"Trente-sept"

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Il se tenait debout devant moi croisant les bras. Il avait pas beaucoup changer en ses quelques mois. Je l'attendais plus et le voilà qui se pointe ici. Je me laisse retomber sur mon lit et ferme les yeux pour savoir si c'était un rêve. Je les réouvre et le découvre adosser contre la porte de ma chambre à m'observer. Je rêvais pas, il était bien venue et pour me chercher.




Moi - Qu'est ce que tu fait là ?




Attalah - Je suis venu récupérer ma femme.



Moi - Laquelle ? Celle avec qui tu préparais des fiançailles ? Elle est pas ici, désolé. Tship.


Bien sûr que j'avais pas oublier, j'étais certes en centre de désintoxication. Mais j'avais encore toute ma tête et je suis loin d'être une roue de secours. J'avais trop baisser les armes avec lui à la seconde où j'en étais tomber raide dingue amoureuse. Maintenant que j'y pense, il en avait profiter pour me faire du mal. Son mariage à foiré et le revoilà revenue vers moi. Il n'y a pas quinze possibilités, parce que lui même me l'a dit. Il ne m'aime, il voulait juste profiter de moi.




Attalah - Il n'a pas eu lieux, et il n'aura pas lieux.


Moi - Oui, et je suis bête moi. Elle ta dit non n'est ce pas ? C'est pour cette raison que t'es venue trouvée une autre roue de secours ?



Attalah - J'étais pas au courant de ses fiançailles la tombe de ma mère Allah y rahma. Mon oncle et ma tante ont tous planifié derrière mon dos. Attends j'appelle Hacina de suite tu verras.


Moi - Non, pas elle s'il te plaît. Pas elle, tout mais pas elle.


Inconsciemment des larmes coulaient le long de mes joues. Je pleurais de toute mes forces, au fond, c'était pas sa faute si j'avais perdue mes gosses. Je le savais, mais j'arrivais pas a enlevé cette image d'elle et l'annonce de la perte de mes bébés qui avais suivie. J'étais effondrée, chose que je n'avais pas été depuis des mois. À cette heure, j'aurais pu être entouré de mes enfants. À la place, je suis dans un centre pour accro aux drogue dures. Pathétique, j'étais vraiment pathétique. Ma vie avait basculée atrocement du jour au lendemain.

Il me regarde et s'approche de mon lit pour sécher mes larmes mais je lui retire ses mains. Quand j'avais le plus besoin de lui, il n'était pas là alors pourquoi maintenant je devrais partir avec lui.



Attalah - Leur centre de désintoxication n'est pas la solution Aïda.



Moi - Pourquoi t'es venue ? Qu'est ce que tu me veux ? Tu viens au mauvais moment, ma vie est déjà finie. Va faire la tienne avant que je te gâche la tienne sur mon passage.



Attalah - Je connais des imams en mesure d'aider dans ton mal-être. Je voulais te le proposée depuis la perte de nos gosses mais tu m'a remballé. Viens avec moi en Algérie hefek viens avec moi.



Moi - T'écoute pas mes paroles ou tu comprends plus le français ?



Attalah -  Tu pense que t'es la seule affecté par ça. J'ai perdu mes gosses mais je veux pas perdre ma femme qu'Allah m'en soit témoin si je ments. Je viendrais ici jusqu'à ce que t'accepte de venir avec moi. Je t'abandonnerai pas une nouvelle fois soit en sûr. Ravale ta fierté Aïda, si j'ai réussi à ravalé la mienne tu peux aussi.


Du jour au lendemain : Héritière (1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant