"Trente-trois"

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Le médecin - Vous êtes enceintes de quadruplés Madame Tabary.


Il retourne le verso de la feuille qu'il avait devant les yeux et l'expression de son visage change.

Le médecin - Enfin vous étiez enceintes..Vous avez perdus vos enfants dû à multiples causes..Toutes mes condoléances..Votre belle-sœur a remplie les papiers dès votre arrivée. L'hôpital l'a contacté sur son numéro personnel et professionnel alors votre mari ne devrait pas tarder vous allez avoir besoin de tout le soutien possible à vos côtés..

Il marque un temps de pause entre chacune de ses phrases. Il devait tout aussi être choquée par ses propres propos. Je vous parle même pas de mon cœur que je sentais se broyer de fil en aiguille. Mon corps était en tremblement face à cette abominable nouvelle. Je m'attendais à tout mais pas à ça, ce n'était pas dans la liste de mes craintes.


J'écoutais plus ses paroles après la prononciation de ses derniers mots. Je les entendais mais je voulais plus rien entendre. J'étais au bout de ma vie mais qu'avait-je fais pour mériter cela.



Le médecin - Les grossesses multiples sont des grossesses rarissimes mais surtout à très haut risques. Tenez..

Il me tend un papier cartonnée que je lui prends des mains. Il s'excuse et sort de la pièce à pas de loup ne sachant que dire d'autre. C'était une échographie où on pouvait bien distingués 4 embryons. J'étais déconnecté de la réalité et fixait sans relâche ce morceau de papier. Ce morceau de vie qu'il y'avait en moi depuis un bon moment. Je m'en étais pas rendue compte. Je me détestais profondément à ce moment. J'avais été tellement égoïste de penser à des histoires futiles mais plus que tout inutiles. Je suis vraiment une mauvaise personne, je vois pas quoi d'autre. Il y'avait des signe que j'avais négligée ou tout simplement j'étais trop égoïste et têtu.


Un silence pesant volait dans la salle, j'étais ailleurs. Tout le monde était ailleurs. Le monde s'était écroulées devant mes yeux.
Vous vous rendez compte ? J'ai perdu 4 enfants d'un coup..Ma mère me regarde apeuré, triste, affligée. Mon père me regarde avec toute la compassion du monde. Et même mon frère celui qui est jamais sérieux de sa vie était figé et attristé. Mes larmes commençaient à roulées sur mes jours à toutes vitesses. Elle se transforme rapidement en sanglots de plus en plus bruyant. Mon père s'approche de moi et me serre dans ses bras alors qu'un crie d'appel au secours sort de ma bouche. J'étais une fontaine humaine qu'on aurait pu puisiez les larmes comme un puits d'eau.



Deux heures plus tard, j'étais dans les bras de ma mère à répandre toute les larmes de mon corps. Je pleurais à en avoir les yeux qui gratte et mal au yeux. La porte de la chambre s'ouvre sur l'homme qui me servait de mari autrefois. Il avait son sac de travail accompagnée d'un autre sac que je saurais vous dire à quoi ressemble t-il. Mes yeux était embués par les larmes, la morve aux nez que je ne prenais même pas soin d'essuyer. C'était le cadet de mes soucis..Ma mère me fais un bisou sur le front et sort de ma chambre. Je voulais pas qu'elle me laisse avec lui mais j'étais tellement épuisée que les paroles ne sortait pas de ma bouche.






Attalah - C'était mes gosses..Aïman m'a avoué sous pression de ses parts que c'était lui qui t'a fait du rentre dedans puis tu la jamais supporté. Pardonne moi Aïda hefek j'avais vue les caméras et j'ai mal interprété. Pardonne moi ma Beyoncé..







J'avais entendu sa phrase mais ses mots étaient comme de la salade pas fraîche. Pas intéressant à consommé dans cet état. Puis, j'aperçois des larmes humidifié son grand visage basané. Il les essuie à toute vitesse et s'approche de moi puis ferme les yeux pendant une trentaine de secondes et les réouvre attendant sûrement une réponse ou plutôt une action de ma part. Mais j'étais aussi faible qu'une batterie vide. Mon cœur était aussi serrée qu'inexistant. Il agrippe sa main à la mienne et me la caresse. Mon corps souhaite l'écraser, la broyer, l'égratigner mais son impuissance n'est pas du même avis.





Il finit par lâcher ma main pour cause d'ignorance. Je me retourne alors de l'autre côté du lit préférant voir le mur blanc que sa tête. Quand je sens un voile venir enveloppé le contour de ma tête jusqu'à mes épaules. Je tourne la tête et le vois sortit deux tapis de prière et deux chapelet. J'attrape le drap qui me couvrait jusqu'à présent les pieds jusqu'au genoux et m'essuie le visage croyant rêver. Je vois Attalah de diriger vers la petite fontaine d'eau de la chambre et faire ses ablutions. Il place les tapis en cherchant la direction de la Mecque. Je me lève à mon tour pour les faire puis regarde ma blouse d'hôpital beaucoup trop courte. Je me retourne vers le lit et découvre une abaya qu'il venait de placer. Je l'attrape puis l'enfile à mon tour. Il se place devant et je me mets derrière lui. Pendant toute la prière, mes larmes coulaient à flots, je demandais à Allah de m'aider à affronté cette épreuve. Puis, à la fin avec les 33 perles de mon chapelet je faisais mes invocations à 3 reprises. Attalah avait continuée à faire des prières supplémentaires alors que moi j'étais plus bas que terre. J'étais assise sur mon tapis à pleurer et demander pardon à Allah. Mon corps ne se vidait pas de ses larmes, jamais je n'aurais cru vivre une situation pareil. J'avais plus le goût de vivre..






J'étais encore sur mon tapis tandis que mon mari était assis à l'autre bout de la pièce le regard vide. Cette situation me pesait énormément, c'était pas un simple coup que je venais de prendre. J'étais anéanti..















Les jours, les semaines passent, j'étais plus que malheureuse. Je ne dormais pas ou si je dormais je me réveillais en pleure couverte de trace, de bosses inconnues au bataillon que je m'étais moi-même fait.

Je me battais avec qui la nuit ? Peut-être bien que j'étais devenue mon pire ennemi..

J'avais fini par jarter Attalah, je le tenais responsable comme je me tenais responsable de la mort de nos enfants. L'hôpital m'avait obligée à voir un psychologue pour m'aider mais pour moi je suis pas folle alors j'en avais pas besoin. Mes parents avaient déménagés pour rester auprès de moi durant cette épreuve. Shey avait refait surface mais je l'avais refoulée pour n'avoir pas été là Susan de j'avais le plus besoin d'elle. Il n'y avait que ma famille qui comptait dorénavant pour moi. Parce que pour moi, ce n'était pas une épreuve comme les autres. La vie m'insupportait au plus haut plus point. J'avais fini par délaissé Allah chose que je n'avais jamais faite de toute ma vie. La vérité est que j'avais perdu espoir de me relever de cette épreuve.



Alors, j'ai choisie la facilité pour oublier de sombrer..

Du jour au lendemain : Héritière (1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant