Du jour au lendemain : Héritière (1)

"Vingt-huit"

C'était Latifa, elle était suivi par deux fillettes dans l'âge de mon frère Khalis. Elle devait avoir 15/16 ans environ à en juger par leur visage super jeune et était vêtue toute les deux en talon de 20 cm. C'est ce qui me choque à première vue, parce que même moi j'ai dû mal à en porter tous les jours. Quand je les portent généralement, j'ai forcément une paire de baskets plates dans un petit sac. Décidément les enfants de maintenant veulent grandir trop vite. Je comprends quand les darons nous soûlent avec les moi quand j'avais ton âge j'avais pas ci ou ça. Quand tu vois comment évolue les générations sa devient inquiétant. Revenons à Latifa, je trouve que Attalah lui fait beaucoup trop confiance. Je pensais que c'était Hitler ou l'autre pervers qui lui servent de cousins. J'étais pas au courant qu'elle avait la clé de la maison. C'est un Boss izi finalement..

Latifa - Bonjour Aïda, j'ai essayée de joindre monsieur mais j'ai pas réussi. C'était pour le prévenir qu'aujourd'hui l'école de mes filles est fermées et que je les ramène avec moi au travaille.

Moi - Bonjour, entrez, il n'y a pas de soucis.

Latifa - Merci infiniment.

Je me retourne pour partir et l'entends chuchoter à ses filles de me dire bonjour. L'une de ses filles lui réponds 'et alors c'est la femme de ton patron rien d'autres' et l'autre lui dit 'Elle a raison Aziliz yemma'. Petites filles impolies et mal élevées, ce qui veut dire que je suis aussi sa patronne aussi. Elle n'a sûrement rien dans le cerveau celle-là à son âge. Je décide de ne pas bataillé plus longtemps et terminer mon déjeuner.

Mon déjeuner finis, je monte dans ma chambre m'habiller. J'avais décidée d'aller me renseigné auprès d'agence immobilières pour la maison que je veux acheter pour mes parents. Faut aussi que j'aille me renseigner pour les démarches du salon de coiffure. Je vais pas rester toute ma vie chez moi a rien faire. C'est pas déplaisant mais à la longue ça risque de l'être. J'ai pas signée pour être mère ou femme au foyer non plus. J'avais ranger notre chambre et comptait la nettoyer à mon retour. J'étais enfin prête à sortir, alors que j'entends des voix dans le couloir de mon étage. J'allume toutes les lumières du couloir et découvre mon frère Moustakine avec une des filles de Latifa. J'hallucine, il avait ses mains autour de ses hanches. Le garçon est rapide bon sang.

Moustakine - Wesh grande-sœur !

Il retire ses mains en vitesses de sa taille. Elle me regarde droit dans les yeux puis détourne son regard vers la porte de sa chambre entrouverte.

Moi - Vous faites quoi là ?

Moustakine - Elle voulait que je lui montre les toilettes.

Moi - Il y'a des toilettes pour les invités au rez-de-chaussée.

Moustakine - Je savais pas moi écoute. On est déjà proche des miennes autant qu'elle aille dans celle de ma chambre.

Moi - Hum ok. Moi, je bouge dans tous Paris aujourd'hui. Si tu veux sortir tu trouveras les clés des voitures dans le..

Moustakine - Oui oui, ton mari me la montré juste hier t'inquiète je gère.

Je sors mon portefeuille de mon sac et lui passe ma deuxième carte bancaire en lui glissant un 'A consommer avec modération'. Il saute de joie sur place.
Mon petit doigt me dit que tu gères pas que ça petit couillon. On va avoir une sombre discussion à mon retour. Il se sent trop poussé des ailes lui faut je lui rappel encore que c'est mon petit.