Du jour au lendemain : Héritière (1)

"Cinquante"

R E T O U R P D V. A Ï D A

Et il a fais de moi ce qu'il voulait sans le savoir j'ai fini à sa merci. Il jouait avec moi sa l'amusait. J'étais pas la seule à qui il avait menti. C'était la fois de trop, il devait payer. J'étais prêt à lui hauter la vie. Il voulais s'excuser, moi je ne voulais pas.

Cette impression que le monde autour de moi venait de s'effondrer une nouvelle fois, mais cette fois que plus rien ne sera plus jamais comme avant.
Le cœur prêt à se décrocher de ma poitrine luttant pour ne rien ressentir. Mais à l'évidence, j'ai des pics sur le cœur comme une paire de louboutin. Non, cette phrase toute faite de Booba n'est pas un euphémisme pour expliquer ce qui se passe à l'intérieur de mon être. Malgré le fait que je n'avais pas forcément envie qu'on se remettre ensemble après ce qu'il m'a fait enduré. J'avais encore cet minime espoir que seule une femme peut..Non. A chaque fois, il finit toujours par me planter des véritable coup de couteau à steak. La douleur laisse des traces et est plus que horrible. Il me dégoûte au plus haut point. J'ai plus le droit de lui donner ses armes. Au fond, on a jamais été fait pour être ensemble..

Moi - Telle pute, telle batard...Da wa gninrin.

Ma voix était affirmée, confiante, le regard porté sur eux droit dans les siens. Je me devais de pas craquer devant lui, non, parce qu'il m'a beaucoup trop vu faible pour ses vilains yeux. Je dois garder la tete froide même si elle est à la limite d'exploser en volcan en éruption ou encore rivière de larmes. Je dois lui montrer que dorénavant je serais intouchable face à ses coups bas. Il comprendra par lui-même qu'il n'y aura plus de nous. Certes, j'attends nos enfants mais encore une fois, il n'y aura plus de nous mais moi et mes enfants et lui et ses enfants. Je leur tourne dos et commence à marcher d'un pas déterminé jusqu'à ma chambre en n'oubliant pas de casser la démarche. Attitude. Changement d'altitude. Je vais l'oublier pour de bon.

Quelques heures plus tard...

Shehkina - J'ai du bon Kizomba pour toi mon bébé.

Moi - Tu veux vraiment je lâche mes tripes conasse.

Elle écoutait un bon son Kizomba cette go voulait me tuer sur place. Mes larmes qui roulaient déjà sur mes joues continuaient encore plus à s'accentuer. Mon papier toilette s'était trompé en mouchoir pour régler mon problème de tsunami. J'essayais tant bien que mal de pas renifler au téléphone pour pas avoir de commentaire bien sanglant de ma très chère meilleure amie.

Shehkina - Esse perfume não é meu.

Moi - C'est quoi le titre ?

Shehkina - Je te dis mais quand je raccroche c'est pas tu va te saigner les veines dessus deh. Je veux pas être responsable ni témoin Wallaye.

Moi - Ahahahaha très drôle. Tu m'a pris pour qui ?

Shehkina - T'as trop changé ndoki wesh. Quand je te disais l'amour c'est cercueil tu me croyais pas.

A priori, elle voyait à travers le téléphone si c'est pas elle la sorcière mami watta pardon.

Moi - T'est toqué toi. Bon balance le titre chenapan.

Shehkina - Wesh ta cru c'était de la coke ou quoi ?...hum..Oh mais tu sais j'ai une playlist Trap love pour toi.

Moi - Tu parles trop latin mon frère. Envoi tout.