"Vingt-neuf"

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Il me tends sa main mais je la prends pas.
Et puis quoi encore après je le serre dans mes bras ?


Aïman avait fait coco taillé sur sa tête. Vous appelé boule à z, nous on appelle ça coco taillé hyn. Je venais de remarqué, je trouve que ça lui allait beaucoup mieux que ses cheveux mi-longs. Bref, on s'en fou, je comprenais pas trop son action. Il me regarde de la tête au pied et reproduit la même action à plusieurs reprises.




Moi - Je sais que je suis un top modèle mais calme tes regards aussi.


Aïman - Tu le sait donc t'en joues..



Moi - Comment ça ?



Aïman - J'ai capté les regards irrésistibles que tu me lance Aïda que je trouve irrespectueux envers mon cousin. Tu me séduit depuis le début la vie de ma mère.




Je le regarde en mode laissez tomber criminel criminalité criminologie. À quel date et quel heure je l'ai séduit moi ?
Expliquer moi le mot séduction parce que je pense pas qu'on comprend pareil. Il a juré la vie de sa mère, mais ils sont vraiment tous toqués dans cette famille. Il s'invente des vies avec moi manquait plus que ça.


Moi - Quoi ???


Aïman - Ta bien entendu



Moi - Moi la fille à ma mère ?? Pardon ??



Aïman - Je t'excuse t'inquiète et je dois t'avouer que tu m'attire de fou. T'es belle, t'es bien chargée, t'a tout pour toi je comprends toujours pas comment Attalah a fait pour t'avoir. Il a dû..



Je le laisse pas finir et le coupe dans son discours de 2h30 ah pardon j'ai pas son temps. Puis, il parle plus j'ai l'impression qu'il se fait des drôle de film.



Moi - Arrête qu'on mette les choses au clair y'aura jamais rien entre toi et moi. Je suis marié, j'aime mon mari puis t'es le cousin à mon mari.



Aïman - C'est pas pour rien que le mot adultère existe ma foi. Je t'aurais soit en sûre que j'ai pas oublié l'autre soir.


Il commence à me faire peur le mec, je devrais peut-être en parler à Attalah.



Moi - Tu perds ton temps avec moi, va te chercher une femme sérieux t'en a des milliards sur terre. Si tu veux pas comprendre, je serais obligé d'en parlé à mon mari.




Aïman - Si tu l'as pas fait l'autre soir, pause toi bien la question du pourquoi.



Il passe à côté de moi et me caresse l'épaule au passage. Il est complètement fou.


Aïman - Ta la peau douce en plus j'aime ça.





Je me retourne et le voir s'éclipser au bout des escaliers menant au couloir. Cette situation devient étrange. Je décide d'aller faire à manger en attendant mon mari. Mais ça va surtout me permettre de me changer les idées et réfléchir.






Je sors le nécessaire pour commencé ma préparation. J'avais décidée de faire un tièb au cury pour ce soir je mijote d'abord les légumes soit le manioc, les carottes, le choux et la viande bouillie de côté. Une fois terminé, je met le tout dans une large cuvette en aluminium. Je me charge à présent du riz, je goûte d'un main et miam c'est terrible. J'aime trop, pas aussi bonne cuisinière que ma mère mais j'en suis pas loin. Bientôt l'élève dépassera le maître et oui telle est la règle. Chez Moi, c'était une obligation de rester avec la mama dans la cuisine pour soit apprendre soit cuisiné en sa compagnie. Pas tous les jours, mais assez souvent. Ma mère me disait puisque t'aime manger faut savoir cuisiner aussi ma fille. Le riz jaune cuite quelques heures après je dresse la table.



J'allais chercher les couverts et plats pour les mettre sur table quand je sens des mains autour de mes hanches. Je sursaute de peur puis en sentant le parfum de mon mari je me calme. Il me retourne et me porte pour me déposer un baiser sur le front puis un long sur les lèvres. Il s'arrête et me fait milles bisous sur le visage. J'aime trop quand il fait ça, mon Dieu , je fonds.




Attalah - Qu'est ce qui sent aussi bon ?




Moi - Je viens de terminé mon tièb au curry.




Attalah - Je reviens dans 60 secondes chrono décompte.






Il me repose au sol et cours en direction des escaliers. Je continue à poser les couverts puis, ramène la cuvette en verre contenant le riz et une deuxième en verre contenant la viande et les légumes. Je glisse une petite louche et une petite écumoire dans chacune des cuvettes.





Je m'installe à table, quelques minutes plus tard monsieur arrive à son tour. Il était accompagné d'Aïman, oh non, on va tout de même pas dîner tous les trois. Il avait mis un débardeur manche courte qui laissait voir ses muscles (voir photo) et un short. Ses mollets bien tracés c'était limité si j'allais pas bavé sur place. Mon mari, c'est le plus beau du monde y'a pas photo mais à mes yeux bien sûr. Je sentais le regard d'Aïman sur moi.
C'était super embarrassant !
Tout les deux s'installent à table, mon mari se met en face de moi et à mon plus grand malheur Aïman s'assoit sur la chaise à mes côtés. Il a vraiment aucun scrupule, j'avais des envies de meurtre à ce moment mais je me canalisais. Je me lève et sers Attalah puis je me sers ensuite. Je me rassois à ma place sans calculer Aïman mais il n'était pas du même avis puisque monsieur me bloque mon assiette.



Aïman - Moi je pus ?




J'avais envie de dire oui et pas qu'un peu mais Attalah nous observais d'un mauvais œil. Je lui donne mon assiette que j'avais servi puis prend son plat vide. Je me sers à nouveau et me rassois sans broncher. On entendait juste le claquement des couverts contre notre assiette mais pas un son ne sortait de la bouche d'un d'entre nous.





On termine de manger, Attalah s'était resservie 3 fois j'imagine qu'il a beaucoup aimée. J'étais très fière de moi, Aïman je l'est même pas cala. C'est pas mon dos s'il aime ou pas pour vous dire j'espérais qu'il s'étouffe avec un grain de riz mal cuit. Je me lève pour ramassé les assiettes en commençant par la mienne, ensuite Aïman et termine par mon mari.


Quand Attalah se lève brutalement de sa chaise. J'ai sursauté d'un coup, j'avais trop chaud. Il a des pulsions des fois celui-là alors je calcule pas plus et me retourne pour partir poser le tout en cuisine. Quand il me retient par les cheveux ou plutôt me les tire en arrière.

Attalah - JE SUIS LE PLUS GROS FILS DE PUTE SUR TERRE MOI ??


Il avait crié avec rage que tout les murs de la maison résonnait ses mots. La peur me traverse le corps d'un coup. Je sentais les racines de mes cheveux en trans nom de Dieu.


Attalah - Aïda..Je t'avais dit j'accorde ma confiance une fois mais pas deux, ni trois.


Moi - Qu'est ce que..qu'est que..



Aïman - Mais wesh lâche là khey !



Je tremblais sur moi comme la dernière des poule mouillée sur terre. Toute les assiettes dans mes mains ont fini au sol éclaté. J'étais trop stressée la vie de mon con de frère, quand un bout de verre se logea dans mon genoux.


Moi - AAAAAAAAAHHHH MAMAN !!!!!



J'avais crier de douleur comme j'ai jamais crié de ma vie, j'avais l'impression que c'était entrée à l'intérieur. Je pleurais comme une enfant de 4 ans et demi pour un bout de d'assiette. Attalah me relâcha les cheveux immédiatement puis s'approcha d'Aïman.
Il lui décrocha..

Du jour au lendemain : Héritière (1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant