"Trente-neuf"

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Moi - Tship tu n'ose même pas c'est même pas toi wAllah sur le gros front à Rihanna c'est même pas toi !







Je referme la porte à son nez, puis la ouvre à nouveau. Elle était toujours plantée dans la même position. Gamine que je suis, je lui claque une nouvelle fois la porte au nez. Je la réouvre contente de mes agissements d'enfants de 4 ans.






Moi - Hum. Comme je suis d'humeur à rire d'un scénario sortie tout droit de ton imagination. Je vais te laissé t'exprimer.





Il s'agissait de Shehkina évidemment, j'étais trop déçu d'elle mais comment ne pas l'être dans un sens. Elle me tend la main pour m'aider à me relever mais je frappe sa main. Je me relève en souplesse toute seule sans sa sale aide malsaine. Elle me regard le regard de triste mais, moi j'avais juste les nerfs contre elle. Je suis pas rancunière de nature, non, je ments très très mal. Je suis la deuxième des rancunières sur cette terre après Booba.




Installé sur mon lit, j'attends qu'un son de sa bouche mais madame avait décidé de jouer la muette. Elle sort une bouteille de Coca de son sac suivie d'un gros paquet de chips.






Moi - Ici c'est pas les secours populaires Tship tu peux te barrée si ta pas assez graille.





Elle ricane, puis, range son paquet de cacahuète dans son sac. On est pas dans un théâtre de gohou, elle a trop cru la meuf. Je vais lui remettre très vite les idées en place.




Moi - Me sourit même pas. Je suis pas un clown vilaine chose que tu es.






Shehkina - Toi quand t'es fâché c'est pas petite affaire deh !






Moi - Je m'en fou c'est ta vie ça. Va embêter quelqu'un d'autre, j'accepte pas les batardes dans ton genre dans mon espace vital. Grosse patapouf Tship !





Shehkina - Si t'aurais pas voulus de moi, tu m'aurait claquer la porte au nez sans réouvrir derrière.






Moi - Oui et je regrette déjà ton long menton rectangulaire me dérange wAllaye quitte ici.






Shehkina - Tu veux parler de ton nez écrasée ?






Moi - Jatao quinze fois. On s'en fou des jaloula jaloulaye.





Shehkina - Mais oui ton bobaraba sec en dirait igname tship.






Moi - Allez je vais pas me répéter parle ou passé ton chemin.






Shehkina - J'avais honte que tu me vois.








Moi - Au moins quelques choses sur lequel on tombe d'accord.








Shehkina - Je sortais avec un mec hyper possessif depuis quelques temps avant qu'il t'arrive tout ce qui t'es arrivée.







Moi - Tu m'a lâchée pour un mec ? Ta pas trouver mieux pour te faire pardonner ? Vraiment ?







Shehkina - Ecoute moi s'il te plaît et me coupe pas. Tu pourras décidé à tout moment de me frapper avec ton plâtre ou me faire partir au choix. Je me défendrais même pas parce que je sais que je l'aurais mérité. Je..Je..Je







Moi - Parle pas chinois aussi tu veux viens. On a passe le temps de beuguer quand même une grande fille comme toi.







Shehkina - Je sortais avec ce garçon possessif que j'ai rencontré il y avait quelque mois de cela. Au début, c'était des crises de jalousie qu'on rêve tous. Puis, il a commencé à être dans l'excès m'interdire tous. Mes tenues vestimentaires, mes sorties, ma liberté. Bien sûr que je m'embrouillais avec sévèrement mais un jour j'ai décidé de mettre un terme à notre relation. Il a alors commence à m'harceler d'appel, à m'envoyer des tonnes  de messages de menaces. Au début, je me disais qu'il était juste trop attaché à moi encore alors j'ai changer de numéro. Je n'avais plus le tiens comme une conne, j'avais oublier de recopiée mes numéros avant de casser ma puce. J'avais demandé à mon opérateur de laisser le numéro actif mais je n'avais jamais remis mon ancienne puce. Un soir, alors que j'étais revenue du taff épuisée. J'étais monter chez moi, à ma plus grande surprise. Il était assis sur mon fauteuil m'attendant de pieds ferme. Il m'a ensuite crier dessus à m'en arracher les oreilles avant de me violenter. Il m'avait frappé comme un gars à un m'en broyer les os. C'était pas suffisant pour lui, alors, il m'a violé à plusieurs reprises. Les jours qui ont suivis, il m'empêchait de faire le moindre pas sans lui et dès qu'on rentrait il me frappait encore et encore. Un jour, j'ai réussi à prendre mon courage à deux mains et me rendre chez les flics. J'avais porter plainte contre lui et le soir même j'étais venue sonnée chez moi mais tu m'avais remballé à cause de mon absence. J'avais appelé une de mes tantines parce que je n'osais plus m'approcher de chez moi. J'attendais que l'histoire se tasse par la police mais ils l'avaient pas retrouvées. Ils m'ont dit qu'ils avaient eu peur et prit la fuite. Qu'ils me laisseraient tranquille à présent alors j'étais retourné vivre dans mon chez moi. Je mentirais si je te dit que j'ai pas voulu mettre fin à mes jours. J'étais devenue paranoïaque quand je rentrais chez moi. Le jour où je t'avais que je passais te voir, j'étais pire sérieuse. J'avais déjà acheté mon billet que j'ai d'ailleurs sur moi. Regarde.

Elle me le tends de ses mains, je le prends et regarde la date et effectivement c'était bien il y'a deux mois. Des larmes commencèrent à tomber de ses yeux inondant sa poitrine. J'étais pire que mal pour elle, j'étais tellement obnubilé par mes problèmes que je n'avais rien vue. Je savais pas quoi dire parce que j'avais rien à dire. D'une certaine manière, je l'avais laissée tombée aussi dans les moments les plus dures de sa vie. Elle essuie ses larmes qui ne cessait de tomber de joues avant de respirer d'un coup.

Shehkina - Deux jours avant mon départ, il avait refait surface un matin et je préfère pas te dire à quelle point mon visage avait fini défiguré. Rihanna à côté, Chris brown l'avais raté. La fois où je devais venir, j'ai pas réussi à venir te voir dans cet état alors que t'avais déjà tous ses poids sur tes épaules. Je m'en voulais de pas avoir été là pour toi et je voulais pas en rajouter avec mes problèmes à moi quand les tiens sont aussi pires. La police a pu l'appréhender à son domicile le lendemain alors qu'il était revenue chercher ses dernières affaires.


À la fin de son histoire, j'étais bouleversé par tout ce qu'elle avait traversé. Je m'approche d'elle et la serre dans mes bras lui chuchotant de pleurer. J'avais une énorme peine pour elle, quelque part j'avais été égoïste de penser qu'à moi. Elle me serrait tellement fort dans ses bras que je ressentais le poids de sa détresse.






On avait parler pendant des heures et des heures. Je lui avait raconter tout ce qu'il s'était passée depuis. J'avais retrouvé ma meilleure amie d'enfance même si les circonstances n'était pas des plus belles. Il était déjà 17 heures passés, notre conversation s'éternisait. On avait énormément de chose à se déclarer qu'on s'était jamais dites, à se raconter qu'on avait du temps à rattrapé.






Sa tête tourne de gauche à droite après le dernier événement que je venais de lui raconter.








Shehkina - Tu a trop de chance d'avoir un homme qui t'aime comme Attalah t'aime. Gâche pas ton bonheur pour de la rancune ma soeur..Je te connais trop quand tu te braques toi et ta fierté.

Du jour au lendemain : Héritière (1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant