"Vingt-quatre"

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Latifa se retire et elle me montre les dernières caméras que je tâche de retenir comme il faut. Un question me vient à l'esprit, un moment, que j'hésite à la poser. Mais je pense pas que ce soit quelques choses de trop demandé mais plutôt normal enfin pour moi.


Moi - Dis moi Hacina j'ai jamais su mais vous êtes êtes d'où ?



Hacina - C'est-à-dire ?

Elle me regarde et fronce les sourcils ne comprenant sûrement pas m'a question. C'est vrai que moi et le français, on est pas amis. J'ai tendance à m'exprimer mal m'en voulez pas. Je me suis arrêtée au BTS aussi.


Bts c'est bien hyn.


Moi - Vous êtes de quelle origine et d'où vous vient cette fortune ?


Hacina - On est des Algériens de Jordanie.


C'est moi qui comprenais plus là par contre.

Moi - Hyn ?




Elle prends son souffle et m'attrape par les épaules pour nous diriger vers le salon où la grande table en verre était dressée proprement. Les couverts et les assiettes était posées en face de chaque chaise. Au milieu de la table se trouvait deux grosses cuvettes céramique fermé avec le couvercle.

Les garçons n'étaient pas encore installés. Je pensent qu'ils sont dans la salle de cinéma sûrement.

Hacina - Je t'explique on est originaire d'Algérie par nos parents mais on a la nationalité Jordanienne. Depuis toujours ma famille a toujours vécu en Jordanie malgré nos origines algériennes. Ça remonte à longtemps pour pas dire jusqu'à nos ancêtres.

J'avais cette petite idée qu'il était soit algérien soit dans le Moyen-Orient. Je préfère pas vous dire le montant de mon compte bancaire grâce à tata vous risqué d'avoir les yeux piquants.

Moi - Ah oui spécial toussa.


Hacina - Oui, on s'en plaint pas. On a la double nationalité jordanienne et française mais c'est pas pour autant qu'on renie l'Algérie loin de là. On a des maisons familiales là-bas, un de ses jours tu verra Attalah t'y emmènera. Il aime allé très souvent là-bas se ressourcer tu sais.



J'imaginais mal Attalah se ressourcer, le mec est toujours énervé. Je crois, c'est pas la ressource qui lui faut même un bon yoga ne suffira pas. Mais bon, on va pas le changer plutôt découvrir que se cache derrière ce caractère bien trempé. Il y'a peut-être pas qu'une histoire là-dessous et puis je veux comprendre pourquoi avoir abandonné sa mère. J'ai peur de demandée à Hacina et qu'elle trouve déplacer. Je comprendrais mais mon cerveau est en ébullition quand je cherche des réponses sans les trouvées.


Moi - Et votre fortune ?


Hacina - Faudra demandée à Attalah pour ça par contre si sa te dérange pas, j'aime pas en parler moi.




Moi - Non, t'inquiète, c'est moi j'suis trop indiscrète.




Hacina - Ta le droit Aïda après tout tu fais partie de la famille maintenant.








Être de la famille ne veut pas dire que tout est permis. Je pense que je suis allée trop loin sur ce coup, je respecte son choix de laissé Attalah m'en parler. Quand je le sentirais près, j'aurai des tas de questions à lui poser pour ne pas dire une avalanche. Sur tata mais surtout sur son père, c'est comme s'il était inexistant dans leur vie. Il a bien dû se passée quelque chose. Si y'a des secrets entre nous, ça risque pas de marcher parce que dans un sens j'en ai envie que sa marche entre nous.
J'arrive pas à m'avouer que j'ai des sentiments pour lui mais je sais que je tiens à lui. Passée son temps avec quelqu'un tout les jours, mais en plus si cette personne est irrésistible c'est pas simple de camouflé son coeur.





Du jour au lendemain : Héritière (1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant