"Quarante-neuf"

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DANS LA PEAU D'ATTALAH :




Aïda - Quoi ?! Pardon ??! Quoi ?!! Me parle pas reubeu je vais tombée lahila.

J'éclate de rire face à sa réaction, elle me fait tomber cette mra. Je me comprends même pas zeubi. J'suis probablement fou d'elle mais au lieu de lui prouver, je fais tout capoter entre nous.

Moi - Viens on sort dehors faut qu'on s'explique. C'est pas bon pour le bébé toute cette agitation autour de nous.


Les yeux écarquillées, elle retire mon bras qui était venue se loger derrière son dos intentionnellement.

Aïda - Un terrible comique toi, allez remballe wAllaye moiche rentre.

Moi - J'ai jamais voulu que tu partes moi. C'est toi qui t'ai cassé de toi-même emportant ma nouvelle voiture. Mais j'en ai rien à foutre moi je veux que tu rentres à la maison.

Mon regard insistant sur le moment était plongé dans le sien. Concours de circonstances faut bien que je la séduise ma habiba. J'avais besoin de mettre ma fierté de côté pour récupérer ma femme, la vraie, la mère de mes futurs enfants, ma reine. Elle pense sûrement que je l'aimes pas, que je me suis servi d'elle, que je suis le plus gros batard sur terre. Mais qu'est-ce que je fais sans elle moi ? Un peu égoïste, beaucoup égoïste, trop Attalah mais bats les couilles on parle de ma hlel. Roya à côté d'elle c'est de l'eau, Aïda..hum c'est du Zam zam khoya.

Aïda - Jamais. Au grand jamais minus.

Son manque de respect lorsqu'elle est en colère pour le monde entier est l'une des choses que j'aime le plus chez elle. Qu'est ce qu'elle est bonne énervée je la prendrais bien de suite..hum. Bip. Bip. Mes pensées sont à censurer.
Elle me tourne le dos, le bruit de ses talons criblant le sol à la limite de le fissuré me fait comprendre qu'il faut que j'use de puissance. Malheureusement madame ne me donne pas le choix. Je cours rapidement pour la rattraper, elle n'a pas le temps de me voir venir que je la soulève en sac à patate sur mes épaules. Elle crie férocement, hurle à s'en rompe les cordes vocales, me griffe en plantant ses ongles dans ma chair, me pince mais c'est sans effet ses petites attaque sont un mini mal nécessaire. Je suis trop déterminé de l'avoir à nouveau sous notre toit.

Aïda - Je vais te tuer..Rrrrrr...t'es mort..ta pas intérêt à laissée une lame près de..



Moi - Ferme ta gueule.



Aïda - Bouffon !!! Bolosse !!! Tu m'a pris en traite !!!



Moi - En traître ou pas je t'aurai chopé quoi qu'il en soit chérie.



Aïda - Je suis pas ta chérie mouton !!

Je ricane sous ses yeux rouge de colère, m'envoyant des boules de flamme.
Ses ongles venaient de se planter dans ma peau, cette fois-ci elle ne m'avait pas raté. J'ai senti un picotant à l'endroit précis où elle avait laissée sa trace. Rien à foutre c'est pas la fin du monde on est des vrais bonhommes ou on ne l'est pas.


Moi - Tu m'excites ma lionne continue!

Je lui vole un bisou rapide sur la joue, et sur ma vie que je la sens se raidit, avec certitudes elle a frissonné. Je lui fais toujours de l'effet évidemment on peut pas oublier une frappe comme moi. Pardon..hm..J'ai dis frappe. Je voulais dire une beauté algérienne mAchallah.

Du jour au lendemain : Héritière (1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant