LE MONT SAINT-HELENS SUITE

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- Eh bien, qu'attends-tu donc ? Raconte-moi ce qui s'est passé !

- Ce qu'il s'est passé ? A part le fait que vous, les dieux n'êtes même pas capables de protéger vos enfants au lieu de les envoyer dans des quêtes stupides où ils risquent leur vie continuellement, je ne vois vraiment pas ce qui s'est passé !

Le dieu émit un grognement, agacé et agaçant. Les flammèches dans ses favoris faisaient étinceler ces yeux noirs ébène.

- Voyons petite ! Reprend-toi ! Athéna ne serait guère heureuse de cette puérile attitude !

Annabeth lâcha un juron en grec ancien. Elle soutint le regard glacial du dieu du feu et se reprit.

- Seigneur Héphaïstos, mon ami a disparu !

- Quel triste peine !

Cela dit, il n'avait pas vraiment l'air d'être affligé.

- Pouvez-vous me ramener à la colonie ?

- Très bien. Après tout, vous m'avez aidé !

Le dieu se leva pesamment et se dirigea vers son étagère. Cette armoire en bois verni était vraiment impressionnante et la jeune fille s'en approcha, sa curiosité de fille de la sagesse prenant le pas sur son sentiment d'injustice. Je disais donc, de cette armoire, Dédale en serait jaloux . Des milliers de bouts de ferrailles tordus, désarticulés,  assemblés ou chauffés à blanc. Des plans d'architecture, des panneaux, des aigles métalliques, des avions en métal. Pour Héphaïstos, tout était récupérable. Ce qui était en soi, une des plus grandes qualités du Dieu.

- Mais où est-il donc passé ... Par tous les dieux ... ? marmonnait-t-il dans sa barbe tandis qu'il fourrageait au milieu des bouts de métaux.

- Ah le voilà ! Il sortit une sorte de montre en bronze céleste .

- Il s'agit de la montre des 3 sœurs grises ! dit-il fièrement . Elle t'emmènera là où tu voudras !

- Comment marche-t-elle ?

- Il suffit de penser très fort au lieu où tu veux te rendre et de tourner 3 fois le cadran . Ce petit bijou te ramènera à la colonie en un rien de temps !

- Très bien ! répondit Annabeth, sceptique.

Elle prit l'objet entre ses doigts et ferma les yeux.

Penser très fort à la colonie n'était pas difficile. Depuis ses sept ans jusqu'ici, la colo avait toujours été son lieu de refuge. Et a ce moment là, les dieux seuls savaient combien elle en avait besoin.

Elle tourna donc 3 fois le cadran. La dernière chose qu'elle eut le temps de penser c'est " J'arrive Percy" " Je te retrouverais "

Effectivement, car la fille d'Athéna était au moins sûre d'une chose : Le fils de Poséidon était vivant.


Voila, voila !!

J'espère que ça vous a plu . N'hésitez pas à commenter et à me contacter en privé pour me dire ce que vous en penser et s'il y a des choses à améliorer ! Est-ce que vous voudriez un chapitre plus long pour la prochaine fois ? Le prochain chapitre d'ailleurs ne devraient pas tarder !

Bisous tout le monde

Ciao

Pardonne-moi...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant