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- C'est une très mauvaise idée !

Daphné faisait les cent pas dans la cuisine, abasourdie par ce qu'elle venait d'apprendre.

- Pourquoi ça, maman ?

- Enfin, voyons, vous allez gâcher votre vie à partir en cavale alors que les flics n'ont rien sur vous !

Zita ne put s'empêcher de souffler.

- Qu'est-ce que vous en savez ? Ils surveillent tous nos faits et gestes !

La mère de Daniel fixa froidement la brune.

- Premièrement, c'est mon fils qu'ils surveillent, pas vous ! Deuxièmement, vous seriez déjà derrière les barreaux si la moindre information pouvait leur être utile. Donc vous n'avez qu'à vous tenir à carreau et tout ira bien.

- Ce qui inclut d'arrêter vos petites magouilles avec Jason ? Répliqua Zita, excédée par le comportement hautain de cette femme.

Daphné eut un rictus mais ne répondit pas, quittant la pièce, la tête haute.

- Qu'est-ce qu'on fait ? Demanda-t-elle aux garçons.

Daniel plongea la tête dans ses mains et soupira.

- Il vaut mieux écouter les conseils de ma mère, elle sait de quoi elle parle.

- Ah oui ? Elle est déjà allée en prison ta mère peut-être ? Parce que c'est ce qu'il nous pend au nez, je te signale !

Jason eut un petit rire nerveux et le grand blond rembarra Zita.

- Oui, justement. Elle y est restée un an quand j'étais au collège. 

Cela jeta un froid dans la pièce. C'était peut-être pour ça qu'il était turbulent et sans pitié avec les gens à cette période.

- Comme je te disais, ma mère s'y connaît. Elle n'a jamais travaillé, tout ce qu'elle possède est acquis illégalement. On va se faire petits, bien préparer nos coups et ne pas faire de vagues. On s'occupera de ce connard de Ricardo plus tard.

- Ou il s'occupera de nous avant... murmura Jason, l'air sombre.

Il quitta la cuisine aussi, laissant les deux tourtereaux seuls. Zita croisa les bras, fatiguée par ces histoires et Daniel l'enlaça tendrement.

- Je te sens triste ma beauté...

La jeune fille posa sa tête contre le torse de son petit ami et soupira longuement. Elle ne voulait pas lui rajouter plus de stress mais elle n'envisageait pas une relation amoureuse ainsi et commençait à déchanter. Surtout quand toutes les autres personnes de son entourage semblaient vivre une vie normale.

- Tout va s'arranger, promis, souffla-t-il.

- Je sais que je ne vivrais jamais une vie normale avec toi mais là... c'est trop. On passe nos journées enfermées alors que j'ai 18 ans, je devrais m'amuser ! 

Les battements coeur de Daniel s'accélérèrent en même temps que sa peur de perdre la fille qui lui faisait tourner la tête. 

- Alors, prépare tes affaires, on part en week-end ! 

Zita redressa la tête, ses yeux noisettes pétillant de surprise.

- On va où ?

- Direction Paris, la ville de l'amour ! s'exclama-t-il en éclatant de rire.

C'est ainsi qu'ils partirent tous les deux, le vendredi soir qui suivit. Jason avait donné son accord, il comprenait le fait que les deux jeunes gens aient besoin de se retrouver seuls. Ce qui gênait Zita, c'était qu'il continue les combines avec Daphné. Elle lui avait fait promettre de rester sage mais sa parole n'était pas très fiable ces derniers temps. Tant pis, la jeune fille comptait bien profiter de ce moment privilégié à deux.

- Qu'est-ce que tu penses de l'hôtel ? lui demande Daniel, l'air radieux.

Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il n'avait pas fait les choses à moitié. Tout était magnifique au Royal Monceau, de l'entrée jusqu'à la chambre en passant par le spa. Ils allaient séjourner deux nuits dans ce sublime établissement. Daniel avait voulu m'en mettre plein la vue et c'était réussi.

- Je ne sais pas quoi dire, tu me gâte...

- C'est trois fois rien, ma mère connaît bien le patron, lui répondit-il avec un clin d'œil.

- Arrête de mentir, je sais quand tu inventes une histoire maintenant. Je t'ai percé à jour mon cher !

Il rit et sortit une bouteille de champagne de son sac de voyage.

- Tu accepterais de passer la soirée ici, juste tous les deux ? Histoire qu'on profite vraiment à fond de chaque instant.

Zita n'attendait que ça en réalité alors elle acquiesça vigoureusement.

- Peut-être... qu'on pourrait le boire en prenant un bain tous les deux ? Proposa-t-il timidement.

Elle rougit aussitôt mais accepta. Ce soir, elle avait envie de le faire avec lui. Ce week-end était l'ultime preuve dont elle avait besoin pour confirmer ses sentiments. Il se leva et se dirigea vers la salle de bain.

- Cette baignoire est immense, elle va mettre des heures à se remplir ! Pouffa le grand blond.

Effectivement, la jeune fille n'avait jamais vu ça. Il pourrait sûrement étendre ses longues jambes sans problèmes, cela ne manquait pas de place. Ils ouvrirent le champagne et le posèrent sur un petit guéridon avec deux verres en plastique, non loin de la baignoire afin de se servir facilement.

- Tu es magnifique, lui lança Daniel alors qu'elle commençait à enlever ses vêtements.

Zita pouvait ressentir l'atmosphère électrique dans la pièce. On aurait dit deux bêtes sauvages prêtes à s'affronter.

- Toi aussi, dit-elle en admirant son corps parfaitement dessiné.

Ils se glissèrent tous les deux dans l'eau chaude, presque brûlante. Daniel servit le champagne et ils trinquèrent, les yeux dans les yeux.

- A la femme de mes rêves, chuchota-t-il en levant son verre.

- A l'homme que j'aime, répondit-elle avant de mettre sa main devant la bouche. 

Elle venait de dire qu'elle l'aimait, quelle cruche !

- Qu'est-ce que tu viens de dire ? s'exclama Daniel, un énorme sourire aux lèvres.

- Rien, rien... 

Il n'insista pas puis les amoureux discutèrent de tout et de rien, surtout de leur avenir. L'alcool montait vite à la tête des deux jeunes gens, si bien qu'ils se laissaient aller plus facilement. Zita se retourna et s'allongea contre lui, entre ses jambes. Les mains du garçon en profitèrent pour se balader un peu partout sur son corps, caressant ses bras, son ventre puis remontant vers sa poitrine. Elle ferma les yeux, se détendit et le laissa faire. 

Daniel s'occupait tendrement de ses seins puis une main bifurqua vers le bas, sur son clitoris. Elle découvrait cette sensation de plaisir pour la première fois. La jeune fille avait toujours eu peur des rapports sexuels alors qu'en réalité tout était si facile, si bon. Le grand blond guida la main de Zita sur son sexe qui était déjà durci et lui montra le mouvement à suivre. Il se chauffèrent ainsi pendant de nombreuses minutes, puis lorsque Daniel sentit que c'était le moment, il porta Zita hors de l'eau et la déposa délicatement dans le lit.

- Je t'aime, lui susurra-t-il à l'oreille.

- Je t'aime aussi, répondit-elle, haletante.

  C'est ainsi qu'ils firent l'amour pour la première fois.   

Et voilà la suite de Golden Heart, je vous publierais des chapitres plus souvent dorénavant. Et je vais également sortir un autre roman dont j'ai déjà écrit plusieurs parties.

J'ai pu constater que la dernière fois que j'avais publié, c'était en octobre ! Que le temps passe vite... Je suis désolée de vous avoir fait patienter si longtemps... 😯

Merci à tous pour vos messages et commentaires, vous êtes au top ❤

GOLDEN HEART Où les histoires vivent. Découvrez maintenant