"Cinquante-deux"

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Mon majordome finit enfin par passée le pas de la porte accompagnée de son chien de garde Mathias. Je lève les yeux aux ciel, la crise cardiaque va pas tarder à arrivée. Mes bébés où sont-ils ??? Ya rabbi aide moi..

Junior - Vous allez bien madame Tabar..Euh Fofa ??


Moi - NONNN ! Junior dit moi que tu sais où sont mes bébés ????! Je t'en supplie dis moi que tu sais quelque chose.



Junior -..

Il reste silencieuse face à ma question, ou plutôt mon tourment. Je perds mon calme et me met à lui donner des coups de poings aux torses. Appeler ça force surhumaine ou mère en détresse les deux conviennent. Il se reprend et me saisit les mains pour me calmer et m'obliger à m'arrêter. Je suffoque lentement,  des mots, des phrases sans sens balancer.

Moi - Je vais mourir..annhhh..mais je suis déjà morte..Nadra mon petit boutchou'..Oh et Karimane ma

Junior - Calmez vous voyons, calmez vous madame. Leur père est juste passée les récupérer ce matin...

J'ai du mal entendre. Leur père ??? Mais quel père ??? Celui qui n'a été présent que lors de leur naissance ?? Celui qui ne prends même pas la peine d'un coup de fil pour savoir comment se porte son propre sang ? Un an et demi ? 18 mois plus tard ?





Moi - Quoi ???? Dis moi que tu rigoles là j'espère ???




Junior - Eu..h..euh..Non. Non. Il était accompagné de son avocat qui..d'ailleurs lui ressemble comme deux gouttes d'eau. Ils m'ont obligés..madame. Ils avaient un document officiel du tribunal stipulant son droit de garde avec les conditions et


Moi - Chut..Chut Junior s'il te plaît. Je sais déjà ce qu'il en est. Il..il..Non..Rien. Après tout c'est moi qui l'ai voulue cette situation.

J'étais déjà moins inquiète, mais démoralisé au plus haut point. Moi sans mes enfants, c'est chaud quand même. Je suis en manque d'oxygène et c'est pas une façon de parler. Je n'ai qu'eux à présent. Malgré tout, je ne peux m'empêcher de penser à la situation inverse. Si je l'avais pardonner une nouvelle fois. Est-ce que ma vie serait meilleure ? Oui, pour mes petits bébés c'est sûr mais pour moi.j'en doute. Mais faut comprendre que j'en étais arrivée à un point de non retour, où monsieur m'harcelait constamment pour se faire pardonner. Mais ce n'était pas tout puisque lorsque je repoussais ses avances. Il pouvait se transformer en ogre, j'en avais peur, peur qu'un jour ses excès de colère et monter de violence ait raison de nous. Ce qui m'a très vite étouffer et encore davantage plus dégoûter de lui. Non, finalement je ne regrette rien absolument rien parce que c'était pour nous protéger moi et mes anges. Je sais pas si je dois avoir peur qu'il passe du temps seul avec eux.

Junior - Madame ? Madame ?

Je sors de mes pensées et lève les yeux sur lui.

Moi - Oui ?

Junior - Soyez pas dans cette état tout va bien se passer. Il a d'ailleurs laissé un numéro de téléphone pour que vous puissiez le joindre à tout moment si vous en ressentez le besoin.

Staline en a quand une de conscience. Qu'est-ce que ça faisait longtemps que je l'avais pas appelé ainsi ? J'étais vraiment très aveuglé par mon amour pour lui. Il m'a quand même pas mal abruti cet homme.

Du jour au lendemain : Héritière (1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant