"Quarante-trois"

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Deux jours étaient passés depuis la confrontation face à Attalah et son avocat de père. D'ailleurs, cet après-midi j'allais enfin pourvoir essayer de sauver une grande partie de mon avenir seul à seul avec lui. Pas de fausse nany pour empiéter sur mon chemin.







À mon réveil, j'étais à la fois inquiète et apeuré pour tout dire mon subconscient me jouait des sales tours. Je pensais constamment au pire plutôt que d'être positive, j'étais plus aussi heureuse de cette victoire ou encore sûre de moi parce que finalement je n'avais encore rien gagnée.

Ce matin commençait mal pour moi cette journée puisque, j'étais au téléphone avec mon père qui semblait toujours aussi affaibli. J'avais trop mal au cœur au son de sa voix, on pouvais comprendre que c'était pas la grande forme.

Il m'a ensuite repassé ma mère avec qui on a pu discuter de tout et de rien. Jusqu'à ce qu'elle se tut de manière très spontanée chose que je ne compris pas de suite.



Moi - Maman ?


Moi - Maman ? T'es toujours en ligne ?



Moi - Madame Fofa ? Sa va ?


J'entendais sa respiration dans le téléphone ce qui signifie sa présence au bout du fil.





Ma mère - Imbécile. Chipie ! Je suis pas ta voisine deh  !

C'était bien entendue histoire de recapter son attention, que je venais d'avoir après l'entente du long tchiru qui s'échappa après forte respiration. J'éclate de rire, qu'est ce que ça me manque tout ses crises de colères, ses moments où elle me vannait à côté le sheitane n'était rien, ou elle me tapait. Alalalala alalalala alalalala..On s'en plaint enfant jusqu'au jour où sa nous manque terriblement inconsciemment.



Moi - Je rigole ma petite maman chérie. On peut plus rire.

Je l'entendis soufflé dans le combiné avant de reprendre son calme j'imagine.


Ma mère - Oui ma fille à part ton père qui m'inquiète, mais toi je sens que sa va pas fort. Je me trompes ?

Moi - Mais non du tout.

Ma mère - Tu me caches quelques chose Aïda et je n'aime pas ça deh.





Moi - Ça va arrête de toujours trop t'inquiéter pour tout le monde. J'aime pas quand tu pense trop moi. Sa te rend malade de trop réfléchir en plus donc arrête.






Ma mère - Je suis ta mère enfant mal élevé que tu est.







Moi - Mais maman c'est toi qui m'a élevé je te rappel. Tu t'insulte toi..







Ma mère - Sa se voit sa fait longtemps j'ai pas taper ta cailloux dur la.


Moi - Hyn ? Quel cailloux ?


Ma mère - Ta bouche pimentée qui te démange trop trop.




Moi - J'ai rien fais wesh !





Ma mère - Tu te tais et tu me racontes tout de suite ce qui se passe avant je prennes le premier train pour venir te maga-taper mal !


Du jour au lendemain : Héritière (1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant