee tape ici




Deux bouffones, mais on se comprends tellement, en vrai Shey est la sœur que j'ai jamais eues. Je suis sûre vous en avez tous une amie comme elle, tellement de synchronisation.

Moi - J'avais oubliée de t'en parler mais je voulais qu'on crée un salon de coiffure afro normal ou de luxe pour se démarquer et ça à deux si sa te tente bien sûre j'investirais tout. T'auras rien à payer au contraire dès qu'on montera en grade les sous vont pleuvoir. Qui c'est si ça marche on en ouvrira pleins d'autres en France ? Partante ?

Shehkina - OUUUI ! T'es la meilleure des meilleurs en vrai j'avais toujours rêvé qu'on crée un biz ensemble !


Moi - Même moi on en discutera à tête reposée un autre jour ! Bon asy je vais rentrée déjà on m'a garant je cherche pas à finir en pièces détachées pour don d'organe !


Shehkina - Si y'a le moindre soucis appel moi, je cours mémé pieds nus jusqu'à chez toi à la Yannick Noah toi même tu sais motema.



Moi - Je sais, je sais, allez on s'appelle demain.


Je démarre et arrive à un feu, je suis ensuite mon GPS en mettant l'adresse de chez moi. Quelques minutes après j'arrive devant la maison, une orde de voiture de flic sont garés sur le côté. Je me gare à mon tour, puis descends de la voiture. J'avance vers les policiers en train d'interroger Aghilès, Attalah et Aïman mais à mon plus grand étonnement je vois une tête très familière.




Je m'avance dans leur direction et découvre qu'il s'agit de mon frère Moustakine aux côtés de mon mari. Ce n'est pas tout, puisque monsieur à sa valise dans la main droite. J'arrive à leur hauteur très vite et regarde mon frère de haut en bas ne comprenant pas ce qu'il fait ici.

Moi - Tu fais quoi ici toi ?

Moustakine - Pas de bonjour mon petit frère d'amour, tu m'a manquée saute moi dans les bras. Sauvage !


Quand sa l'arrange, il est je cite 'mon petit frère d'amour'. Non mais cet enfant me prends pour une plus bête que lui. Quelque chose me dit que monsieur est venue s'inviter chez moi sans mon accord.



Moi - Ferme ta bouche pourquoi ta une valise dans les mains ?

Moustakine - Je viens passé une semaine d'enfer avec la meilleure grande sœur au monde. Ton mari lui au moins m'a accueilli à bras ouvert. Allez viens dans mes bras.

Il me serre dans ses bras de toute ses forces. Je vais le niquer salement ce petit. Calme toi Aïda sa reste la famille, c'est normal. Non c'est pas normale, je me rappel que c'est le premier à se plaindre sur tout les toits quand un des frères et sœurs à mes parents s'invitait à dormir chez nous sans prévenir.

Pourquoi les noirs vous êtes comme ça ? C'est même pas comme-ci tu pouvais refuser en plus..



Je me retourne vers mon mari qui me regarde le sourire aux lèvres. Traduisez moi ce sourire s'il vous plaît moi je pense que s'en est un très très sadique. Je vais souffrir comme jamais, demain à la première heure j'appelle Shehkina pour lui dire d'apporter la solution très rapidement mais surtout en double...

Du jour au lendemain : Héritière (1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant